Chapitre 3.

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Mon père me réveilla plus tôt: sous prétexte que je devais continuer à faire mes entraînements. Je pense qu'il n'avait pas compris ce que ça voulait dire d'avoir une vie normale. Alors je refusa sur le champs et essaya de repartir dormir. Jusqu'au moment où il haussa la voix:

" C'est ça que tu veux?! Finir comme ta mère?! Sauf qu'elle comparer à toi elle s'est battue et elle n'a jamais abandonner! Jamais! Et toi tu te crois tout permis, d'arrêter de t'entraîner parce que ma fille est maintenant au lycée! Mais tu reste ma fille, d'accord! "

Il me fixa avec tant de haine que ça me mis mal à l'aise.

- Oui je suis ta fille. Et je t'interdis de parler de maman. Elle n'y est pour rien si elle a aimer un bon à rien. Elle n'y est pour rien si elle morte car tu étais incapable de la protéger. Elle n'y est pour rien si tu es comme ça avec moi depuis qu'elle est morte. Comme le fait que je n'y peux rien si je suis ta fille"

J'avais envie de pleurer mais je me retenais pour que je puisse continuer à l'affronter.

Mais mon père cessa en disant que je devais retourner me coucher pour être en forme au lycée. Je compris que je l'ai blesser. Je ne dormais plus pendant que je l'entendai faire les cents pas. Une heure passa et je descendis: il réfléchissait encore et toujours. Je pris mon petit déjeuner seule: la maison était trop calme.

C'était la première fois que je prenai le bus; et pas de Paige, ni Emily, ni Hunter en vue: ils habitaient loin de chez moi je pense. Arrivée au lycée, la petite rousse s'est ruée sur moi en disant que je l'avais manqué; je savais qu'elle rigolait. Quelques minutes plus tard, Hunter et Emily arrivèrent, ils s'approchèrent de moi en hésitant. Hunter s'excusa sur le fait qu'il ne me croyait pas puis, comme à son habitude il lança un peu d'humour en disant qu'au moins on a un vrai bonhomme à nos côtés, ça m'a fait rire. Puis il ajouta "au moins on sait qu'on doit pas t'embêter ou autres" je rigolai encore sur le moment mais, au fond, il avait raison; on ne peux pas rire avec moi.

Emily disait rien: elle regardait le sol. Elle demanda alors à Paige et Hunter de s'éloignaient; une fois partit elle me remercia. Je lui demanda pourquoi, elle répondit clairement que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas aider Hunter car il refusait tout aide, de qui que ce soit. Je savais pas comment réagir à ces remerciements, je me contentai juste de les accepter.

Nous entrâmes alors dans le lycée, les jeunes tourtereaux étaient un peu loin a marcher côte à côte en train de se faire des papouilles. Pendant que Paige s'arrangeait avec moi pour passer une après-midi "film entre fille" comme elle disait si bien; nous marchâmes dans les couloirs pour aller en cours. Au loin, je pouvais voir une fille assise à terre sur le carrelage qui devait être si froid. Arrivée à peu près à son niveau, on pouvait constater qu'elle pleurait. Je me demandai comment elle faisait pour être aussi triste. Paige s'arrêta alors de parler, quand elle s'était rendu compte que je regardais cette fille; je croisai alors son regard, il me disait que je l'avais déranger, que je devais réellement l'écouter. On s'éloigna alors de cette fille qui restera, sûrement, une simple inconnue.

Pendant toute la journée Paige me parlait d'elle et voulait savoir, encore et toujours, qui j'étais -mais on ne gagne pas ma confiance aussi facilement- pendant que le couple de la classe restait dans leur bulle. Mais j'étais dans une situation d'euphorie à chaque fois qu'elle m'adressait la parole, car sinon, je pense, que je serai réellement seule dans ce lycée. Mais quelque chose me troubla, quand j'avais rencontrer Paige et Emily j'avais l'impression qu'elle était très proche, mais là, maintenant, j'ai plus du tout cette impression parce qu'elle se parle rarement, voir pas du tout, depuis mon arrivée au lycée.

Pendant les cours je reçus un message de mon père qui disait "j'ai une surprise pour toi" je me demandai ce que c'était, car avec la froideur entre nous ce matin, ce genre de message m'étonne. Je répondis juste que je n'aimais pas les surprises et qu'il le savait. Alors mon père encaissa en m'envoyant juste, tout simplement à ce soir et travaille bien. Pendant toute la journée j'étais toujours à côté de Paige, jusqu'à la dernière heure de cours, Emily s'approcha de nous furax au moment où on allait s'installer. Elle lança alors:
"Paige! Arrête un peu tes conneries. Avant tu étais tout le temps à côté de moi à chaque cours, mais là tu es tout le temps avec elle. Je sais qu'elle est nouvelle mais ce n'est pas une raison de m'oublier.
-Mais on se verra le week-end, alors que Faith habite loin de notre village.
-Donc je passe en deuxième c'est ça?
-Mais non ça n'a rien avoir.
-Si j'ai parfaitement compris! Alors revois tes priorités. Nous, on se connaît depuis la maternelle. On a fait les quatre cents coups ensemble. On s'est chercher, aimer, disputer, mais malgré tout ce qu'on a vécu jamais je ne cesserai de t'aimer car tu es comme une soeur à mes yeux. Et jamais, jamais j'aurai cru que tu pouvais me délaisser aussi facilement."

Emily avait les larmes aux yeux tout comme Paige, mais moi.. Rien. J'avais jamais eu de véritable ami alors je n'arrivais pas à comprendre ce sentiment qu'elles avaient entre elles.

J'avais l'impression d'être devenu une gêne dans ce lycée, ou bien un parasite tel un virus qui soit dérangeant, qu'on voudrait s'en débarrasser. Je ne savais plus où me mettre, car, dans un sens, Emily avait raison sur le fait que Paige depuis mon arrivée, elle l'ignorait pour me parler. De plus, je pense pas qu'elle soit au courant de notre après-midi ensemble, dans le fond j'y tiens quand même car je veux vraiment avoir une amie, mais je veux blesser personne. Pourtant c'était ce que j'étais en train de faire, je blessais Emily.

Une fois rentrée à la maison, mon père était assis sur le fauteuil et une ombre était à ces côtés. Je m'avança pour distinguer qui c'était, je n'en croyais pas mes yeux: c'était mon parrain. Je me rua sur lui pour le prendre dans mes bras, il m'avait tellement manqué. Mon parrain avait quitter le pays lorsque j'étais encore petite, il m'avait souvent dis qu'il rentrerait mais, par problème d'argent, je ne le revis pas. Juste à Noël je recevais un cadeau de sa part avec une lettre qui disait qu'il allait bientôt rentrer. Bientôt fut plus long qu'un simple bientôt. Une fois les retrouvailles faîtes, il me dit qu'il avait quelque chose pour moi. J'ouvris alors doucement la pochette qu'il m'avait donner.

C'était un collier qui avait l'air ancien. La couleur était d'un somptueux argentés, et en main il fut très léger. Ce collier était de forme rectangulaire et ovale, ces traits n'étaient pas parfait, mais ils étaient beau. Ce bijou était diviser en quatre parties, une partie était un cercle, qui se situait au milieu du collier, où il était représenté une goutte finement graver. Tout autour de cette goutte, il restait trois autres parties: l'une représentait le soleil, l'autre la lune, et la dernière ,ce qui me troubla, c'était le collier que je tenais en main. Ce collier était réellement magnifique, même si je ne comprenais pas cette magie qu'il me procurait.

Je le mis autour de mon cou, quand je me retourna au près de mon père pour qu'il me dit se qu'il en pensait. Il disait juste qu'il m'allait bien. Puis il regarda mon parrain, il avait l'air d'avoir quelque chose entre eux. Mon père me disait alors de monter dans ma chambre, qu'il devait lui parler sérieusement. Une fois à l'étage, j'écoutais tout de même cette conversation, mon père lui disait:

"Pourquoi tu lui a offert ce collier?

-Parce qu'elle doit le porter comme ta femme.

-Sauf que c'est à cause de ça qu'elle est morte! Et toi tu lui offres ce cadeau empoisonner, elle va lui arriver que du mal, et si elle a de la chance.. Elle pourra peut-être échapper à la mort"

Mon sang se glaça à ce mot: la mort. Il n'y avait aucun lien entre ce collier et une mort certaine, aucune. J'essayais encore d'écouter la conversation, mais il semblerai que tout sois devenus silencieux. Mon parrain ne voudrait pas me faire du mal, même si je le vois rarement, je le sais. Mon parrain haussa la voix pour me dire qu'il rentrait chez lui. Alors que mon coeur continuait de frapper contre ma poitrine, je descendis rapidement les escaliers et lui dis au revoir. Je lui fais un câlin pour le remercier d'être revenu dans le pays, quand j'allais m'éloigner, il me ramena vers lui pour me dire:

"Porte toujours ce collier, quoi qu'il arrive. Tu m'as bien compris? Il te protégera contrairement à ce que l'on peut te dire"

Je m'éloigna pour de bon, et il fit de rien avant de me dire qu'on se reverrait bientôt. Quand la porte se ferma mon père m'ordonna de retirer ce collier: je refusa instantanément. Alors il m'expliqua:

"Ta mère avait ce même collier et l'entreprise a vu qu'elle le portait. C'est pour ça qu'ils ont emmener ta mère. Ce collier sert à faire la différence entre les humains et ceux qui ne le sont pas. Tu ne dois pas le porter. C'est aussi simple que ça. Je te demande rien d'autre; juste ça.
-Attends, attends. C'est quoi cette histoire de faire la différence entre les humains et ceux qui ne le sont pas. Je suis humaine, et tu le sais.
-Mais l'entreprise ne le sais pas que tu es humaine car tu porte ce collier.
-Mais même si on est pas humains qu'est ce qu'on est, j'avais peur de sa réponse.
-Des monstres.
-Quel genre de monstre.
-Qui t'as dis qu'il y avait qu'une seule espèce."

722187: Je voulais juste être humaine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant