L'ancre est jetée, arrimée, coincée dans les beaux coraux d'eau froide. Qui sont à présent détruits.
Toute la beauté de l'âme m'a été enlevée par des bateaux de pêche qui cherchaient non plus des poissons, mais toute once de vie m'appartenant.
Je regarde des fois autour de moi et je me dis :
Dans quelle vie je suis.
La superficialité des évènements m'entourant m'implose.
J'essaye de me mouler dans la société, sans y voir d'intérêt.
J'ai toujours voulu être artiste. Je n'ai juste pas les compétences pour cela.
Je suis contrainte d'étudier une passion, mais pas la passion.
J'aime éperdument une personne n'existant que dans les fléaux de mon âme sifflante.
J'aime, j'aime, j'aime ce qui m'entoure.
Mais ce qui m'entoure est tout simplement l'ancre, qui, une fois jetée, détruit mes coraux de beauté.
Sans famille, sans pilier, j'avance à reculons dans ma paranoïa de plus en plus accentuée. J'ai peur.
La peur de la mort me tord les tripes mais mes bras tendus vers elle adoucit ma peine. Nous sommes rien pour contrer la mort.
Nous sommes rien pour nous battre.
Nous sommes rien pour détruire.
Nous sommes rien.
Je laisse à présent fondre ma loghorrée dans l'oubli et l'ignorance de ce monde.
Car je ne suis rien pour demander l'amour.
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Plonger dans l'oubli les pensées pessimistes
SpiritualJe ne classe pas les écrits dans l'ordre chronologique, mais en fonction de leur type. En effet, dans un premier temps se situent les nouvelles, bien élaborées, puis il y a les écris divers, expériences littéraires que je fais. Tout déferle d'un cou...
