H U I T I E M E

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Je le regarde, surpris. Il vient dem'appeler Kookie.. Chose que je ne supporte pas. Il n'a aucune droitsur moi, et n'a sûrement nullement le droit de m'appeler ainsi. Maisje ne peux pas le frapper, ni même lui hurler dessus, il est saoulet ce ne serait pas raisonnable, il agit sous l'effet de l'alcool. Ilne doit pas le penser, enfin j'espère.. Que fait-il ici le soir deNoël ? N'a-t-il pas de famille à aller voir ? Je leregarde alors et m'agenouille en face de lui. Il n'a pas l'air enbonne forme, et il n'a pas non plus l'air sobre. Je pose mes mainssur son genoux relevé et m'approche. C'est horrible comme il sentl'alcool ! Ça me donne envie de vomir. Il est une heure dumatin et me voilà entrain d'aider le mec que je déteste à serelever pour le rentrer dans mon appartement. Si mes voisins voientça ils vont penser des choses bizarres. Je le rentre alors qu'ils'appuie sur moi et m'affale sur le canapé, avec lui. Il soupire etse laisse glisser au sol. Je souffle et le relève pour l'asseoircorrectement sur le canapé. Il ne fait aucune effort putain. Je vaisle cogner sérieux. Il soupire et Bok Gil, qui était jusqu'àprésent assise sur la table basse s'en va en courant jusqu'à lachambre. Moi qui voulait passer le reste de ma soirée avec ellec'est raté. Il faut toujours qu'il gâche tout.


Aish Kookie.. Mon Kookie.


Je serre la mâchoire pour ne pasm'énerver. Il est sous l'effet de l'alcool, il ne le pense pas. Ilne m'appelle pas comme ça de plein grès. Non, il n'est pas luimême. Je le regarde et soupire en me levant pour aller lui chercherde quoi calmer l'alcool qui monte en lui, un verre d'eau. Je medirige alors vers la cuisine et remplis un verre d'eau pour ensuiterevenir et le lui tendre. Il bois une gorgée en me regardant etsourit. Pourquoi sourit-il encore ? Qui-y-a-t-il de drôleexactement ? Rien. Il est entrain de gâcher mon Noël.


Tu sais, tu es trop naïf.


Je ne répond pas et lève les yeux auciel. Je suis trop naïf je sais, pas la peine de me le rappelercomme ça. On en a la preuve ici que je suis naïf.


Je ne sais même pas pourquoi je suis venu te parler eheh. J'en sais rien. C'est comme si toi et moi nous étions des aimants et qu'on avait été attirés l'un à l'autre.

Je n'ai pas été attiré par toi. Dis-je en soufflant.


Il se retourne vers moi et pointe sondoigt vers moi en lâchant un hoquet. Génial.. Maintenant il a lehoquet, on aurait tout eut. Il dit de la merde et hoquette,magnifique.


Tu- hic- mens.

Non je ne mens pas, fous-moi la paix.

Je suis sûr que- hic- tu m'aimes.

Je te hais, ça te va ?

Moi je t'aime.


Je me retourne vers lui avec de grosyeux, les sourcils froncés. Quoi ? Et puis quoi encore ?S'il m'aimait il ne me traiterait pas comme ça, puis il est bourré,ça ne veut rien dire, tout ce qu'il peut dire n'est pas rationnel.


Je t'aime mais je n'ai pas le droit de te faire ça.

D O L L H O U S EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant