Salut. C'est moi, Sophie, Sofi, Soph, Roxane, Bonnie. Appelle moi comme tu veux, tant que tu vois qui je suis. Je suis ton amie, ton âme soeur, ton admiratrice, ta camarade, ton toi, je t'appartiens. Oh, je suis tienne, entièrement, corps, âme, esprit, tout, tout, toute ma biologie. Je sais pas ce que je fais, je sais pas qui je suis. Je cours en rentrant chez moi, je respire l'air goulûment en pensant à toi, car mon coeur s'affole, rigole, me force à respirer avant qu'il ne soit trop tard - une force, un pouvoir -, je continue, encore, à respirer tandis que je pense à toi, à essayer de me raisonner, de dématérialiser mes sentiments et émotions, de me dire que ce n'est pas possible, que je n'ai pas le droit de ressentir ça, que c'est interdit, que je n'en peux plus, que mon coeur est déjà en cendres mais il parvient à aimer, il parvient à se recoller avec une pâte grasse qui donne un tout gluant mais vivant, battant, terne, un amas de cendres souillées lâchant de temps à autre des gouttes de sang noir.
Je ne sais plus ce que je dis. Je suis désolée je ne voulais pas de ça putain je sais ça se fait pas. Les virgules se perdent dans ma vie alors que c'est les virgules qui sont importantes car elles montrent la pause. L'arrêt subite et passage à autre chose comme un battement comme un éternel nouveau. Comme l'éternel renouveau de mes sentiments. Comme l'éternel renouveau de mon amour. Ah non mon amour reste pareil intact intact encore et toujours intact il bouge pas il attend il patiente il inspire il stresse puis rien le vide. Il s'amplifie encore encore à la limite du possible à la limite des étoiles mais non il continue envahit ma galaxie mon monde mon univers mon corps mon tout mon intouchable. Et mon coeur continue de battre.
Mais il bat encore et il bat de plus en plus et moi je panique je perds mes mots je perds le flux je perds le cours je ne sais plus quoi faire le deviens folle folle folle Amoureuse oui l'amour non on dit l'Amour avec un grand A car c'est tellement important tellement grand gros beau doux dur froid chaud très chaud brûlant surtout quand je pense à ta peau tes lèvres tes cheveux tes longs cheveux qu'est ce que c'est magique de penser à toi de t'imaginer dans mes bras j'en peux plus tu n'es pas mienne tu n'es rien rien t'existes plus t'adores plus t'aimes plus t'es plus mais pourtant je te vois encore et encore tout le temps là à rire sourire pleurer trembler VIVRE et puis les points se perdent je m'arrête plus il n'y a plus de points la liberté je suis enfin libre je parle je parle ça va vite je ne comprends rien ça crie dans ma tête ça hurle ça tape ça cogne ça brise mais tu continues d'être là comment ta personne peut être aussi présente toujours là à perturber les fluides à perturber mon solide et intouchable pourquoi on met qu'un grand A à l'Amour il en faudrait plusieurs tellement il est important l'AAAAAAAmour crions le hurlons le il est là toujours là dans nos coeurs dans nos âmes tous ensemble on est là on se tient l'AAAAAAAmour se tient il nous lie nous conseille nous désillusionne et pourtant on continue à l'aimer cet AAAAAAmour parce que qu'est ce que ce serait terne sans lui
Puis les accents se perdent j en peux plus je parle plus mais qu est ce c est encore plus libre comme ca on est libres on a plus de retenue on parle encore et encore et je peux crier ma haine ma peine au ciel a ce ciel sans etoiles parce que les etoiles sont parties les etoiles se sont enfouies au plus profond de la noirceur de l AAAAAAAmour qui n en peux plus il me tient encore il penetre en moi plus profondement il me succionne il me suce il m enleve mon identite ma pensee ma subjectivite et je pense et je pense a toi dans tes bras je suis folle n est ce pas
je
perds
le
controle
je
respire
plus
ah
que
c
est
beau
de
t
aimer
regarde
s
il
te
plait
regarde
co
m
je
t
aime
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Plonger dans l'oubli les pensées pessimistes
SpiritualJe ne classe pas les écrits dans l'ordre chronologique, mais en fonction de leur type. En effet, dans un premier temps se situent les nouvelles, bien élaborées, puis il y a les écris divers, expériences littéraires que je fais. Tout déferle d'un cou...