IV

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«Je n'ai qu'à rentrer dans cette hôtel, dormir et ressortir tranquillement ! Ça dois pas être compliqué ! »

Asuna chercha du regard un moyens d'entrer, et elle trouva ce qu'elle voulait : une porte sur le côté du bâtiment, enfoncée dans une ruelle adjacente. Ça devait être l'entrée de service. Elle s'en approcha, fronçant le nez à la vue et l'odeur des bennes à ordure qui trônaient non loin. Elle voulut tester la poignée mais celle-ci se tourna avant qu'elle n'ai pus la toucher. Asuna se précipita derrière une poubelle. Juste à temps : un homme sorti par la porte, un sac à la main. Il paraissait pressé, et regagna rapidement la rue. Un employé en fin de service ? Asuna regarda sa montre : il était déjà près de 19h. Puis, ce rendant conte que la porte se refermait doucement, elle sorti de sa cachette et se dépêcha de la retenir. Quelle chance ! Elle entra donc, et vit devant elle un couloir avec une enfilade de porte identique. "Des chambres. Je vais en prendre une près d'ici, comme ça j'aurais une sortie proche au cas où..." Elle s'aventura dans le couloir, et son regard se porta sur une porte en particulier. La porte de la chambre numéro 24, où il y avait une petite étiquette collée : "chambre réservé pour dimanche"
Tant mieux, on était samedi ! Si elle occupait celle-là, personne ne la dérangerait ! Elle entra. La chambre, ou plutôt la suite numéro 24 n'avait rien d'extraordinaire, du moins pour Asuna. Elle était composée de 3 pièces, une chambre, un séjour et une salle de bain. Asuna décida de ne pas trop s'étaler, au cas où elle devait partir précipitamment. Elle se rendis à la salle de bain, assez grande, et pris se doucha dans une douche de la taille d'une baignoire. Mais rien d'inhabituel, pour Asuna. Ceci fait, et s'habilla avc des habits de rechange qu'elle avait toujours dans son sac, un simple slim et un T-shirt, et elle s'allongea dans le double lit moelleux, et laissa son esprit vagabondé.

Cette journée avait été mémorable, forte en émotions. D'abord son arrivée à Séoul, cette ville qu'elle détestait, sa rencontre avec la vieille folle à l'appartement puant. Puis quand elle a apprit qu'elle n'avait plus d'argent, elle s'est senti démuni pour la première fois de sa vie. Le comportement de l'hôtesse et du majordome l'avait profondément choquée. Jamais elle n'avait été traitée comme ça ! Elle, qui avait toujours été privilégiée, qui attirait tout les regard dès qu'elle entrait dans une pièce, qui inspirait le respect en un seul regard. Elle avait été méprisée. Méprisée par cette moins que rien d'hôtesse. Et puis, ô mon dieu ! Elle s'était cachée derrière une poubelle. Une poubelle ! Jamais elle n'en avait approché de sa vie, elle voilà qu'elle se cachait derrière ! Asuna gémit, et enfonça un coussin sur son visage. Comment allait t'elle vivre avec sa sur la conscience ? Comment allait elle pouvoir à nouveau poser devant les journalistes avides de sa beauté, alors qu'elle s'était cachée derrière une poubelle et qu'elle était contrainte à rentrer par effraction dans un hôtel pour dormir ? Elle se retourna dans son lit, le cousin en dessous d'elle, et frappa dedans de toute ses force, encore et encore, jusqu'à s'écrouler de fatigue et de s'endormir.

∞∞∞

Asuna fut réveiller par un cris étouffé. Maugréant contre celui ou celle qui l'avait réveillé, elle se leva, se frotta le visage de ses mains et se retrouva nez à nez avec... Une femme de ménage.
Du moins, elle devait être une femme de ménage car elle était vêtue d'une blouse immaculée, et trainait un chariot remplit de matériels divers. Elle regardait Asuna d'un air surpris, et cria à nouveau. La jeune femme prise en faute, tenta de la faire taire par des mouvements, puis en plaçant sa main sur sa bouche. Mais la femme se dégagea, et continuait à crier. Alors Asuna s'écarta d'elle, saisis sa veste et l'enfila en toute hâte. Elle voulut prendre son sac, mais déjà deux hommes type garde du corps accoururent. Il entrèrent dans la pièce et comprirent la situation. L'un d'eux bloquait la porte, tendis que l'autre se jetait sur elle. Il l'attrapa, la tenant fermement par les bras. L'autre s'avança dans la pièce, saisit le sac de la jeune femme et le tendis à celui qui la tenait. Quand il la lâcha d'une main pour prendre le sac, Asuna en profita pour ce dégager. Elle saisit son sac par une hanse et tira, mais l'homme le tenais. "Tant pis" Elle s'élança en courant dans la pièce, se glissa sous le bras d'un des hommes, remonta le long du couloir et ouvris la porte qui menait à la ruelle. Asuna respira un grand coup l'air frais du matin, puis courus à perdre haleine, sortant de la ruelle, traversant la rue principale. Néanmoins, les deux sauvages la suivait de près. Elle continuait à courir, comme elle n'avait jamais couru, et comme elle ne pensait pas avoir à courir un jour, enchaînant les rue et les ruelles inconnues, suivant son instinct. Mais bien sur, elle ne tarda pas à perdre totalement ses repères, et ses poursuivants la coursaient, gagnaient même quelques mètres à chaque tournant de rue. "Mais pourquoi est ce qu'ils s'entêtent à ce point ? Je suis si importantes pour eux ? C'est bon, c'est pas la mort ce que j'ai fait !"
Continuant à courir, Asuna commençait sérieusement à fatiguer. De plus, sans sac, elle ne pouvait pas appeller à l'aide. Ni appeller tout court.Soudain, au détour d'une rue, elle vit une foule assez dense qui hurlait. "C'est quoi ce truc ?" Mais Asuna en fit un avantage, car elle courus et se pressa à l'intérieur de la foule, poussant et tirant les gens pour qu'ils l'encerclent. "Voilà. Comme ça ils vont me chercher, et je pourrais partir discrètement." Elle continua donc à avancer dans la masse de gens qui hurlait puis la regardait d'un regard noir. Alors, elle en vit le bout. Elle sorti de cette enfer, et commença à courir pour distancer encore plus ses assaillants, quand...
BAAMM
Asuna avait heurté quelque chose de dur, assez haut. À genoux à cause du choc, elle releva la tête, et vis un coréen "bah bien sur, je suis en Corée !" qui la regardait d'un air interrogateur. Il portait une casquette qui cachait à moitié son visage, et un sweat blanc assez large. Elle croisa son regard, quand soudain elle se sentis saisis par les bras et les épaules. "Et merde, c'est les deux abrutis qui m'on rattrapés" Alors, elle fit quelque chose qu'elle n'avait encore jamais fait. Elle regarda l'inconnu avec de grands yeux implorant. Celui-ci ne fit rien, il continuait à la regarder bizarrement. Asuna porta son attention sur les autres personnes autour de lui. Il y avait 6 autres garçons, qui paraissaient assez jeunes. Ils la regardaient tous avec le même aire surpris et embêté. Mais ils ne faisaient rien, et les deux majordomes commençaient la la tirer en arrière. Asuna commença à se débattre, mais ils tenaient bon.
«S'il vous plait...»
Les paroles franchirent seules la barrière de sa bouche. Quand elle se rendit conte qu'elle avait dis ça, elle se gifla intérieurement. "Putain, Asuna, depuis quand tu supplis les gens ? Jamais je ne me suis autant rabaissée" Toujours à genoux, elle regarda plus autours d'elle. Et elle vis que toute la foule qu'elle avait traversée la regardait en silence. Et elle compris. "Eh merde !" La foule était là pour eux. Les 7 mecs qui la dévisagaient. Le mec dans qui elle était rentrée. Mais elle s'en foutait, elle ne voulait qu'une chose : ne pas être entre les mains des gens de l'hôtel. Même si, pour cela, elle devait renoncer à sa fierté, elle voulait fuir. Alors, continuant à se débattre, elle regarda ces 7 individus qui restaient, là, silencieux à la regarder souffrir.
«Aidez moi. S'il vous plait. Ne les laissez pas m'enlever !»
Et enfin, elle vit dans leurs yeux de la compréhension.

∞∞∞

Et voilà le chapitre 4 ! Enfin un peut d'action ! Celui là n'arrive pas en retard au moins ^^
Ma proposition pour un beta lecteur tiens toujours >< *celle qui écrit des fictions en étant disléxique --"*
J'espère que ce chapitre vous a plus et à bientôt !

Kiss ∞

[iKON] EnsembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant