Holiday's yaoi

Holiday's yaoi #2 : Unstiteuf

#2 UnsTiteuf

Un orage éclate dans la forêt. Comment étais je arrivé ici déjà ? Je m'en souviens. Je me suis enfui de chez moi. Sébastien, mon meilleur ami, venait de m'annoncer qu'il avait une nouvelle copine. Encore une. Celle de trop. Un éclair zèbre le ciel avec un grondement effroyable. J'entends une voix au loin, celle de mon ami.

"JULIEN !!"

Je me met à courir mais trébuche et tombe lourdement au sol. Mon pied est bloqué. Il arrive à ma hauteur.

"Julien, qu'est ce qu'il y a ?

-Je supporte plus de te voir chaque mois avec une nouvelle fille Seb. Je t'aime."

Il se fige.

"J-ju, je suis désolé. Mais moi...

-Je sais, tu ne m'aimes pas..."

Il baisse la tête avant de me proposer de rentrer. Le froid perçant ma peau me fait flancher, j'aquiesce. Il m'emmène chez lui. Une fois arrivé, il me tend une couverture. Je la prends et m'enroule dedans.

"Je reviens."

Je me lève et vais dans la salle de bain. Il a compris ce que je veux faire, il a compris que je ne voulais pas revenir. Il me suit en courant et en criant mon prénom. Je me suis déjà enfermé. Il tambourine à la porte.

"Julien ! S'il te plaît, ne fait pas ça !!"

J'entends des sanglots de l'autre côté. Je m'adosse à la porte et me laisse glisser contre cette dernière.

"Tu... tu pleures ?

-Ju... Julien... Ce n'est pas que je ne t'aime pas... c'est de mauvais souvenir. Mes parents étaient homophobe et ils m'ont toujours dit que c'était inhumain. Alors je les ais cru et quand je suis tombé amoureux de toi... je l'ai renié.

-De... Je ne le savais pas...

-Ouvre s'il te plaît..."

J'ouvre la porte. Il est en larmes. Il se jette sur moi et me serre.

"Je... je suis désolé de pas te l'avoir dit plus tôt..."

Je reste figé, mon cerveau est déconnecté.

"Tu me pardonnes ?

-Bien sûr."

Je prends sa tête dans mes mains et l'embrasse. Je m'écarte ensuite et tourne la tête pour éternuer. Super. Je suis tombé malade. Sébastien se met à rire.

"Ne t'en fais pas, je vais m'occuper de toi.

-J'risque pas de guérir...

-Hé !"

J'ébouriffe ses cheveux. Il prend l'air d'un gamin boudeur.

"Tu es tellement mignon comme ça !"

Il sourit et rougit un peu. Je reprends son visage dans mes mains et colle nos front. Nos souffles s'entremêlent. Ma respiration est haletante. La sienne le devient. Je le plaque au mur de son couloir. Ce qui s'ensuit me fait partir au septième ciel. Nous restons ensuite collés pendant 3 heures environ, transit d'amour.