Peut-être.

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«Bébé je suis rentré!»

Je me précipite dans le salon où il est en train d'enlever ses chaussures. Il relève la tête et je cours dans ses bras. Je hume son odeur.

«Je suis fière de toi mon ange.», dis-je en l'embrassant.
«J'ai pensé à toi mon amour, et j'ai marqué, c'était pour nos 3 ans. D'ailleurs...», il sort un énorme bouquet de roses, «C'est nos 3 ans aujourd'hui alors, je t'invite au resto, vas te préparer dépêche, je vais dans la deuxième salle de bain.»
«Merci, merci, merci mon cœur.»

Je lui donne un dernier baiser et je file me préparer.

***

Je finis mon maquillage, un coup de parfum et le tour est joué.
Je descend les escaliers en tenant ma robe, je ne veux pas la déchirer ou même tomber à cause de sa longueur. Arrivée au bas des escaliers je vois l'amour de ma vie assis sur le canapé en smoking. Il est tellement beau, et il est mien.

«C'est bon je suis prête.», il relève la tête de son smartphone et il fait les gros yeux.
«Woah.», il se lève et s'avance vers moi. Il me tend sa main et me fait tourner, «Tu es magnifique.»
«Merci.», il se penche et m'embrasse.
«On y va?»
«Je te suis.»

Il me prends la main en souriant et nous sortons de notre maison direction le restaurant.

***

«Et tu te rappelles le jour où nous nous sommes rencontrés?»
«Comme si c'était hier. Je suis arrivé chez Ney et j'ai vu rien que par ta tête que tu n'aimais pas les rendez-vous arrangés, mais tu voulais faire plaisir à ta meilleure amie et moi ça me dérangeait pas trop, Neymar m'avait dit que l'amie de sa sœur était jolie alors pourquoi pas. Tu portais une robe blanche, tu étais tellement belle dedans. Puis tu t'es levée quand je suis arrivée et tu as fais une tête que je ne saurai reproduire et tu as souris. Tu sais ce sourire timide que tu fais à chaque fois que tu es gênée. Je t'ai trouvé magnifique. On s'est dit bonjour et Rafa' et Junior sont partis. On s'est installés sur la terrasse et nous avons parlés. Pendant des heures, on refaisait le monde. Je croyais pas au coup de foudre mais maintenant c'est évident. Je t'aime, plus que tout au monde.»

Je suis en larmes, c'est la plus belle déclaration qu'on m'est faite. Je me lève, m'avance vers lui, et l'embrasse avec tout l'amour que j'ai. Je suis éperdument amoureuse de cette homme et ce je crois depuis le premier jour où je l'ai rencontré. C'est fou de trouver quelqu'un qui vous comprends aussi bien. Je souhaite cela à tout le monde.

«Je paye, et on va se balader sur la falaise?»

Je hoche la tête et nous nous dirigeons vers le comptoir pour payer. Il paye toujours nos restaurants, toujours, alors maintenant je ne dis plus rien, je suis habituée. Il paye et j'essaye de ne pas faire attention au regard insistant que fait l'employée derrière sa caisse. Il est à moi. Quand nous partons il lui adresse un sourire et la remercie. On sort du restaurant et je suis quelque peu renfrognée. Jalousie, presque comme une obsession. J'ai toujours peur qu'on me le vole mais en même temps je sais qu'il est mien. Ce sentiment est tellement bizarre et désagréable. Dehors une brise m'oblige à remettre mon manteau mais il fait bon quand même et le soleil se couche. Barcelone a toujours été magnifique au couché du soleil. Nous commençons notre ballade sur les rochers tranquillement.

«J'aime pas quand on te regarde comme ça.», je commence subitement.
«Tu es jalouse?», il me demande, étonné.
«J'avoue que des fois ça me tape sur le système.», il s'arrête et je me tourne vers lui, il prend ma main.
«Mon amour, tu n'as aucune raison d'être jalouse. Tu es la seule femme à mes yeux, la plus belle, la plus époustouflante. Je ne vois personne d'autre. Je t'aime, toi et seulement toi.»

Il s'avance et m'embrasse, je me recule un peu. Il intensifie le baiser alors je recule encore. Je suis totalement concentrée dans ce baiser. Je l'aime. Je recule encore sans en être consciente. Et là, tout va vite. Trop vite. Je ne vois plus rien, ne ressens plus.

Point de vue Marc.

Je sens un vide. Le baiser était si puissant et là le vide. J'ouvre les yeux et je suis effrayé. Ma femme a disparue et je remarque que je suis proche du bord, trop proche. J'ai peur de regarder vers le bas. Je suis bien obligé de le faire. La scène qui s'offre à moi est horrible. Ma femme est quelques mètres plus loin, gisant sur les pierres du sang sort de sa tête. J'arrache mon portable de ma poche, et j'ai de la difficulté à composer le numéro du aux larmes.
Les urgences décrochent et j'ai du mal à parler mais ils comprennent et je pris pour qu'il ne soit pas trop tard. Je cris son prénom, je suis au bord de la falaise et je cris à m'en arracher les poumons. Elle ne peut me faire ça, j'ai besoin d'elle. Putain Lilou, reste, je t'en supplie.
Les urgences sont là, ils essayent tant bien que mal de la ramener sur le sol. Ils y arrivent au bout de 2 minutes, les 2 minutes les plus longues de ma vie. Je monte dans le camion avec eux. Je pleure toute l'eau que j'ai dans mon corps. Ils essayent de la réanimer. Ils font toute sorte de chose mais je ne comprends pas. Je pleure encore, c'est de ma faute. Tout est de ma faute.
On arrive à l'hôpital et ils l'emmènent aussi vite que possible me laissant là, comme un con en pleurs. Je ne peux pas la suivre. Je le sais. Je m'effondre devant l'hôpital et comme si le ciel pouvait comprendre ma tristesse il se met à pleurer lui aussi. Je pleure sous la pluie. Je cris encore. Je ne peu la perdre, pas maintenant, jamais. Quelqu'un vient me chercher. Je ne sais pas qui sait, une femme je pense. Elle me dit de rentrer. Que ce n'est pas prudent. Je l'écoute, il faut que je sois là pour Lilou. Je rentre dans l'hôpital avec du mal. Je suis affaibli. La tristesse a pris possession de mon corps.

***

J'attends pendant ce qui me semble des années, et un médecin à la mine triste s'approche de moi. Je me lève et il commence à parler.

«Monsieur... Je suis désolé.», les larmes montent, «On a fait tout ce qu'on a pu mais votre fiancée et dans le coma... Elle a subi une hémorragie interne et ne nous savons pas si elle se réveillera un jour...»

Je m'écroule. Mon monde s'écroule.

«Désolé de vous posez cette question, mais saviez vous que votre femme était enceinte?», je hoche la tête négativement, ne me dite pas que..., «Eh bien je suis désolé encore une fois mais elle a perdu le bébé.»

J'ai tué un être humain, je suis un monstre. Je ne mérite pas de vivre. Je pleure, encore et encore. Je n'arrive pas à m'arrêter.

«Voulez vous aller la voir?»

Je hoche la tête, je dois lui parler. Je dois voir son visage. Il nous conduit dans un ascenseur et dans des couloirs que je ne remarque même pas, mes yeux sont beaucoup trop brouillés pour ça. Il ouvre une porte et me dit qu'il me laisse seul. Je relève la tête et elle est là, allongée sur ce lit tout blanc, dans cette salle toute blanche, le teint blanc lui aussi et reliée à pleins de machines. Je prends une chaise, et je la mets près d'elle pour m'assoir. Je prends sa main et je l'embrasse, des larmes coulent dessus.

«Hey mon ange. Je suis tellement désolé. Je t'en pris ne meurs pas. Je t'en supplie. Reste avec moi, j'ai besoin de toi pour vivre. Je suis désolé pour le bébé, je ne sais pas si tu étais au courant mais je suis désolé, j'ai tué notre enfant et je n'ai qu'une envie c'est de me tuer moi même mais je dois rester, oui je dois rester pour toi, peut-être qu'un jour tu te réveilleras.»

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Bon, Lilou est encore en tord! Aller la frapper mdrrr, je rigole bien attendue mais c'est une putain de sadique.😣💕

J'espère que vous aimez même si c'est super triste.😭

Aussi, allez faire un tour sur mes deux nouvelles fictions lemon, une avec Liam Payne des One Direction, Learn me everything, et l'autre avec Kévin Trapp, Marquinhos, Lucas et Verratt, Virginity game. 😏

Voilà voilà, bonne journée, jvm💘

Imagines Joueurs PSG.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant