J'ai particulièrement aimé l'écrire. C'est mon cousin qui m'a donné l'idée de ce ship.
#8 AieMixem
J'ai enfin fini cette vidéo ! Plus que le montage... Je jette un coup d'oeil sur Twitter : un message privé.
"Salut Ami ! Ça va ? Ça te dirai une vidéo sur GTA ?"
Je souris et lui répond :
"Salut Aieki ! Ça va très bien et toi ? Ouais ça me dis bien."
Je n'arrive pas à commencer le montage, préoccupé par l'attente de la réponse de mon ami. Ami... Ça sonne faux dans ma tête. Enfin, Aieki m'envois cette réponse tant attendue :
"Très bien aussi ! On s'fait ça quand ?
-Je sais pas. T'es dispo quand ?"
Je commence le montage, toujours impatient de continuer de parler à Aieki.
"Le reste de la semaine sauf samedi : c'est mon jour de repos.
-Okay, Jeudi ?"
Je termine ce foutu montage.
"D'acc. Sinon j'aimerais bien passer chez toi Vendredi."
Mon coeur se met à battre à tout rompre. Je suis soulagé qu'il ne soit pas devant moi et qu'il ne me voit pas dans cet état.
"Ouais, okay. À jeudi."
Je vais me coucher, il est minuit. Je m'endors difficilement, songeant à vendredi. Je ressens une once de peur. J'ai peur qu'il me voit rougir. Peur qu'il m'entend bégayer. Peur qu'il me sent gêné. Je compte les heures, les jours, les nuits jusqu'à ce fameux jour. Je range mon appartement de fond en comble. Une fois que j'ai fini, je compte les secondes, les minutes, les heures jusqu'à l'heure fixée, observant à la fenêtre dans l'espérance de voir sa voiture. Enfin, il est là. Je regarde une dernière fois l'état de mon appartement. On frappe, j'ouvre en hâte.
"Salut Ami !
-Salut Aieki ! Comment ça va ?
-Bah bien et toi ?"
Très bien puisque tu es là.
"Bien aussi."
On se fait la bise. Je le fais rentrer.
"Vas y, fais comme chez toi."
Il s'assoit sur le canapé, je vais à côté de lui. Nos mains se frôlent, je rougis. Ça me fait bizarre de le sentir si proche de moi... et seul. J'essaye de discuter normalement mais quelques tremblements se font entendre dans ma voix. Aieki a dû l'entendre.
"T'es sûr que ça va ?"
Je baisse la tête.
"O-oui.
-Mmh, dis moi ce qui va pas.
-R-rien."
Il pose sa main sur mon menton pour relever mon visage.
"Tu pensais me faire croire ça ? Pourtant tu me connais pas si mal."
Son regard exprime un sentiment rieur qui me fait craquer.
"J'espérais."
Il se met à rire.
"Ami, je t'ai jamais vu comme ça ! Dis moi ce qu'il y a."
Je dégage ma tête de sa main et tourne le visage, rougissant de nouveau. Il se lève et s'accroupit devant moi. Il prend ma main. Mon coeur bat si fort, il doit sûrement l'entendre.
"Amixem... Qu'est ce qui te prend !
-Je... je..."
Ses yeux se font insistant.
"Tu ?
-Je..."
Je prend une grande inspiration.
"Je t'aime."
Sa main caresse la mienne, son visage s'éclaircit.
"Et bah voilà ! C'était pas si difficile."
Il fourre sa tête dans mon cou et y dépose ses lèvres. Je me fige.
"Moi aussi je t'aime Amixem."
Il m'allonge tendrement et m'embrasse passionnément. Il soulève mon t-shirt, j'arrête sa main. Il me lance un regard interrogateur, je pose le mien sur une porte. Il comprend et se lève. Je prends la main qu'il me tend. Il me tire violemment, je me retrouve plaqué à son torse. Il me fait reculer jusqu'à la porte que je lui avais montré, celle de ma chambre. Il m'embrasse en marchant, j'ouvre la porte. Il se laisse tomber sur mon lit, m'emportant. Je suis sur lui. Il se déshabille, je l'imite. Je lâche un gémissement quand ses dents mordillent la peau de mon cou. Il me fait m'envoler au septième ciel. Depuis le temps que j'attendais ça... Je finis par tomber sur son torse, le souffle saccadés, et récupère difficilement ma respiration. Je m'endors paisiblement, bercé par la respiration d'Aieki qui l'est déjà.
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Holiday's yaoi
FanfictionDes textes yaois qui datent vachement et qui traînaient. Aucun des personnages cités ne m'appartient.