"À table!!"
Déjà?! J'observai l'heure sur mon réveil; j'avais pratiquement dormi deux heures. Lorsque je me levai de mon lit, je regardai par la fenêtre. Cocaïne n'était toujours pas dehors. J'irai la voir tout de suite après manger.
Une fois au rez-de-chaussée, la table était déjà mise. Mon père et moi ramenions chacun son assiette après l'avoir réchauffer au micro-onde. Une fois à table, c'était calme. Un peu trop même. Mais à force on s'y habituait depuis que ma maman était partie. Une fois fini de manger, il partit s'affaler dans le canapé pendant que je faisais la vaisselle. Depuis la fenêtre, je constatai que Cocaïne n'était encore pas sorti. La porte de son box était pourtant grand ouvert. Mais de là où j'étais je ne pouvais pas voir si elle était à l'intérieur. Une fois cette tâche terminée, je pris mon manteau et sortis.
La pleine lune scintillait fortement. Il faisait froid mais je commençai à avancer. Pourquoi elle n'était pas sortit de toute l'après-midi. Une brise me frôla les cheveux, elle était si glaciale. J'ouvrai la porte de la prairie et marchai dans la boue. Il n'y avait aucun bruit lorsque je m'approchai de la porte de son box. J'entrai.
Sang. Mutiler.Amputation. Boyau.
Mes veines se resserrèrent de plus en plus. Mon estomac se tordait et se tortillait dans tous les sens. Jusqu'à en avoir l'impression qu'il devenait inexistant, qu'il n'était plus en moi. Mon tatouage flamboyait d'un rouge dur et sanglant. Et mon cœur commençait à se serrer. Putain j'avais mal. Mes jambes marchèrent vers ce cadavre inerte. Mes poumons avaient décidé d'arrêter de travailler. Mes mains se mirent à caresser ces organes qui traînaient au sol. Puis elles voulurent visiter son corps: il était si froid. Mon cerveau frappa chaque recoin de mon crâne, avant qu'une petite voix dans ma tête apparaît : Bon appétit ma belle.
Je mordais n'importe où. Ce flux dans ma bouche était si bon. Encore. Ça me faisait tellement du bien. À ce moment là, il n'y avait que ça qui comptait; son sang. Il me traversa tous le corps. Mes veines redevenaient pleines. Ça me soulageait tellement. Ma tête cessait de me faire mal. On aurait dis que le temps cessait d'exister. Comme si j'étais dans un nouveau monde, totalement inconnu. Mais cela ne dura pas longtemps.
J'avais mal à ma cage thoracique, c'était mon tatouage. Il devenait vert. Pas un vert émeraude comme les yeux de Paige, mais un vert comme les feuilles des arbres. Il me brûlait. Je fermai les yeux quand j'avais cette impression que mes os durcissaient et se déplaçaient. J'ouvrai mes paupières: c'était ce qui été en train de se passer. Mes muscles et mes organes se métamorphosaient. Mes ongles grandissaient tout en devenant d'un noir obscur. Je regardai brièvement le reste du cadavre rempli de morsures. Je voulais qu'il en devienne charpie.
J'avais comme acquis un sixième sens qui me guida. C'était mon instinct animal. Je sentais qu'il s'empara de moi peu à peu. Mon inconscient disait de tout casser, de tout détruire. Chaque objet, chaque cellules. Tout. Tout ce qui devait être sur mon chemin. Détruit. En pièce. Sans exception. J'avais toujours de plus en plus mal au crâne. Comme si on était en train de m'enfoncer des clous petit à petit.
Je criai tel un chien qui hurlait à la mort. Comme si dans ce monde de brute je devais devenir le chien le plus féroce pour y survivre. Celui qui sort les crocs. Celui qui tue tout. Détruit tout. Je devenais cette bête féroce.
Je ne contrôlai plus aucun de mes mouvements. Je n'avais plus conscience d'être moi. Ce n'était pas moi. Je sautai sur le cadavre et mutilai chaque recoin qui était, auparavant presque intact. Ça me faisais un bien fou comme si cela me défoulai afin de me soulager.
C'était une libération.
Mes mouvement devenaient moins brutal et moins vif. La fatigue me gagna peu à peu. Avant de m'écroulai dans ce lit de sang.
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722187: Je voulais juste être humaine.
Fantasi"Alors qu'allez vous faire maintenant que vous êtes avec moi?" A ces mots, une joie interne s'empara de moi. Enfin il me posa cette question. Je le regardai et répondis calmement: -Obéir à tout vos ordres. Pour éviter d'autres morts inutiles...