Aime-moi si tu peux. T1

Chapitre 19.

- Chapitre 19.

Point de vue de Rayan.

C'est la pause du midi et on a deux heures. Abigail a décide qu'on prendrait une heure, trois quart d'heures pour débuter le projet. Ce n'est pas que ça m'enchante pas, mais je déteste qu'on me rajoute des cours.
Je la rejoinds à la bibliothéque de l'école. Je crois bien qu'en 3 ans de Secondaire, je n'ai jamais mit les pieds là-bas. J'ai d'ailleurs un doute d'où elle se situe. Je remarque un intello avec des lunettes qui lit ses cours.

_ Hey toi ! L'interpellai-je. Où est la bibliothèque ?
_ Tu... Tu es en Terminal et tu ne sais pas où se trouve la bibliothèque ? Bégaie-t-il tout bas.
_ Je... Bon,  tu me le dis ?
_ À l'ouest du bâtiment. C'est le bâtiment E.
_ D'accord, merci.

Je lui souris puis je m'en vais. Je suis pas si connard qu'on le croit. Je sais être agréable de temps en temps. Je me dirige vers ce fameux bâtiment E. L'établissent est plutôt bien étendu, malgré ça je prends mon temps. Plus je perdrais du temps à marcher, moins on travaillera sur ce foutu projet.

J'arrive à la bibliothèque. Ce doit faire un moment qu'Abigail m'attendait puisqu'elle semble vraiment remonter lorsque son regard croise le mien. Ça m'en fou des frissons. Je m'assois en face d'elle en ignorant le regard noir qu'elle fait dans ma direction.

_ Salut ! Souris-je.
_ Ça fait vingt-cinq minutes que je t'attends.
_ Ouais euh... J'avais perdu mon sens de l'orientation.
_ Ouais, ouais c'est ça. Tu sais quoi ? Puisque tu nous a fait perdre vingt-cinq minutes, on va les récupèrer sur ton heure de déjeuner.
_ Quoi ?! M'écriai-je trop fort au goût de la bibliothécaire qui me murmure de me taire.
_ Ne crie pas, m'ordonne Abigail.
_ Mais tu n'as pas le droit de faire ça. En plus, on a largement le temps de le faire ce foutue devoirs.
_ Je te jure Rayan que si ma moyenne chute à cause de toi, tu vas m'entendre.
_ Mais non, ne t'inquiète pas bébé.

Je lui souris en posant ma main sur la sienne pour l'amadouer mais malheureusement pour moi, ça ne marche pas. Elle retire sa main et la pose sur son cahier ouvert.

_ Commençons. Tu as des idées ?
_ Non, je réponds séchement.
_ Rayan mets-y du tien, s'il te plait.

Je m'éforce de prendre un air réfléchi et de faire tourner mes méninges.

_ On pourrait peut-être parler de l'amour de soi, pour commencer. Suggèrai-je après quelques secondes de reflexion.
_ Ce n'est pas une mauvaise idée.. Avoue-t-elle. Tiens, je te laisse l'écrire. Elle m'envoie son cahier et son stylo. Tu es un professionnel en ce qui est de l'amour de soi.

Est-ce ironique ? Je lui fais une grimace en l'imitant. Je souris lorsque je l'entends rire. Elle est si mignonne, son rire est un son magnifique et je regrette de ne pas l'entendre plus souvent.

_ Oh, je le ferais chez moi. Je n'aime pas écrire devant des gens.
_ Je doute même que tu saches écrire.

Pourquoi m'envoie-t-elle autant de pic ? Je pensais que mes excuses de ce matin avait suffit, mais appriorie non.

Point de vue d'Abigail.

J'en n'ai ras le bol de Rayan et de ces formules à deux balles. Tout sonne faux avec lui. Les mots qui sortent de sa bouche et les sentiments que je ressens quand il est là. Je ne le supporte plus et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de rester proche de lui. J'aime tout ce que je ressens quand il est là. C'est tellement fort et doux à la fois que je n'arrive pas à l'expliquer.

_ Bon, passe-moi cette feuille. Rage-t-il en m'arrachant la feuille d'entre mes mains.

Il se serre d'un stylo dans ma trousse et commence à écrire. J'essaie d'y jeter un coup d'oeil mais il le cache, comme un enfant, avec son autre main. Je souris en mordant mon crayon de bois. Son regard croise le mien et il est doux. Il arque ses lèvres en un sourire sincère. Vous savez l'un de ses magnifiques sourires, qui me font craqués, mais qui sont malheureusement très rare. Je rougis malgré moi et baisse mes yeux sur ma feuille blanche par timidité.

Ça fait maintenant trois quart d'heures que nous bossons et Rayan n'a pas relevé la tête de sa feuille une seule fois. Je ne l'avais jamais vu aussi concentrer.

_ Rayan ? L'interpellai-je.
_ Hm ? Il relève le menton vers moi.
_ On devrait peut-être aller manger.
_ Tu as raison, on a assez avancer pour aujourd'hui.

J'hoche la tête en souriant tandis qu'il m'aide à ranger mes affaires dans mon sac.

_ Avec qui manges-tu ? Il me demande.

J'allais répondre "Avec Thea" mais l'espace d'un instant j'ai oublié qu'elle n'est pas venue aujourd'hui à cause de la soirée. La soirée. Mon coeur me lâche le temps d'une seconde.

_ Euh... Je... Je trouverai bien une fille de la classe pour manger.

Je me rends compte que je passe pour une fille qui prend les autres comme bouche trou quand Thea n'est pas là. Rayan doit me croire pathétique, je soupire à cette pensée.

_ Tu veux manger avec moi ? Propose-t-il.
_ Moi... Moi à la... La table des populaires ? Bégayai-je en ouvrant aussi rond ma bouche et mes yeux.
_ Ben ouais. Il dit simplement en haussant les épaules.
_ Rayan, je... Enfin, je ne peux pas, je suis pas...
_ Qu'importe, tu veux ! Si j'ai envie de manger avec toi, les autres n'ont rien à dire contre ça.

Il me prend la main et je souris. J'hoche la tête pour approuver sans vraiment réfléchir aux conséquences qui pourraient suivre.

_ J'ai pleins de bonnes idées pour notre devoir, dit Rayan lorsque nous sortons de la bibliothèque.
_ Eh bien, garde-le précieusement dans un coin de ta tête pour plus tard, je ris.

Ce garçon a un pouvoir fou. Il me contrôle et ça me fait peur.

Nous entrons dans la cafétéria tel que nous sommes sortis de la bibliothèque, c'est-à-dire mains dans la mains. Je devrais la retirer puisque tous les regards sont braqués sur moi mais je n'y parviens pas. J'aime bien trop les sensations que son toucher me procure. Rayan marche doucement vers le podium où sont installés les tables des populaires. Je marche moins décider que lui, j'hésite à monter lorsqu'il met un pied sur les marches du podium. Il se retourne, voyant que je me suis arrêtée. Mon regard est confus tandis qu'il me sourit.

_ Viens... Murmure-t-il. Ils ne vont pas te manger.
_ Ils ne me font pas peur.

Mon regard se posent sur tout ses populaires qui rigolent ensemble. Pendant une minute, j'ai cru que c'était de moi qu'ils riaient, mais non... Je suis bien trop transparente pour eux. Je monte sur le podium et suit Rayan jusqu'à sa table habituelle. Tout le monde nous dévisagent, me dévisagent.

Je suis tellement mal à laise face à tous ces populaires. Calme-toi, Abby. Ce ne sont que des personnes normales hormis le fait qu'ils soient populaire.

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Notre Abby sera-t-elle en train d'entrer dans les populaires ?

Bonsoir, et ouuuuui petit chapitre ce soir. Je ne suis pas à l'internat depuis Lundi. Je suis malade et ne retourne en cours que Vendredi.😚

Ps : Je vous invite à aller lire mon imagine avec Zayn Malik intitulé "His eyes" je manque de lecteurs..

Bisous mes chaaaats, à très vite, Manooon❤️