Elpida

Chapitre 14

PDV d'Hector

Je me réveille trois heures avant le levé d'Apollon. Quand j'ouvre les yeux je me retrouve face au visage d'Elpida. Je la regarde dormir puis sourit en me rappelant de la dernière nuit passer ensemble. Ce fut là meilleur nuit de toute ma vie. Non, que dis-je de toute mon existence.
Je la regarde endormie. Elle est magnifique. Je sais que l'on dois bientôt se lever, moi à une mort certaine et elle pour partir à Sparte. Mais je veux que ce moment dure une éternité. Je lui caresse gentiment les cheveux puis elle ouvre les yeux. Presque aussitôt elle me sourit. Je lui sourit en retour et me penche sur elle pour l'embrasser tendrement.
- Tu as bien dormi? demande-je.
- J'ai jamais aussi bien dormit que cette nuit.
Je la regarde en souriant. Puis soudain le signal du réveil retentis dehors. On dois se lever, se préparer et se séparer. Je ne veux pas je suis pas prêt. Pas maintenant alors que je viens de la rencontre. Alors que je viens juste de commencer à la connaître. Elle me fit un sourire triste et me dit:
- Aller mon spartiate. On se prépare pour aller en guerre.
- Tu veux bien m'aider à m'habiller? Oui on ne peux pas s'habiller seul car notre cape est trop lourde et que...ouais enfaite il me faut juste une excuse pour qu'elle reste un moment avec moi et j'ai pas trouvé mieux.
- Oui bien sûr. Me répondit elle avec un sourire.
Je vois dans son regard qu'elle a comprit mon petit manège avec l'habillage. Elle a du le faire seule pendant plusieurs jours donc elle sais très bien qu'on peux le faire seul. On s'habille donc peu à peu.
Je lui croche l'attaché de sa robe derrière son dos et elle, elle m'aide à mettre ma cape. Quand on fut près elle m'embrasse une dernière fois et quand elle était sur le point de sortir je la retient et lui dit:
- Si tu porte un enfant en toi promet moi de lui raconter la vie de son père. Et fait qu'il ou elle sois le plus fort de sa génération.
- Je te le promet. Me dit elle avec un sourire triste. Voudrais-tu me donner le nom de ton fils ou ta fille ( c'est le père qui le plus souvent choisissait le nom de ses enfants avec bien sûr l'accord de la mère mais voilà. C'est plutôt l'homme qui choisit.)
Je sourit de plus belle et lui répondit.
- Je suis sûr que tu trouveras un nom parfait, mais j'aime bien Alexandre et Gaïa.
Elle me sourit puis avant qu'elle quitte le tente je la prend une dernière fois dans mes bras. Je la sert fort, très fort mais pas trop quand même. Puis soudain je l'entend pleurer. Je trouve ça un peux bizarre après ce qu'elle vient de vivre ses derniers jours.
- Tu pleurs?
- Non.
Je sourit et la dégage un peux de moi pour la regarder dans les yeux. Des larmes coulaient de ses yeux, avec mon pouce je lui la essuie. Et répète:
- Tu pleurs?
Elle hésita un moment alors que je pouvais clairement voir ses larmes sur sa joue.
- Oui.
- Pourquoi donc?
- Je ne veux pas te perdre. Dit elle dans un sanglot juste avant de revenir dans mes bras. Pas maintenant que je te connais, je ne veux pas te savoir mort et moi en vie.
- Moi non plus je ne veux pas te perdre. Mais c'est comme ça.
Elle se remit à sangloter. Puis je lui dit:
- Sache que même si je ne suis plus physiquement près de toi, je serais toujours à tes côtés. Dans nos enfants peut être, dans le ciel. Et peux être même si j'arrive à convaincre Hadès, je reviendrais vers toi.
Elle rit. Elle savais autant que moi que je ne reviendrais jamais et que c'était notre dernier moment ensemble les deux.
Je lui soulève le montons pour la regarder une dernière fois dans les yeux. Ses magnifique yeux que j'aime tellement. Puis je me penche vers elle et l'embrasse pour la dernière fois. Je le fait le plus passionnément possible pour lui montrer tout l'amour que je porte pour elle. Je l'aime tellement.
Quand on se détache l'un de l'autre, elle avait séché ses larmes et avant un regard déterminer. Elle se tourne vers l'ouverture de la tente et avant de sortir me dit les plus belles paroles que je n'ai jamais entendues:
- Je t'aime Hector, plus que tout. Je ne t'oublierai jamais. Jamais.
- Moi aussi je t'aime.
Puis nous somme sorti vers le soleil levant.