Chapitre 6.

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Je m'écroulai à terre, le fait de respirer était devenus une épreuve insupportable. Mes larmes continuaient de tomber une à une: je n'arrivais plus à les arrêter de couler. J'entendis des pas au loin qui marchaient dans les escaliers. On ouvrit la porte. Je n'arrivais même plus à distinguer le visage, mes larmes rendaient ma vue faible. La voix de mon père retentit, c'était seulement à ce moment que je sus que mon père était dans ma chambre. Il me demanda ce qu'il se passait, pourquoi j'étais dans cette état. Mais juste le fait d'ouvrir ma bouche était impossible, j'entendais encore dans ma tête la détonation qui le tua: mon parrain. Il me prit par les épaules et me secoua pour m'obliger à parler. Je ne pouvais plus rien dire. Il fallait que je tue, et je tuerai pour ne pas perdre quelqu'un d'autre. Mon père cria mon nom tellement fort que j'avais sursautée. Il continua, encore et toujours, de demander pourquoi j'étais comme ça. Il était mort, papa.. Il est mort! La colère prit le dessus, elle était devenu plus forte que moi, alors je criai:

"Il est mort ! Je viens à peine de le retrouver qu'il n'ai déjà plus de ce monde ! Il est partit ! Je ne le reverrai plus jamais ! Jamais !

-Qui ? Qui est mort Faith ?"

Je n'arrivai plus à répondre. Je regardai le collier de ma maman que m'avait donner mon parrain. Je lui montrais, il me comprenait.

Il s'approcha de moi en tendant ces bras. Mécaniquement, je le repoussa. Je devais tuer. La rage me donner une adrénaline incroyable. Je me levais, plus aucune larme tombait. J'ouvris la porte de ma chambre, alors que mon père se leva pour m'obliger à rester. J'arrivai dans le couloir, mes pieds frappaient le sol en marchant. Il me prit par le bras, en disant que je devais rester. Je ne l'écoutais plus, mes mains le poussèrent contre le mur. Désormais je descendais les escaliers. J'entendais que mon père essayait de se lever, alors, j'ouvris la porte d'entrée pour faire ma quête monstrueuse.

Mon père m'avait souvent enseigner la mort mais surtout, comment mettre à mort quelqu'un. Malheureusement, dans ce village, cela risque d'être compliqué. À cette heure là, tout est calme, il y a personne, aucune voiture, même pas un chat qui se balade. Je décida que je devais aller dans le centre du village ou bien dans la ville d'à côté, dans tout les cas, c'est dans la même direction. Je marchais sans cesse, mais personne en vue. Rien. La route était toujours indifférente, je m'allongeais sur cette route et je ne bougeais plus.

J'attendais.

J'avais eu le temps de compter jusqu'à 324 avant qu'un bruit de moteur arrivait rapidement. Je fermais alors les yeux. Je sentais les roues de la voiture glisser sur la route dans ma direction. La radio était forte, un peu trop même. Les roues commençaient à crier; la voiture était en train de s'arrêter. Une portière s'ouvrit, une personne courait vers moi alors que la musique grondait dans les oreilles. Une chose froide me touchait le cou: il prenait mon poux. Je devais agir maintenant. J'ouvris les yeux. J'attrapai son cou et sa tête. Je fis un mouvement vif. Il tomba. Raide. Mort. D'autres personnes étaient dans la voiture: il y avait des témoins que je devais tuer aussi.

Je courus vers la voiture, alors que le moteur démarrait de nouveau. Quelque chose devenait chaud au niveau de ma cage thoracique. Je courais toujours vers eux alors que la voiture commençait à reculer. Mon thorax me brûlait de plus en plus. La douleur était trop forte. Je regardais d'où cela venait, c'était ce collier, il était devenu d'un rouge foudroyant. Je voulais le retirer mais le pendentif était accrocher à mon cœur. Je tirai alors sur le collier: la chaîne se brisa, mais le pendentif n'avait toujours pas bougé. Il me brûlait au point que je m'écroulai à terre et criais. Je hurlais à la mort. Il continua de me brûlait comme pour me marquait au fer rouge. J'essayai de l'enlever avec mes mains. Impossible. Je n'arrivai pas à laisser mes mains dessus. Elles étaient devenus rouge sèches, et le fait de bouger mes doigts me faisaient encore plus souffrir. Cette chaleur insupportable me montait au cou, à la tête. Puis des épaules, aux bras, aux mains jusqu'à mes phalanges. Mon corps est rempli de spasmes, il se convulse sans cesse: j'étais complètement allonger à terre. Quelque chose montait dans ma tête, comme une force qui m'étais inconnu. Ma mâchoire commencer a me faire mal aussi, une impression qu'elle bougeait. Ce n'étais pas ma mâchoire qui se déplaçait, mais c'était mes dents, surtout mes canines. Mes ongles commençaient se déplacer aussi, du sang commençait à s'échapper. Ça me faisait tellement mal. Mes ongles grandissaient, ils devenaient dur. Ils commençaient à être jaune pour finir marron, jusqu'au moment où ils étaient comparable à des cendres. Je hurlais encore et toujours.

Puis. Tout s'arrêta. D'un seul coup. La douleur était partis. J'avais l'impression que je courais, que j'étais forte; que rien pouvait m'arrêter. Pourtant je ne voyais rien. Et là, une voix: " c'est elle. Elle est différente". Encore cette voix. Encore cette phrase. Encore ce rêve. "C'est elle. Elle est différente". Je le sais déjà tu l'as déjà dis, c'était ce que je pensais car l'incompréhension commence à m'énerver. Une odeur étrange de sang commence à se faire sentir. Ça commence à vraiment à me faire peur cette histoire confuse. "C'est toi. Tu as son sang". Je ne comprenais rien, ce qui était devenu une habitude. Mais tout était redevenu calme et paisible. Alors que, encore une fois, cette voix troubla mon esprit.

722187: Je voulais juste être humaine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant