Chapitre IX

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Après avoir sangloté pendant une dizaine de minutes sous le regard de tueur de Zayn, celui-ci jugeait bon de me faire sortir de la bulle dans laquelle je me suis enfermée en me transportant de force vers le bas de la maison.

Quand nous étions arrivés au niveau du salon, des personnes familières s'y tenaient.

Plus rien ne m'étonne de toute façon. Même si cette situation est très comment dire, dérangeante.

Niall et Liam se tenaient là, ainsi qu'un autre homme dont je ne connaissais absolument pas l'existence. Ces yeux transpercés chaque parties de moi, l'homme était très déstabilisant encore plus que Harry. Il me regarda de haut en bas. Et chuchota quelque chose à Harry.

-Charlie c'est bien ça? Dit-il.

Je lui répondis le plus calmement possible, puisque effectivement j'étais prête à tout exploser.

-Bien. Zayn reconduis la en haut. Ordonna t-il.

Mes yeux se tournèrent vers l'homme qui m'avait précédemment parlé.Et puis depuis quand Zayn se laisse donner des ordres?

-Et si j'ai pas envie? Ces mots sortirent directement de ma bouche sans que je puisse vraiment les contrôler.

-À ta place je ne chercherai pas Louis. C'était Niall.

Je le dévisageai et mes lèvres reprirent le relais.

-Et pourquoi ça?

Une main s'écrasa de toute sa longueur sur ma joue, me laissant stupéfaite. Louis, m'avait giflé.

-Niall t'avait pourtant prévenu, maintenant montes dans cette putain de chambre où je t'assure que t'auras le triple de ce que je viens de faire.

Zayn me tira vers lui doucement tout en m'emmenant vers le haut du manoir. Il m'adressa quelques mots ennuyants sur les actes qu'il venait de se passer. Mais bon je n'y prêtais guère attention et mon but premier était d'ailleurs de m'évader de cet enfer.
Ce n'était pas gagné, avec à présent cinq hommes dans la maison, il fallait d'autant plus que j'observe leurs faits et gestes.

Zayn et moi étions arrivés devant la porte de ma sois disant "chambre", le jeune homme a bien prit soin de me pousser violemment et de claquer la porte. Cependant l'idiot qu'il était avait oublié de fermer la porte à clé, l'occasion rêvée pour espionner ces gens bizarres et violents.

J'ouvris donc le plus discretement possible la porte, tout en prenant la clé qui s'y trouvée, je la mis dans la poche de mon jean et parcouru le couloir jusqu'aux escaliers, endroit le plus délicat puisqu'ils sont en bois.

Sur la pointe des pieds, je descendis un à un sous le craquement strident des marches, le long escalier que possédait l'immense bâtisse.

Sous mon stress insoutenable, j'avais enfin réussis à atteindre le hall d'entrée. Ma direction déjà programmée, je me dirigeai à pas de loup vers le salon, là ou sûrement les garçons y passaient le plus de temps. Mais je voulais également voir la cave, pièce ou lors de mon arrivée au manoir je ne pu voir.

A proximité du salon j'entendis des voix plus ou moins fortes, je me plaçai donc à côté du cadre de la porte, à couvert de tout le monde.

Conversation des cinq.

-Zayn, dans environ cinq minutes tu te rendras à l'ancienne maison de la fille pour y trouver la clé. S'adressa Louis au métisse. Puis il hocha la tête en signe d'affirmation.

Le brun se tourna vers ses quatre amis et reprit.

-Quant à vous ne laisser pas s'échapper Charlie, sa vie vaut plus que votre vie, es ce bien clair?

Ils répondirent un oui collectif. Quant à moi, je reculai de deux mètres sous le choc des mots qu'ils avaient employés, pourquoi ma vie serait plus importante que la leur et qui était cette fille?

Liam sortit de la pièce et m'aperçu, il cria quelque chose d'incompréhensible et tous les autres accoururent, je pris mes jambes à mon cou et montai les escaliers à vive allure. En sprint quand j'étais encore une sorte d'ado normale j'étais la plus forte mais je ne sais pas si ces capacités sont restées et surtout si je tiendrai la route face à cinq colosses.

Je me précipitai vers ma chambre et et à l'aide de la clé que j'avais dans la poche je fermai la porte à double tours et mis tout ce que je pu devant celle ci afin d'empêcher mes assaillants de me poursuivre.

Leurs poings violents et le rassemblement de leur affreux cris vinrent se poser sur la porte en bois comme une affreuse mélodie dans les films d'horreur, l'atmosphère se fut de plus en plus oppressante et mon pauvre coeur menacé d'exploser.

Ma mémoire se rappela de tous les moments passés comme si ma dernière heure avait sonné. Je me rappelais vaguement des dernières paroles de mes parents avant qu'ils prennent ce fichu avion. "Ton passé ainsi que ta famille de tuera, Charlie" Pourquoi ces paroles si déchirantes et douces à la fois vinrent résonner dans mon esprit en boucle comme un vieux disque raillé.

En analysant bien la phrase, je remarquais que peut être ma vie tout entière n'était qu'un vaste tissu de mensonge et que seuls mes sentiments et moi même étaient réels dans tout ça.

Mais alors qui étaient réelement mes parents?

Je repris vite mes esprits, à cause d'un grand "boom" qui retentissait dans toute la pièce, je levai mes yeux vers la porte et aperçu une énorme entaille ressemblant étrangement à une hache.

La porte qui était désormais totalement amochée laissa paraître un grand brun bouclé qui je devinais très rapidement était Harry. Cependant il était calme limite trop calme. Il s'agenouilla devant moi tel un père pour gronder son enfant m'attrapa le menton, souleva ma tête jusqu'à que je puisse apercevoir ses yeux émeraudes. Je ne voulais à vrai dire pas du tout le regarder parce que j'étais tout simplement terrifiée par lui, par ses actes et son regard de psychopathe mais aussi parce que je le déteste je le déteste plus que Zayn, je le déteste d'avoir joué de moi, je le déteste de m'avoir fourré dans ce merdier, je le déteste d'être si perturbant et je me déteste tout simplement d'être tombée dans sa toile. Tel un insecte coincé pour toujours dans une toile d'araignée.

Il me regarda avec son regard supérieur, il était plein de fierté et savait très bien qui dominé qui.
Il approcha ses lèvres de mes oreilles et écrasa son souffle chaud contre celles ci tout en disant avec un grand sourir.

-Tu ne peux tout simplement pas gagner.

Mon corps tout entier se crispa, des bouffées de chaleur se baladaient dans tout mon être et mes mains devinrent vite moites. Mais le bouclé ne s'arrêta pas la, il me releva de sa force et me tira de force vers la pièce que je n'avais encore jamais vu, la cave.

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Voici le chapitre !! Enfin aha. Je m'excuse de cette longue absence mais les cours et tout ça ne me laisse pas forcément le temps d'écrire mais je vous assure qu'il y aura toujours une suite et que je ne vais pas vous laisser comme ça sans rien !!!

EmpriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant