L'assaut

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Puis le jour du début de l'opération arriva. Hugo fut capturé sans éveiller les soupçons et sans se faire confisquer le micro de la taille d'une épingle à cheveux caché au fond de son oreille. Grâce à cet objet le bataillon était informé en temps réel de l'avancée des opérations et à l'arrivée de Reveley dans la cellule ils pourraient partir en direction de la cellule pour être là au moment du lancement de la fête.

Dans la base, les soldats se relayaient pour suivre le déroulement de l'interrogatoire. Cela faisait bientôt 6 jours que Hugo était interrogé, il n'avait pas dormis depuis 5 jours, il n'avait pas mangé il semblait même qu'il n'avait rien bu depuis presque jours. Le son de sa voix avait commencé à changer il y a maintenant 1 journée et il avait la voix chancelante, signe qu'il était en train de lâcher prise pour certains.

Puis au milieu de la sixième nuit, 5 heures avant le procès public une voix stridente se fit entendre au loin, voix qui glaçât immédiatement le sang des gens passés entre ces griffes.

La voix de Reveley Hurla DAVIAU


La fête va commencer, on décolle je ne suis pas sûr qu'il tienne jusqu'à ce que l'on arrive s'exclama elle de plus belle.


L'escadron d'une vingtaine de personne sauta dans le 4*4 et fila à toute allure vers le tunnel creusé à la fin pendant des mois qui était à a peine 2 km de la base et qui amenait directement au palais par la salle de torture

Putain accélère Tommy, si il saute et qu'on n'est pas en place ont perd l'effet de surprise et on arrivera peut-être pas à prendre le dessus.

Les 3 km qui séparent la base du palais passèrent à une vitesse folle et l'escadron eu à peine le temps de se placer derrière les panneaux de protections qu'Hugo se mis à dire quelque chose depuis 5 jours. Une simple et unique phrase qui annonçait la fin de Reveley.

Maintenant je vais rejoindre ma famille.

Un bruit sourd et une lumière aveuglante, mais surtout un souffle jusque-là jamais ressentis firent chavirer Victor pourtant bien caché derrière un panneau de protection.

Le temps de se relever le reste de l'escadron était déjà partis à l'assaut du palais. Victor se repris et rattrapa ses collègues aux pas de course.

L'ancienne salle de torture avait complètement disparue. Ce n'était maintenant plus qu'un amas de gravât ouvert vers l'extérieur. Comme une plaie béante dans le thorax de quelqu'un, l'explosion avait été tellement puissante qu'il ne restait plus aucuns corps dans la salle, tout avait été purement et simplement pulvérisé.

Le reste de l'opération fut un jeu d'enfant. Sans Reveley pour superviser les forces sensées protéger le palais, le drapeau de l'ONU flottait sur le perron du bâtiment, juste à côté du tas de corps toujours fumant de ses anciens occupants.

Ce n'est qu'au moment du rassemblement pour compter les blessés que l'escadron pris conscience du drame. Sven arriva avec dans ses bras DAVIAU maculée de sang et criblée de balles.

-Elle est morte, je n'ai rien pu faire. Nous avons été pris en embuscade et elle s'est interposée pour me sauver la vie. Elle l'a payé de la sienne...

Conformément au plan établis au préalable c'est SMITH qui prendrait les commandes du nouveau gouvernement si DAVIAU se voyait dans l'impossibilité de la faire. Si la conquête du palais avait été relativement facile, celle de l'enclave entière le fut encore plus. La population n'a eu aucun mal à se détacher d'un gouvernement barbare et fasciste. Même les forces armées, particulièrement nombreuse sur l'enclave se rangèrent derrière le nouveau gouvernement en échanges de quelques avantages...


Je crois qu'il fera chaud demainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant