Je crois qu'il fera chaud demain

Sauvé de justesse

Victor pensait qu'après avoir dormit tout rentrerait dans l'ordre et que les nœuds de son cerveaux se déferaient seuls, mais c'était peine perdue. Il ne ressentait plus la fatigue physique mais sont âme avait tellement été lessivé que le dernier jour d'isolement, il fit au moins 5 crises de panique. Il avait frôlé la mort à chacune d'entre elle, mais on l'avait systématiquement ramené à la vie, une torture supplémentaire en réalité.

Le jour du jugement il n'eut même pas la force de tenir sur ces jambes et c'est les gardes qui durent le porter jusqu'au camion de prisonniers qui roulait maintenant à vive allure en direction du palais.

Il perdit connaissance une fois de plus et c'est une vive explosion qui le sortit de sa torpeur quelques secondes à peine, avant de sombrer à nouveau.

Quand il ouvrit de nouveau les yeux, il n'était pas dans le somptueux palais qu'on lui avait décrit mais dans une petite pièce joliment décorée, dans un lit confortable.

Ca y est vous êtes enfin réveillé, vous dormiez depuis 3 jours !

Victor sursautât de peur dans le lit, et en se tournant et vit une jeune femme blonde fluette avec des cheveux très long s'avancer vers lui.

Je me présente Commandant DAVIAU responsable des forces de pacification du territoire.

Comme vous pouvez aisément le voir vous n'êtes pas au tribunal pour votre simulacre de procès avant votre exécution sommaire pour la propagande, nous vous avons « intercepté » en chemin. Dit-elle avec un sourire en coin.

Puis le commandant lui expliqua en détails les raisons de son arrivée ici. Elle dirigeait depuis plusieurs années un groupe d'hommes appelés terroriste par le gouvernement actuel mais en réalité elle faisait partis du bataillon envoyé par l'ONU pour pacifier et maintenir l'ordre dans la région après l'annonce les bombardements. Une fois la région pacifiée le général Rively , elle aussi de l'ONU pris le pouvoir avec une poignée d'homme en envoyant à une mort certaine ses détracteur en instaurant par la même occasion un régime fasciste.

DAVIAU faisait partit de la trentaine de soldats à avoir réussis à fuir des griffes de RIVELY et elle organisait la résistance depuis ce temps-là.

Nous avons réussi depuis tout ce temps à suffisamment déstabiliser le régime pour pouvoir entreprendre un assaut sur le palais présidentiel. Les attentats un peu partout sur le territoire ont mis le service de sécurité sur les dents et les effectifs du palais étant de plus en plus réduits nous pensons avoir une fenêtre de tir.

Pourquoi m'avoir aidé alors ? je ne peux strictement rien pour vous.

Justement si, ils exécutent systématiquement les soldats qu'ils capturent sans aucuns procès, surtout s'ils ne viennent pas de l'enclave comme c'est ton cas.

Tu n'es pas un soldat à proprement parlé mais nos contacts nous ont signifié des compétences au combats plus d'honorables pour un civil. Et comme tu as vu de quoi le régime était capable je suis persuadé que tu as beaucoup de raisons de vouloir nous aider.

Le choix de Victor fut assez rapide. Il était moralement et physiquement brisé il avait envie de mourir et rien d'autre. Cependant si avant de partir il pouvait permettre de rétablir un gouvernement stable qui rendrait aux gens la vie plus douce sa mort ne serait pas vaine.

Il lui fallut plusieurs semaines pour être de nouveau sur pieds, en étant nettement moins en forme qu'à sa sortie du trou, mais quelque chose dans son corps lui disait qu'il ne retrouverait jamais son niveau de forme d'antan.