Chapitre 7.

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Mes paupières étaient lourdes. J'avais dût mal à me réveiller pendant que ma tête était insupportable. J'ouvris mes yeux lentement.

Mes mains étaient en sang, je me souvenais pas d'avoir perdu autant de sang quand mes ongles grandissaient et saignaient. Je regardai autour de moi, j'étais dans le coffre d'une voiture. J'étais couverte de sang, mais je n'avais aucune plaie. Rien. Je me leva difficilement. L'odeur du sang infectait fortement la voiture. Je compris d'où venait cette odeur quand je vis du sang sur la vitre. C'était peut-être ma main. Mais je n'aurai pas dût regarder vers l'avant de la voiture. Des sièges couvert de sang. Trois cadavres avec tous des griffes et morsures profondes partout, que ce soit le corps ou la figure. On pouvait même plus reconnaître leur visage tellement il était déchiqueté. On aurait dis qu'ils étaient attaquer par un animal sauvage, et moi épargnée. C'était pas logique je devrais être morte comme eux. Je ne pouvais plus supporter cette odeur de sang. J'escaladais alors les sièges de la voiture pour sortir de cette pièce de théâtre lugubre. Une fois sorti je pouvais respirer. Enfin de l'air frais, de l'air sans horrible odeur. Je me retourna vers ce lieu de crime avant de rentrer chez moi. Quand j'avais une impression de déjà vu. La voiture. Cette couleur, ces roues. C'était la voiture de celui que j'avais tuer. C'était la voiture où il y avait des témoins. C'était cette même voiture, les témoins étaient donc morts. Alors que j'étais trop mal en point pour les tuer à cause de la douleur que je devais supporter. C'était quelqu'un d'autre, c'était obliger, ça peut être que ça. Je ne pouvais plus rester ici, c'était devenu impossible de rester, planter là.

Je me dépêchais de rentrer chez moi, je ne voulais pas que personne me voit dans cette état: couverte de sang. De plus c'est le week-end, alors n'importe qui pourrait sortir et me voir ainsi. Il reste plus qu'un pâté de maison à parcourir, avant de pouvoir, enfin, enlever ce sang que j'ai sur les mains. Là, je la vois, ma maison, la fenêtre pour où je suis sortis. J'accélérai la cadence pour pouvoir monter dans l'arbre et finir dans ma chambre. Je me précipitais dans la salle de bain qui était pas loin. J'entrai directement dans la douche pour me laver, malgré mes vêtements toujours présents.

L'eau était si clair à son arrivée, alors qu'à mes pieds tout était de rouge. Je voulais fermer mes paupières pour protéger mes yeux, mais une image de ce sinistre massacre apparut: je les rouvris instantanément. Mon coeur s'accélérait pendant que je m'écroulai à terre. Par réflexe je mis ma main comme pour le protéger, pour qu'il se calme. Le pendentif. Il n'étais plus là. Hier il était collé à moi, il me brûlait. Maintenant, je ne sentais plus rien. J'enleva alors mon tee-shirt. Ce n'était plus un collier qui était là. C'était un tatouage. Il avait exactement les mêmes symboles que que le pendentif. Ils étaient identique. Moi qui déteste les tatouages, j'étais choquée d'en avoir un comme ça, du jour au lendemain. Avec l'eau j'essayais de le faire disparaître en frottant. Mais c'était bien un vrai tatouage, ancrés dans ma peau. En plus il pouvait facilement se voir, ce qui me donnait une raison de plus pour le détester. Je sortis de la douche. Il y a trop de choses que je ne comprends pas: la voix de mes rêves, ce collier transformer en tatouage, la douleur que j'ai dût supporter, les messages que j'avais reçus. Ces messages. Je me dépêcha de trouver mon téléphone où il y aurait peut-être une réponse à tout ça. Je regardai les derniers messages reçus. Il n'y en avait qu'un qui disait "Tu vois c'était pas si compliqué". Je devrais arrêter d'espérer ça sert à rien. Dégoûtée d'avoir aucune réponse, je décida de sortir faire du parcours; ce qui me changera les idées. Avec de nouveaux habits, je sortis pour mettre mes habits en sang dans la poubelle, je voulais plus jamais les porter. Je commençais à trottiner.
Ce parc de notre village, c'est ici où j'ai passer la majeur partie de mon enfance. Et la maison abandonnée juste là, c'est là où j'ai commencée à apprendre la parcours. Dans ce parc tout était silencieux. La lumière traversait les feuilles des arbres, ce qui donnait une couleur verdoyant au sol. Les branches des arbres dansaient, alors que les feuilles se frottaient entre-elles. Je ralentissai la cadence. Je regardai le tronc d'un arbre qui était, là, banal. Je l'observais, il restait inchangé. Je le fixais, je me concentrais sur cette arbre. Il y avait comme des molécules à l'intérieur. Je suivis alors leur chemin. Ces molécules venaient du sol pour aller dans les racines de l'arbre, ensuite le tronc, les branches et pour finir les feuilles. Je touchais alors cette arbre. Il y avait comme une énergie indescriptible qui me parcourait le corps à ce contact. Je fixais alors autour de moi, toutes ces molécules étaient partout. Ici, là, et même encore là. Elles nous entouraient, personne ne les voyaient.

