Chapitre 11.

55 16 8
                                    

J'inspirai une grande bouffée d'air quand je sentais son odeur. On me caressait tendrement tout le long du bras, en faisant des vas et viens. Je levai lentement mes paupières. La belle rousse me fixait le bras avec sa main qui se baladait. Puis, Paige m'observait dans les yeux en me murmurant un petit bonjour, que je répétais. Je repoussais doucement sa main avant de me lever: elle n'avais pas du tout apprécier, sinon elle ne m'aurait pas demander ce que je faisais. La seule excuses que j'avais en tête, était qu'il fallait retourner chez elle pour prendre des nouvelles de l'enquête. Alors que j'étais celle qui avait causer ce massacre. Mais jamais je pourrais lui avouer. Encore moins depuis que maintenant je sais qu'elle a des sentiments pour moi. Et je n'ai jamais eu affaire à ce genre de situation. J'intéressais personne et là une fille, cette fille. Celle que je considérais comme ma meilleure amie, même si je ne lui dis pas tout pour la protéger. Désormais, je ne sais pas quoi faire d'elle.

On était descendu et mon père était déjà à table en train de déjeuner. Alors, on lui raconte notre programme de ce matin. Lui aussi était contre, par peur qu'on aurait pu avoir un traumatisme ou je ne savais quoi d'autre.

Pourtant, une fois manger et habiller. Nous partions à vélo en direction de la maison de Paige. Durant le trajet, c'était calme. Elle brisait le silence:

"Tu sais pour hier..

-Il n'y a rien à dire, je la coupa.

-Mais pourquoi? Paige parlait doucement.

-Parce que je ne sais pas, tout simplement. Et tu aurais pus au moins attendre ma décision avant de profiter que je dormes pour te mettre dans mes bras.

-J'ai pas pus résister à ton odeur..

-C'est pas une raison.

-Mais..

-Arrête. Là, pour l'instant, on va chez toi pour savoir ce qui s'était passer hier soir. Et pour ça, on verra après. Okay?

-Je suis obligée de dire oui, elle baissait la tête, c'est ça?

-Oui.

-D'accord."

C'était de nouveau le grand silence, alors qu'on était même pas à la moitié de la route. C'était trop long. Pendant qu'on pédalait, j'observait la verdure et les champs tout autour de moi. Enfin, nous étions arriver dans son village. Paige avait déjà ralenti la cadence depuis longtemps, je devais sans cesse ralentir. Dans le coin de sa rue, on voyait sa maison au loin. On pouvait voir trois voiture de police. Une fois devant chez elle, on demandait tout de suite qui était le responsable. Un grand homme moustachu arrivait. On lui demandait ce qu'il s'était passer hier soir, car nous étions à cette fête -qui m'avait beaucoup creuser l'appétit il faut l'avouer-. Alors il répondit:

-Nous ne savons pas encore la cause de ce massacre. Mais nous sommes certains que c'est un animal sauvage. Nous arrivons pas à distinguer quelle espèce, mais il fait absolument le retrouver. Il est fortement malade. Et si on ne le retrouve pas, il pourrait contaminer d'autres personnes. Mais d'après les scientifiques, il est atteint d'une maladie.

-Un animal sauvage? Disait Paige très choquer.

-L'animal pourrait mourir? M'exclamai-je.

-Oui."

On se regardait, je devais faire comme si j'étais choquer. Mais j'avais surtout terriblement peur. Je pouvais mourir, bêtement, d'une maladie. J'étais cet animal sauvage. Ils parlaient de moi comme si j'avais aucune humanité. Enfin j'étais peut-être moins sensible, moins humaine, mais je restais tout de même normal. Je ne sais pas ce que voulais faire Paige, mais elle s'avança vers sa maison. Le responsable l'arrêta quand elle essayait de franchir la zone interdite. Il haussait la voix:

722187: Je voulais juste être humaine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant