Comment te sens-tu ? Me demande alors Tae Hyung en me regardant.
Je vais bien..
Je trouve que te faire sortir demain est bien trop tôt.
Je suis là depuis hier et j'ai l'impression d'étouffer, je dois sortir de là.
Et je ne dis pas n'importe quoi. YoonGiest partit ce matin et je me fait déjà chier. Je regarde alors monami, les yeux emplis de larmes qui ne demandent qu'à perler etcouler le long de mes faibles joues pâles. Je ne sais pas ce qu'ilse passe, j'ignore pourquoi d'un coup mon cœur se serre en pensant àYoonGi, je ne sais pas pourquoi je deviens encore si faible. Je nesais pas pourquoi j'ai envie d'exploser, de partir loin, de hurler,de pleurer, de me libérer de ces chaînes ridicules qui meretiennent à lui. J'ai beau l'aimer, je n'aime pas Suga. J'aimeYoonGi, pas Suga. Malheureusement, il est plus souvent Suga queYoonGi. Comme ce matin, où il m'a repoussé lorsque je l'aiembrassé. Ça fait mal, ça fait tellement mal lorsque la personneque tu croit aimé te repousse. Surtout qu'il dit qu'il m'aime, maism'aime-t-il en YoonGi, ou en Suga ? Ou m'aime-t-il simplementréellement ? Je ne sais pas. Et ça me tue d'aimer quelqu'unqui ne prend pas mes sentiments en compte. Ça ne fait que deux jourset je regrette déjà de m'être avoué l'aimer, parce que maintenantque je le sais, je souffre encore plus. C'était bien mieux de nier,de m'en foutre, d'être en colère, et de le détester simplement.
Depuis quelque temps je cherche untravail. Ayant eut mon diplôme et étant étudiant à la fac, jedevrais aussi me trouver un job à temps partiel pour arrondir mesfins de mois et me faire un peu d'argent de poche. Mais le problèmeest que je n'ai aucune compétence, nul part. Je viens de sortir dulycée, et j'ai beau être en fac d'anglais, ça ne m'aide pas àgrand chose pour le moment. Alors je me retrouve là, assit sur moncanapé, en pyjama à carreaux, sur mon ordinateur pour trouver unjob de potable. Mais rien, toujours rien, encore rien. Ça m'agace etje râle tout seul dans mon coin en soupirant. Je m'allonge alors surmon canapé après avoir posé mon ordinateur sur la table basse etferme les yeux en posant mon avant-bras sur mon front. Doucement mesyeux se ferment et je laisse mes pensées divaguer sur tout ce quej'ai pu vivre jusqu'à présent. Les viols de mon père, ma mère quibois, le départ de Maman, la rencontre de Suga, la mort de Jin, larencontre de Nam Jun, YoonGi, Ho Seok, Bok Gil. Et je dérive petit àpetit sur le baiser échangé avec YoonGi, le tout premier, le seulet l'unique, le plus beau, le plus doux. Je me rappelle de mon cœurqui bat la chamade, de ses mains sur moi, de son corps contre lemiens, de ses lèvres contre les miennes, de la timidité de mesgestes, de son cœur battant à tout rompre. Je me souvient de tout,et mes lèvres ses pincent à ce souvenir. Je me relève en secouantla tête, il ne faut pas que je pense à lui. Aish ! Je prendmon téléphone pour voir si j'ai des notifications sur la fictionque je suis entrain d'écrire, et tombe sur mon journal d'appel. Jetombe alors sur le numéro de YoonGi. C'est alors son numéro ?Je l'enregistre et ferme mon téléphone, les sourcils froncés enrepensant aux événements passés. Quelqu'un a volontairementenfermé YoonGi dans le conteneur, mais qui ? Je vois pas quipourrait lui faire ça. Remarque, je ne connais pratiquement rien delui, alors que lui il connaît la plupart de la mienne.
_Je marche dans cette même prairie, lamême que dans tous mes rêves en ce moment. Cette prairie au milieude la forêt, des violettes poussant en masses par endroit. Le soleilbrille doucement et je m'allonge dans l'herbe verte. Je regarde lesoleil, puis d'un coup le ciel se couvre et les nuages viennent lecacher. Je fronce les sourcils en soupirant et aperçois alors Jinvenir vers moi. Je m'assoie et le regarde, surpris, tandis qu'ils'assoit à en face de moi et qu'il prend mes mains, un sourire surle visage.
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D O L L H O U S E
Teen Fiction| bangtan boys - jeon jung kook & min yoongi | f r e n c h +15 Cette fiction peut contenir des scènes violentes et des scènes de sexe entre deux hommes. Donc âmes sensibles s'abstenir. Merci de respecter mon travail. C'est une fiction tout droit sor...