Agent Rose

Chapitre 4

Vendredi arriva plus vite que je ne le pensais, la journée venait de s'achever après deux longues heures de philosophie. Tous les élèves se ruaient vers les grilles du lycée pour commencer à profiter de leur week end, je devais d'abord passer par la bibliothèque pour rendre quelques livres que j'avais empruntés pour mon devoir d'histoire. Comme à mon habitude, je fis un petit tour du côté des romans pour voir s'il y avait un livre qui attirait mon attention. Je laissais défiler mon regard sur toutes ses couvertures, toute remplies de couleurs mais malgré le panel d'œuvres disponible aujourd'hui rien ne m'intéressait, je rebroussais chemin et pris la direction de la sortie. En traversant les couloirs agités, j'entendais des camarades parlés des révisions pour les examens, puis j'entendais le groupe de science parler de leurs prochaines expériences et en passant devant la salle informatique j'entendis comme des chuchotements, ce qui éveilla ma curiosité, pourquoi dans un chaos des gens prenaient la peine de chuchoter. Tout en marchant je levais la tête pour assouvir ma curiosité, la nouvelle prof de journalisme tenait le bras de Mike, je m'arrêtais net et les regardaient intriguées. Ils discutaient face à face, proches, je cru discerner un « je ne sais pas quoi faire.. » de la part de Mike, je continuais de les scruter, leur proximité me paraissait anormale. Puis Mike dû se sentit observer lorsque Mme Fausy s'approcha les bras ouverts il l'a stoppa et tourna la tête vers moi, Prise le fait je repris mon chemin. Je ne savais pas quoi penser j'avais peut être mal interpréter ce que j'avais vu, et après tout cela ne me regardait pas il pouvait avoir des relations avec qui il voulait mais j'avais été choquée, je ne marchais plus mais trottinais je voulais rentrer au plus vite je me retournais pour voir s'il ne suivait pas, je ne voulais aborder le sujet avec lui, cela ne me regardait pas. J'avais rejoins ma voiture je déposais mon sac côté passager et fit le tour pour prendre place derrière le volant. Je mettais la clef dans la serrure pour pouvoir démarrer ma voiture soulager de ne pas avoir croisé Mike je tendais le bras pour attraper ma portière quand on m'attrapa le poignet. Surprise je tirais mon bras vers moi et commençais à serrer le poing quand je reconnus qu'il s'agissait de Mike.

- Rose attends ce n'est pas ce que tu crois.

- De quoi? dis-je en essayant de faire comme si je ne comprenais pas.

- Mme Fausy est... dit-il

- Cela ne me regarde pas et je m'en fiche dis-je ne lui coupant la parole

Je me détachais de son emprise et fermais ma portière lui fit un sourire forcé, enclenchais la marche arrière et disparaissait du parking du lycée.

Je sortais de la patinoire les cheveux encore mouillés, j'allais manger un morceau avec les filles de l'équipe. Il était minuit passé, je réglais mon réveil à 9h pour un rendez vous à 9h30 à la patinoire de Claim et m'endormi de suite. J'avais l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes quand le réveil sonna, j'enfilais des vêtements descendis prendre un semblant de petit déjeuner embarquais mon sac et filais. A 09h29, j'arrivais à la patinoire de Claim, le match se déroula sans encombres et je sortie de la patinoire 11h30 je ne pouvais pas passer le reste de l'après midi avec les filles car je devais aller à se foutu week end camping avec les Graw. J'arrivais à la maison à 11h45 les Graw n'allait pas tarder je finissais de préparer mes affaires pour le camping en ne prenant que le nécessaire : Ipod, trousse de toilette et des vêtements sans oublier le principal ma canadienne, il était hors de question que je partage la tente de Mike. A peine avais-je descendu mon sac et ma tente que l'on frappait à la porte il était 11h59 les Graw était déjà là. Mike était sur le seuil de la porte il s'avança pour embrasser ma mère en guise de bonjour et tendit la main à mon père, il me regardait souriant puis s'avança. Il se pencha pour poser ses mains sur ma taille et me faire la bise, je le trouvais tendre, il attrapa mes sacs et sortit pour charger la voiture. Toujours habillé aussi simplement, il avait un tee-shirt blanc qui le moulait à souhait et faisait ressortir son corps musclé. Je l'avoue, aujourd'hui je le trouvais beau.  Je montais chercher mon sac à main, mon oreiller et mon plaid.