Alors qu'une joggeuse passait, elle me regardait bizarrement, comme pour s'interroger sur ce que je faisais. Alors qu'elle était que de passage, je regardais de nouveau l'arbre : les molécules étaient disparus. Je me concentrais de nouveau, elles apparaissaient comme par magie.

Je me rappelai que je m'éloignais de mon programme, qui était le parcours. Je courais. Quand un petit muret apparût dans mon champs de vision. Je le franchi grâce à un saut de chat, ensuite je mit mes pieds dessus et mes mains à terre, j'étais parée pour faire des pompes. D'habitude je peux en faire sept avant de m'écrouler au sol. Un. Deux. Trois. Six. Dix. Quinze. Trente. Ça ne me faisais rien, pas la fatigue ni même mes muscles me donnaient envie d'arrêter. Je pouvais continuer encore longtemps. Cinquante. Quatre-vingts. Ça m'ennuyais, je voyais même plus l'intérêt de continuer. Je décidai de courir, tout en restant à l'affut si un obstacle survient. Mais mon imagination c'était comme mis en off. Quand nous sommes des traceurs, ceux qui font du parcours, allons dans un village par exemple, nous ne le voyons pas de la même façon quelqu'un qui n'a jamais fait de parcours. Nous voyons tous les obstacles mais aussi la manière où on peux le franchir le plus rapidement et le plus efficacement que possible. "Être et durer" c'était notre devise, car, nous devons effectuer aucune erreur. Une seule erreur peut nous être fatale. Un faux mouvement, un mauvais calcul, une surestime de soi et tout peut se terminer. Mais il y a aussi le fait qu'on se sent libre, courir sans cesse, sans que rien nous arrête. Généralement nous sommes en groupe avec un ou plusieurs traceurs qui ont de l'expérience, qui sont des mentors. Mais moi, j'ai été autodidacte.

Je le suis encore maintenant.

Je vis un arbre avec une belle branche qui pourrait me servir de fauteuil confortable. Tout en regardant cette branche, j'avançais mon pied droit pour commencer à courir et à grimper dans l'arbre. Mais j'étais déjà sur cette branche, comme par téléportation ou je ne sais quoi d'autres. Mais j'étais déjà à mon point B.

Mes limites avaient changées, je devais les tester. Je regardais un toit qui se situer à moins de trois-cent mètres. J'allais courir, j'étais arrivée. J'augmentais la distance et le hauteur des maisons mais c'était toujours pareil. Comme si je n'avais plus de contraintes. Comme si de nouvelles capacités sont présentes. Comme si j'avais changée.

Cette voix de mes rêves avait raison.

Je suis devenu différente.

722187: Je voulais juste être humaine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant