Chapitre 26.

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[La mère de Rayan en multimédia]

- Chapitre 26.

Point de vue d'Abigail.

Nous sommes enfin devant chez Rayan. Tout le trajet, il n'a pas arrêté de me reprendre et de me dire de gérer mes pulsions, mes coups de freins et mes virages trop raide.

_ Bonne chance pour ton permis, ironise-t-il lorsque je sors de la voiture en claquant la portière. Non mais et la portière, Abigail. Doucement ! Il rage, il m'énerve.
_ Bon, tu sors ?

Il daigne enfin sortir de la voiture, à peine a-t-il fermer la portière qu'il fait le tour de sa voiture pour voir si elle n'a pas d'égratignure. Je roule des yeux en soupirant.

_ Bon, on y va ? Je me contiens de ne pas exploser.
_ Oui, oui.

Il s'approche de moi, me prend la main et me tire jusqu'à la maison. Il nous fait entrer, il n'y a toujours personne. Cette grande maison est toujours aussi vide.

_ Tu veux boire un truc ? Il me propose.
_ Non, merci. Mais je pense que tu devrais boire un grand verre d'eau.
_ Ta raison.

Il hoche la tête et se dirige vers la cuisine, je suis ses pas. Il sort un grand verre qu'il pose sur l'ilot carré, au milieu de la cuisine. Il prend une bouteille dans l'immense frigo et pivote pour remplir son verre. Il pose la bouteille et ne s'en préoccupe plus, pour boire cul sec, son grand verre d'eau fraîche. Je contourne l'ilot pour prendre la bouteille et la remettre moi-même dans le frigérateur. Il me sourit lorsque je me retourne vers lui.

_ Tu n'es pas en cours ? Raisonne une voix féminine autoritaire derrière nous.

Rayan redresse la tête et son regard s'assombrit lorsqu'il pose les yeux sur la femme derrière moi.

_ Tu ne travailles pas ? Rétorque-t-il.

Je me retourne vers cette femme. Elle est très belle, Rayan lui ressemble beaucoup, je suis sûre que c'est sa mère. Elle doit avoir 34/35 ans. Je rougis. Que va-t-elle croire à mon propos ?

_ Rayan... Soupire-t-elle, désespérée.

Elle semble lassée, blessée de quelque chose. Mais bizarrement, je n'arrive pas à mettre la main dessus.

_ Qui est cette jeune fille ? Demande-t-elle sur un nouveau ton.
_ Comme si ma vie t'intéressait !
_ Mais, elle m'intéresse ! Proteste-t-elle en haussant le ton.
_ Viens Abigail, on monte dans ma chambre.

Sans me laisser le choix, il me prend la main et me tire hors de la cuisine pour monter le grand escalier de marbe. Nous arrivons dans sa chambre, Rayan se jette sur son lit. Tandis que moi, je reste en retrait. Je reste debout comme cloîtrée au sol.

_ Viens !

J'ose lever les pieds et aller m'allonger près de lui. Il me blottis dans ses bras. Je suis face à lui, mes mains se posent sur son torse, nos jambes s'emboîtent les unes dans les autres.

_ Qui était-t-elle ? Osais-je demander.
_ Tu sais qui elle est.
_ Pourquoi lui parles-tu de la sortes ?
_ Abigail...
_ Tu connais mon plus grand secret, mentis-je qu'à moitié, à toi de me raconter un bout de ta vie.
_ Elle le mérite, c'est tout. Lâche-t-il d'une voix monotone.
_ Personne le mérite, je fais référence au ton que ma mère emploie avec moi.

Il souffle et ça me chatouille le haut de la tête. Je retiens un sourire en me pinçant les lèvres.

_ Elle m'a abandonné. Il marque une pause. Elle et mon père se sont noyaient dans leurs travail en oubliant qu'ils avaient un fils. Sa voix se brise à la fin, sur le dernier mot. Je n'ai jamais connu tendresse et amour. J'ignore complètement tout de ses deux mots.

C'est flippant. C'est ahorisant de se dire que petit garçon, il n'a jamais eu de câlin avant de s'endormir, jamais de bisous, jamais de « Je t'aime » par sa maman ou son papa alors finalement, je comprends sa colère. Je comprends tout ce qu'il peut ressentir quand il voit ses deux parents.

Je lève la tête pour lui faire face, ses yeux brillent de chagrin.

_ Rayan... Je pose ma main sur sa joue, mon pouce dérive sur ses lèvres sèches. Je suis tellement désolée...
_ Mais ce n'est pas ta faute.
_ C'est moi qui est voulut que tu rentres chez toi, c'est moi qui t'es conduit jusqu'ici alors que tout ce que tu ne voulais pas, c'était venir ici.

J'ai les larmes aux yeux. Je ne comprends pas pourquoi mes émotions sont si forte d'un coup, je ne comprends pas pourquoi je m'attache tant à ses mots, je ne comprends pas pourquoi je le vis si mal.

_ Pleure pas bébé... Murmure-t-il en touchant mon nez avec le sien.

Je hoche négativement la tête mais une larme réussi à s'échapper de mes yeux sans que j'ai à cligner les faire cligner.

Point de vue de Rayan.

Elle avait raison. Parler de mon chagrin, fait un bien fou. Mais maintenant qu'elle a versé une larme, je me sens coupable. Coupable de son chagrin.

Bordel mec, reprends-toi, ce n'est qu'une fille avec un vagin. Hurle ma raison.

Mais elle est différente de toutes les autres filles, radote mon coeur.

Oui, elle est juste pucelle. Rigole ma raison.

Je cligne plusieurs fois des yeux en volant la larme qu'à laisser coulé Abigail. Je la serre dans mes bras, je lui embrasse tendrement le front.

_ Abigail...
_ Hm...
_ Non rien.

Pourquoi je parles moi ? C'est qu'une fille mec, c'est qu'un putain de pari. Le pari de l'année comme toutes les autres années, bordel de merde.

_ Tu te rends compte que j'avais jamais vraiment sécher ? Rit-elle après une minute de silence.
_ Il y a une première à tout. Ris-je. Tu veux que je t'emmène au lycée ?
_ Non. Elle secoue la tête dans mon cou. On est bien, là. Elle chuchote et je souris.

Oh oui, on est bien ici. Mais je ne peux, je ne peux tout simplement pas. Ce n'est qu'un jeu pour moi, un simple pari.

Tu n'es qu'un pion à ma gloire, Abigail Burton.

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Déchirer entre sentiment et pari, Rayan sera-t-il faire une différence ?

Bonjour, je vous remercie pour les 2k de vues sur cette fiction, ça me fait agréablement plaisir.

Ce sera Holly marie combs dans le rôle de la mère de Rayan. Faut que je lui trouves un prénom d'ailleurs, ahah.

N'oubliez pas de votez et si possible, de commentez, ça fait toujours sourire des commentaires.

Prochain chapitre mercredi, love love, bisous.

Manon❤️

Aime-moi si tu peux. T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant