Les Maraudeurs et la Coupe des Écoles TOME 1 [TERMINÉ]

Chapitre 49 : La famille qu'il me reste

Lenny était déjà assit près de sa mère, il lui caressait le front avec émotion. Les deux plus jeunes, presque trop petits pour voir leur mère tout en haut du lit, portèrent d'abord leur attention sur Itack :
- WOUAH ! Comme il est beau ! Cria Percy.
- Percy ! On t'a dit de ne pas crier ! Le rebroua Henry. Le petit garçon porta la main à sa bouche l'air désolé. Mais sa soeur le poussa vite à se re concentrer sur l'oiseau:
- Regarde il brille !
- Ouais !
Cassidy ne les pressa pas, ils n'avaient pas besoin de voir les blessures impressionnantes tout de suite. Mais ne pouvant atteindre le bel oiseau, ils se lassèrent de le contempler ! Emy essaya alors d'apercevoir sa mère sur le lit. Henry l'aida à grimper sur la chaise suivit par Perçy. C'est en voyant l'expression de leur visage que Cassidy se demanda s'il elle n'avait pas commit une erreur, une grave erreur. Emy ne bougeait plus, elle était pétrifiée par la vision impressionnante de sa mère mourrante...Quant à Percy toute trace de joie avait disparue, ses yeux allaient des bandages sanguinolants, au visage brulé de sa mère. Il fallut peu de temps pour que la petite fille ai la lèvre qui tremble et se mette à pleurer.
- Maman...? Appela t-elle comme si elle n'était pas sûre que ce soit bel et bien sa mère.
- Par Merlin, Henry fait les descendre ! Supplia Cassidy.
- Non ! S'écria Percy ! Je veux rester avec maman ! Il s'agrippa alors à sa mère en se jettant sur elle.
- Percy ! Arrête ! Cassidy se précipita sur lui, pendant que Henry faisait descendre Emy qui pleurait toujours.
Alors que Cass se battait avec son petit frère Lenny s'exclama:
- Elle se reveille ! MAMAN se réveille ! Cria-t-il.
Cassidy et Percy cessèrent toute lutte pour se tourner vers Norah, et Henry qui venait de poser sa soeur à terre la releva immédiatement pour qu'elle puisse la voir.

Norah reprenait ses esprits lentement. Elle avait ouvert les yeux et regardait ses enfants sans sembler les reconnaître. Cassidy refoula un sanglot. Henry la regardait fixement comme pour le maintenir éveiller.
- Moman...sanglota Emy en tendant les bras vers elle.
Sa mère éleva légèrement la main, un vague sourire se dessina sur son visage.
- Non maman ! Ne bouge pas ! s'écria Cassidy en lui faisant rabaisser le bras. Mais Norah ne la laissa pas faire. De son autre main elle lui caressa le visage en murmurant très faiblement:
- Cassidy !
C'était la goutte d'eau pour la jeune fille qui fondit en larmes:
- Oh maman ! Maman ! J'ai eu tellement peur ! Tellement peur de ne jamais te revoir ! Tu vas te battre hein !? Tu vas guérir...pour nous !
Sa mère se détourna d'elle pour regarder le reste de ses enfants. Cassidy se décala pour que Henry et Emy puisse s'approcher. Elle ouvrit les bras pour répondre à l'étreinte que sa petite fille réclamait. Lorsque Henry la libéra elle vint se blottir contre sa mère.
- Moman...pleura t-elle.
Son second petit garçon s'allongea auprès d'elle. En déposant un baiser sur son front, seul endroit dépourvu de beaume. Norah reserra son étreinte tant que possible. Elle se tourna lentement vers Lenny quand elle le sentit lui prendre la main. Il y déposa un baiser. Elle s'apprêtait à lever une main vers son visage mais il l'en empêcha.
Cassidy insita Henry à s'approcher. Il était affreusement ému;
- Maman !
- Chut ! dit-elle en lui carressant le visage. Fatiguée elle reposa sa tête. Cassidy s'empressa d'enlever Emy et Percy de sur son lit. Sa mère ne protesta pas. Elle les regarda en souriant. Même les deux plus jeunes se firent obéissants.
- Rory ? Demanda sa mère.
- Maman...Il...il faut que tu te reposes !

Quelques heures plus tard:

Sheila revennait de la cafétéria avec cinq plateaux repas déstinés aux Edson. Lorsqu'elle franchit la porte elle découvrit avec horreur qu'ils n'étaient plus là. Elle balança les plateau repas et saisit sa baguette et se mit à parler dedans:
- Avis à tous les renforts les enfants ne sont plus dans leur chambre, je répète, les enfants ne sont plus dans leur chambre ! En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, une armée de vigiles débarqua dans la pièce:
- Fouillez l'hôpital ! Je veux toute l'équipe sur le coup ! Je vais prévenir Samuel ! Dit-elle en quittant les lieux.