Deux .
Je ne savais pas, non je n'allais pas faire semblant de pas la voir. On commença à discuter...
-Non, demain je viendrai te voir et je te dirai bonjour et je traînerai avec toi.
-Je suis une seconde, et tu es un des plus beau première.
-Piouf, loin de là. Moi je viens en métro au bahut je ne viens pas en porche ou quoi, tu sais je m'en fous de ce que les autres pensent de moi.
-Même, je suis une seconde parmi tant d'autres.
-Oui, sauf que toi, tu es ma Anne-Victoire.Oui je sais, cette petite phrase peut paraître précipitée vu que ça faisait une heure qu'on se connaissait. Mais je l'aimais bien. On continua à parler une bonne partie de la journée, et de la soirée, elle s'endormit avant que je puisse lui dire bonne nuit.
Le lendemain matin, j'arrivais au lycée, je me mis à chercher Anne-Victoire. J'avais ni son nom de famille, ni sa classe, donc pour demander aux autres c'était un peu dur. Je sentis quelqu'un me tapoter l'épaule. Anne-Victoire !
Moi – Je te cherchais partout !
A-V – Je n'étais pas bien loin, je t'ai suivi presque partout !
Moi – Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?
A-V – Fuis moi, je te suis, suis-moi, je te fuis.
Moi - "Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le donnant qu'on l'acquiert."
A-V – Voltaire
Moi – la seule citation que je connais de lui.
A-V – Tu n'aimes pas la L.
Moi – Non, je n'aime pas les études.Avec Anne-Victoire je ne me comportais pas comme avec les autres, j'étais cultivé, alors que normalement j'emploie un lagunage assez familier, là j'arrivais à citer du Voltaire, à parler bien. Les premières heures de cours étaient longues, mais je dessinais, au fond de la salle tout seul à ma table. Je passais des heures à dessiner. La seule chose que j'aimais en L, c'était les arts.
A-V – Devine qui est !
Moi – Anne-Victoire, ta petite voix se reconnaît !
A-V – ha
Moi – Sois pas triste ma puce, on mange ensemble ? Je te propose Subway !J'étais bien avec cette fille, elle me calmait. J'avais le bac de Français, littérature et science dans un mois mais ça ne me préoccupait pas. Je devenais heureux, sensation étrange, je crois que je n'avais jamais été aussi comblé.
Les semaines passaient, vite, tellement que j'en suis arrivé à une semaine du bac. Je passais ma vie avec Anne-Victoire, je crois qu'on était ensemble. On passait de bons moments ensemble, on avait fait 3 musées ensemble, c'était notre passion commune.
J'ai réussi mon bac de Français et celui de littérature à ma grande surprise j'avais obtenu de bonnes notes. Je fêtais ça comme il se doit avec les potes ! Anne-Victoire n'était pas très fêtée, je n'en avais pas parlé à mes parents, et les siens non plus n'étaient pas au courant. Quand on se voyait, on allait dans le parc, ou vers un musée. Jamais dans un endroit clos. Je n'avais jamais pensé à coucher avec cette fille, alors que d'habitude c'était la première chose qui me venant à l'esprit.La première semaine de juillet, fini tous les bacs, cours et autre chose. Mes parents étaient partis en vacances, j'ai proposé à Anne-Victoire de passer la semaine chez moi. Elle accepta, j'étais content.
Moi – Je suis heureux qu'on passe cette semaine ensemble !
A-V – Moi aussi, on est tranquille ici.
Moi – les voisins sont justes chiant. Je ne peux pas faire de soirée ça les dérange trop.
A-V – Je vois, ils doivent te prendre pour une racaille de cité vue comment t'es habillé des fois !
Moi – Je m'habille comme une merde c'est ça.
A-V – Oui mon chéri !Je lui sautai dessus elle tomba sur le canapé et là il y eut le regard comme dans les films, le regard qui veut tout dire. Et je vous laisse imaginer la suite. Anne-Victoire ne l'avait jamais fait, elle me l'avait déjà dit, il y a longtemps, c'est aussi pour ça qu'on a attendu. Mais c'était bien d'attendre.
Moi – On fait quoi cette après-midi.
A-V – Je ne sais pas...
Moi – Shopping à la défense ça te tente.
A-V – Tu sais parler aux femmes chéri !Le shopping ce n'est pas mon trucs favori, mais je savais qu'elle aimait bien j'allais lui faire plaisir. Tu me donnais mon Starbucks, c'était bon j'étais détendu. Elle fit plein de boutiques elle avait plein de sacs, elle était heureuse. Donc j'étais heureux
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Valentin ou la vie d'un père à 17 ans
De TodoChronique crée en mai 2013, sous le nom de "A 16 ans, je suis déjà père" réuni plus de 3000 lecteurs sur facebook. Valentin est un jeune de 16 ans, il profite de la vie à travers l'alcool, les filles, et aime bien répondre non. Puis un jour il va r...