Imagines Joueurs PSG.

Chieur professionel.

«Kévin arrête!», dis-je mais il continue de me tirer les cheveux, gentiment bien entendu mais ça m'agace, il adore me fait chier, «Putain Kévin t'es lourd! Je vais te frapper là!», il lâche instantanément mes cheveux et me regarde dans les yeux.
«Putain j'ai trop peur.», dit-il en prenant une voix et une posture assez féminine qui me font rire malgré moi.
«Arrête de te moquer.», je fais semblant de bouder.
«Mais nooon Clémence boude pas.», il me prend soudainement dans ses bras et bizarrement je me sens bien là.
«Allez tout le monde rentre!»

La prof de français nous appelle alors nous entrons dans la salle de classe. Nous sommes en îlot de quatre. Je suis à côté de Kévin, qui d'ailleurs va me faire chier toute l'heure, et devant nous se trouve ma meilleure amie Charlotte et Lucas un ami de Kévin et le mien aussi.
L'heure se passe dans la joie et la bonne humeur, nous rigolons beaucoup grâce aux blagues un peu nuls des deux garçons. Soudain quelque chose vient râper ma joue. Je regarde Lucas qui a un surligneur dans les mains. Je lui lance un regard assassin et j'attrape mon fluo rose pour essayer de lui peinturer le visage, ce que j'arrive arrive à faire à peine et quand je ramène mon bras à moi j'effleure le visage de Kévin. Il me regarde avec des gros yeux avant d'empoigner lui aussi un fluo et d'essayer de m'écrire dessus. Ça part alors en grosse bataille pour la fin de l'heure. On a vraiment l'air de gamins mais ça me rire puis nous savons être sérieux quand il faut. La sonnerie retentit dans tout le bâtiment nous informant que c'est l'heure de la pause. Charlotte et moi nous nous dirigeons vers la porte quand je vois Kévin dire quelque chose dans l'oreille de Lucas en nous regardant. Je fronce des sourcils. Je sais bien que je vais me tracasser pour rien encore. Nous attendons Romane (et ouais ça fait longtemps que je me suis pas mis dans un imagine) à l'extérieur de la classe. Elle arrive quelque seconde plus tard au bras de son amoureux, David (désolée j'étais obligée...). J'avoue que des fois ils me font envie. J'aimerais bien que ça soit comme ça avec Kév- Mais qu'est ce que je suis en train de dire moi? C'est juste mon pote. Nous descendons en bas en parlant de tout et de rien. Nous nous installons sur des bancs. Romane sur les genoux de David, moi à côté d'eux et Léo, le copain de Charlotte qui nous a rejoint, à côté de moi. Charlotte qui est d'ailleurs entre ses jambes. À ce moment je me sens vraiment bizarre. Comme si j'avais besoin de quelque chose en plus. Comme si j'avais besoin de lui. Depuis quelques jours je me pose des questions sur mes réels sentiments envers Kévin. Je me prends à le regarder pendant les cours. À rêver quelques fois de nous deux. Ou même à jalouser mes amies alors que je suis heureuse pour elle.

«On se sent pas trop seul?», Kévin est devant moi je ne l'avais même pas vu. Trop perchée dans mes pensées.
«Si un peu.», je ris en me levant pour me mettre à ses côtés.
«T'inquiète moi c'est pareil.», dit-il en donnant un coup de tête vers ses amis qui sont tous avec leurs copines.
«Tu viens à la sortie demain?»
«Non je peux pas, j'ai un rendez vous.»
«Oh merci dieu!», dis-je en levant les mains vers le ciel.
«Je suis sûr que je vais te manquer, arrête.»
«Non désolée Kév.»
«Même pas un tout petit peu?», dit-il en faisant une tête de chien battu.
«Non désolée.»

Mensonges.

***

\Appel téléphonique/

-Allô?
-Allô Charlotte?
-Oui! Ça va?
-Je sais pas...
-Comment ça?
-Bah depuis quelques jours c'est bizarre...
-Mais de quoi?
-Bah tu vois à chaque fois que je Kévin j'ai un grand sourire et mon cœur bat à mille. Quand il m'emmerde j'aime ça et quand il le fait pas je suis obligée d'aller vers lui car il me manque. Je peux pas être une journée sans lui parler. J'aime quand il me fait des câlins même si c'est très rare. J'adore quand il prononce mon nom, je sais même pas pourquoi. Je sais pas ce que j'ai putain...
-Moi je sais... T'es amoureuse.
-Dis pas n'impor-
-C'est toi dis pas n'importe quoi. Tu as entendu ce que tu viens de me dire? Tu t'entends parler? Tu es complètement amoureuse., je reste silencieuse face à ses aveux. Peut-être a-t-elle raison?
-Je suis perdue...
-Il faut que tu lui dises.
-Non c'est mort...
-Clémence...
-Impossible, je ne lui dirais jamais.

***
Le lendemain

«Maintenant vous avez quartier libre, faites ce que vous voulez!»

Tout le monde se disperse et je vais m'installer sous un arbre avec Romane et Charlotte.

«Au faite tu l'as dis à Romane?», demande Charlotte.
«De quoi?», rajoute la concernée.
«Par rapport à Kévin.»
«Oui Charlotte dis que je su-»
«Amoureuse? Oui ça se voit à 100 kilomètres.»
«Arrêtes, j'aime pas ce terme.»
«Pourquoi? C'est ce que tu es pourtant.»
«Tais-toi!», dis-je en faisant les gros yeux et elle rit.
«Tu veux que j'aille demander à David? Ils sont potes après tout.»
«Je sais pas si-»
«Oui vas y, bonne idée!», répond Charlotte à ma place.
«Roh! Vous avez quoi à me couper tout le temps!»

Elle tient et Romane part pour rejoindre son copain. Elle arrive vers lui et ils s'embrassent. Je jalouse encore et m'imagine que c'est Kévin et moi. Ils commencent à parler et Lucas se ramène dans leur conversation. J'espère qu'elle va rien leur dire. Puis soudainement son expression change. Elle tire une tête d'enterrement. Quand elle revient vers nous je ne peux m'empêcher d'être impatiente.

«Alors ils t'ont dit quoi?»
«Euh bah... Euh comment dire... C'est que...»
«Accouche Ro'!»
«Il se fout de ta gueule!», sort-elle d'un coup sans que je m'y attende et je ne sais quoi répondre.
«Quoi?», je remercie Charlotte de poursuivre.
«Les gars m'ont dit que Kévin et Lucas on fait un pari au début de l'année... C'était de te faire tomber amoureuse... Je suis désolée Clémence... Je...»

J'étais déjà partie loin. Comment avait-il pu toute une année se foutre de ma gueule comme ça? Je me réfugie pas dans les jeux d'enfants pas loin et laisse libre court à mes larmes. Ça m'affecte tellement que je me demande si il a réussi son pari. À en voir les perles d'eau salée qui coulent sur mon visage en cascade et mon cœur qui me fait mal je crois bien que oui.

***

Aujourd'hui c'est la rentrée. Depuis ce qu'il s'est passé je n'ai pas reparlé à Kévin. Je me suis rendue compte pendant ces deux mois de vacances que j'étais vraiment amoureuse de lui. Et de voir mes amies avec leurs copains respectifs tout l'été m'a fait comprendre que je voulais la même chose avec Kévin. Mais c'est impossible, il s'est juste foutu de moi. Il faut que j'essaye de tourner la page même si c'est dur et qu'il me donne du fil à retordre. Depuis le jour où j'ai tout appris il n'a cessé de m'envoyer des messages alors je l'ai bloqué de partout. Je n'ai plus eu aucun contact avec lui. Et me dire que je vais le revoir après tout ce temps me fait peur. J'ai peur de craquer. Je rentre dans l'établissement, encore et toujours accompagnée des deux couples, et je vais voir les listes des classes directement. Je suis avec Romane, David et Charlotte. C'est génial on se prend dans les bras, on va pouvoir être ensemble pour notre dernière année. Je regarde un peu partout autour de moi jusqu'à ce que mon regard reste bloqué sur de beaux yeux bleus qui me regardent déjà. Il est là. À quelques mètres de moi, habillé simplement mais il est magnifique. Les mauvais souvenirs refont surface et je lui tourne le dos prête à revenir vers mes amis. Puis je sens une pression sur mon bras qui me fait me retourner. C'est lui. Juste devant moi. Il me regarde toujours avec intensité.

«Je suis désolé.», je reste bouche-bée.
«Attends quoi? Tu viens juste me dire ça après deux mois? T'es désolé? Bah crois moi tu peux l'être. Ça t'amuse de te foutre de la gueule des gens? C'est un jeu c'est ça? Vas y dis moi je veux bien jouer hein. Putain t'es tellement un connard, casse t-», en une fraction de seconde ses lèvres sont posées sur les miennes. Je comprends pas vraiment ce qu'il se passe mais c'est pas grave, je profite du moment. Puis je me retire par manque de souffle et j'essaye de dire quelque chose sauf que son doigt me coupe.
«Non tu te tais. Oui, je suis désolé. Désolé pour ce que t'a subi pendant deux mois et pour ne pas d'avoir dévoiler mes sentiments avant que tu connaisses ce stupide pari. Mais tu n'as pas été la seule à souffrir crois moi. Ne pas te parler pendant deux mois à été la pire des tortures. Alors je te donne là, maintenant, si tu veux bien me pardonner parce que je t'aime, ouais je t'aime Clémence et je veux que tu sois ma petite-amie.»

Je ne prends même pas la peine de répondre et me jette sur sa bouche. Je pense que ça suffit comme réponse. J'entends des applaudissements et des cris. Je lui pardonne peut-être trop vite mais les sentiments prennent toujours le dessus.
Je sens un pincement sur mes côtes qui me détachent de lui, et je pousse un cri.

«T'es toujours un gros chieur.», dis-je en souriant.

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C'est bon j'ai réussi à le pondre!🍳

J'espère que ça te plait ma petite Clémence tu m'en diras des nouvelles et j'espère que ça vous plait à tous🏆

Xxx❤️