Anciens humains.

18.

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-Tu n'es qu'un traître, criais-je en courant vers lui pour le frapper.

Il m'évita et essaya de me donner un coup de poing dans les côtes mais je l'esquivais aussi.

-Tu es tellement faible, Amande.

-Ah ouais, alors pourquoi n'as-tu pas réussi à me donner de coup jusqu'à présent quand le combat a commencé ? Si je l'étais vraiment, tu ne crois pas que je serais déjà à terre ?

Je vis du coin de l'œil Angel nous regarder avec attention, enfin, surtout moi et ça me perturbait, mais pas assez pour que je relâche mon attention.

Des personnes arrivaient une à une, attirées comme des insectes face à la lumière.

-Je vais te mettre à terre en moins de deux, tu vas voir...

-Vas-y, je t'attends.

Je commençais à compter et à peine ai-je prononcé le numéro un qu'il lançait son poing vers mon visage mais je l'interceptais avec ma main.

-Deux. Tu as perdu.

Il rugit ce qui me donna la chair de poule mais je profitais de son manque d'attention pour le frapper au ventre. Il recula de quelques mètres sous le coup et finit à terre, couché. Il essaya de se relever mais je fus plus rapide que lui. Je lui donnais un coup de pied sur sa faiblesse, le cou. Il hurla de douleur et j'approchais mon visage du sien en tenant ses mains et ses pieds pour qu'il ne m'attaque pas pendant que je lui parle.

-Tu n'as que ce que tu mérites. Ne fais plus jamais le rebelle ou sinon je te ferais dix fois pire.

Je reculais de quelques pas et regardais Angel. Il était fier de moi et ça me réjouissais intérieurement. J'étais encore blessé par les paroles de Craig et accusais le coup. Je ne lui avais donné que le dixième de ce qu'il méritait.

Un garde s'approcha de Craig pour l'emmener autre part. Malgré le fait que l'on n'était plus ami, j'espérais qu'on ne lui ferait pas trop de mal...

La foule autour de nous commençait à paniquer en voyant qu'ils avaient perdu. Il suffisait de ne pas faire comme Craig et ils n'auraient aucun mal.

Angel s'approcha de moi.

-Beau combat.

-On y va ?

Je n'avais pas envie d'entendre parler de ce qui vient de se passer et je savais qu'Angel l'avait compris. On se dirigea vers le bâtiment des forces spéciales et entrons dedans.

Tout le monde était retourné à l'intérieur et me dévisageait avec dégoût. Je leur renvoyais leur regard.

Pourquoi me regardaient-ils comme si j'étais un monstre ? C'étaient eux les monstres ! Je n'avais et ne voulais faire aucun mal, MOI !

Le chef, Jacob, était à son bureau et se leva en nous voyant arrivé.

-Tu n'aurais pas dû faire ça Amande.

-Vous m'avez traité comme un démon, ne m'avez pas défendu contre Craig qui m'insultait et vous vouliez que je reste auprès de vous ? Vous m'avez rejeté de votre « famille ».

-Je ne te reconnais pas, tu n'es pas comme ça d'habitude. Tu détestes crier sur quelqu'un sauf si c'est pour protéger les êtres à qui tu tiens. Ils ont eu une mauvaise influence sur toi.

-Donnez-lui la clé, ordonna Angel qui ne voulait pas continuer cette dispute.

-Quelle clé ?

Il mit la main sur le tiroir qui contenait la clé. Il s'était grillé tout seul. Angel s'approcha de lui, le bouscula un peu et ouvris le tiroir même s'il était verrouillé. Maintenant, il était cassé.