Je crois qu'il fera chaud demain

Pusztay Zalán président !!!

Je jour J arrivât et au moment de l'annonce des résultats Victor dû se rendre à l'évidence. Il avait perdu, et Zalán avait presque 10 % de voies de plus.

C'était la fin de la partie, et si dans un premiers temps Victor était déçu de cette défaite cuisante il pris sur lui et décida de se consacrer à sa femme et à sa fille qui n'arrêtait plus de grandir.

Le mandat de Zalán se passât bien mieux que Victor l'avait prévu, il était un très bon dirigeant, peut être même meilleur que lui. Il avait réussi à apaiser les rancœurs des anciens réfugiés mais à peine 1 an avant l'organisation de nouvelles élections une rumeur étrange commençât à parcourir la république.

Victor allait revenir, et essayer de conquérir le siège présidentiel de nouveau. Il avait ses supporters et ses détracteurs mais il ne savait pas qui avait lancé cette rumeur n'ayant aucunement l'intention de se représenter.

Il était même jusqu'à aller s'entretenir avec Zalán sur son intention de ne pas se présenter de nouveau, il avait trouvé dans le palais présidentiel un homme prématurément vieillis, et à l'entendre légèrement paranoïaque, les affres du pouvoir certainement. Il accusait Victor de nier en bloc afin de se présenter au tout dernier moment pour créer l'effet de surprise et rafler beaucoup de voies, comme l'avait fait Zalán aux dernières élections. Après cet entretien, il organisa une conférence de presse pour taire les rumeurs et continuer à vivre paisiblement avec sa famille loin de la politique.

Mais Victor fut rattrapé par la politique un matin à 5 heures, quand une unité d'intervention factura sa porte pour le menotter devant sa femme et sa fille.

- Monsieur Victor BIZIER, vous êtes en état d'arrestation pour crimes contre l'humanité. Vous serez jugé demain, vous avez le droit de garder le silence ou vous serez exécuté sur le champ.

Victor n'en revenait pas. Il se croyait revenu plusieurs années en arrière au moment de sa première arrestation musclée.

Dans sa cellule en attendant son procès il ne pouvait pas s'empêcher de se remémorer ces dernières années, il se demandait ce qui allait lui être reproché et comment il allait pouvoir se défendre.