P R E M I E R

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Jung Kook debout. Aller, Sebastian va t'emmener au lycée. Aller.


Il faut toujours que mamanme réveil de cette façon. Ouvrir les rideaux en grand, mettre duBeethoven à fond dans l'appartement, réveiller tout le monde etlaisse Papa mon chien monter sur mon lit. C'est génial pour biendébuter la journée. Notez l'ironie. Je me lève alors et regarde mamère en soupirant. Elle a encore bu, ça se voit aux traits de sonvisage fatigués, ses cernes formant des poches sous ses petitesbilles oculaires, son corps maigre et plein de bleus se traînantdans l'appartement, et encore ses cheveux bruns en pagaille sur satête. En claire, on sait ce qu'elle a fait hier soir : wisky,baise, vin, insomnie. Voilà le quotidien de ma mère. N'est-ce pasmagnifique pour une femme de trente huit ans.

Traînant des pieds, je medirige vers la cuisine, où l'odeur du bouillon anti-gueule-de-boisrègne, mon bol de riz attendant que je le mange. Je m'assoie alorsà la table de la cuisine, seul, attendant que mon père ne dègnesortir de la chambre.


Min Ah ! Viens ici !


Ma mère, qui jusqu'àprésent était assise sur le comptoir de la cuisine à se grillerune cigarette, soupire et va alors dans la chambre, le pas traînant.Je peux voir à son visage qu'elle n'a aucune envie d'aller le voir.Pourtant elle y va. Elle aurait simplement pu dire non et continuerce qu'elle faisait, mais non, il faut toujours qu'elle soit soumise àlui, comme une chienne à son maître.

Mon petit déjeuné avalé,je me lève et débarrasse ma table avant d'aller dans ma chambre,mais sur mon chemin j'entends quelque chose de pas net. Il n'y apas un bruit, pas un son ne sort de la chambre de mes parents.D'habitude ce ne sont que des gémissements ou des bruit de coups, làrien. Pas un gémissement de ma mère, pas un grognement de mon père,pas de hurlements. Bizarre. J'entre-ouvre doucement la porte etdécouvre mon père, assit sur le lit, seul, une ceinture à la main.Pourtant la ceinture n'a rien, pas de trace de sang, pas de marques.Et mon père à l'air.. évasif.


Où est maman ?


Il se tourne vers moi etpenche la tête sur le côté, ses yeux sombres me dévisageant commesi je n'était qu'un simple fantôme, ou un mannequin de cire. Il selève et m'attrape par le col pour me jeter sur le lit et me regarderen se mettant sur moi. Je le regarde, la peur commençant doucement àme prendre aux tripes. Que va-t-il m'arriver cette fois ? Je nesais, je verrai bien. Il me dévisage encore, ses prunelles venantpercer les miennes. Avec sa main droite il baisse doucement monpantalon de pyjama, et passe sa main sur mon entre-jambe. Sans riendire, mon souffle coupé, je ferme les yeux et tourne la tête sur lecôté pour ne pas lui laisser le plaisir de voir mon visage pendantqu'il me fait encore subir ce qu'il n'a pas pu donner à ma mère.


Tu n'iras encore pas en cours aujourd'hui Kookie, non tu vas rester à la maison, avant papa et maman, hein ?


Rien qu'au timbre de sa voixj'entends qu'il me prépare quelque chose de malsain, quelque chosequi n'est pas quelque chose de bon pour un ado de mon âge. Il passesa main gauche dans mes cheveux noirs et sourit en tirant légèrementdessus. J'ai mal, j'ai mal au crâne car il tire trop fort, j'ai malau sexe qui commence à durcir contre mon gré, je commence à avoirla tête qui tourne. Où est maman ? Maman, pitié viensm'aider. Pourquoi n'est-elle pas là ? Pourquoin'intervient-elle pas ? Je suis encore seul. Je ferme les yeux,et alors qu'il descend doucement mes vêtements, mon boxer, mon sexese trouvant à présent à sa porter. Je n'ai pas envie. Pas envie debander, pas envie de gémir à ses caresses, pas envie de ressentirle moindre plaisir à ce qu'il me fait, à ses lèvres sur mon sexe,sa langue traînant le long de mon bâton de chaire. Pourtant c'estce que je fais. Mais je garde les yeux fermés, je m'imagine avecG-Dragon, je m'imaginer ailleurs, sur un nuage. Ailleurs.

D O L L H O U S EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant