Votre Dévoué, George Weasley

"Paix et Tranquillité, voilà ce qu'est le bonheur" En êtes vous vraiment sûr?

Nous sommes désormais lors de notre 5ème année. Qui dit 5ème année à Poudlard dit B.U.S.E.. Mais pour le moment, cela ne nous importe peu...

Nous commençâmes donc notre année dans la Gare de King's Cross. C'est souvent à ce moment-là que les élèves retrouvent leurs amis. Ainsi, après que Percy nous ait quitté pour se rejoindre Pénélope Dauclaire, sa charmante petite amie au bouton sur le nez qu'elle essaye désespérément de cacher et que Ron, Harry et Hermione, qui avaient passé le mur, qui séparait le monde moldu à celui des sorciers, en premier par mesure de précaution, vu ce qu'il s'était passé l'année dernière, étaient monté dans le train, ce fut au tour de Ginny de retrouver une de ses amies : Artémise Times. Or, qui dit Artémise dit Jason, Adam, Maya et Ariane. Ces dernières avaient changé, elles étaient plus proches de ce que nous pouvons appeler des femmes (et elles étaient plus belles, mais il ne faut pas que je dise cela, car ma femme ne va pas forcément bien le prendre). Et cela, Adam s'en était rendu compte, car il semblait vouloir parler avec Ariane qui l'ignorait royalement (elle lui en voulait toujours). Ginny et Artémise se coururent dans les bras et se dépêchèrent de se mêler dans la foule pour retrouver Luna Lovegood et Rolf Scamander, des Serdaigles avec lesquels elles étaient devenues amies.

Nous n'étions plus en froid avec les filles depuis la fin de notre seconde année, mais nous n'étions pas redevenus aussi proches que nous l'étions avant. Et une certaine gêne régnait. Heureusement, nous fûmes sauvés par Angelina Johnson qui devait chercher ses amies :

« Ari', May' ! Vous venez ? Alicia et Katie nous attendent ! »

Puis elle nous vit et se mit à rougir. Il faut dire aussi nous avons un certain charisme et une réputation de... attendez, je cherche le mot... dragueurs... Nous lui offrîmes donc un sourire à la Fred et Georges Weasley. Mais les deux anciennes Chapardeuses ne voyaient pas les choses de cet œil. Angélina leur donnait une chance de ne plus être en notre présence et de quitter le regard d'Adam pour Ariane.

« Angélina ! »

Et toutes les trois disparurent en une fraction de seconde, nous laissant seul face à un Adam ébahit et un Jason légèrement perdu. En effet, ce dernier n'avait pas été mis au courant de ce qu'il s'était passé lors de notre première année. Puis mon frère s'écria :

« Eh ! Ce ne serait pas Lee ! Mais si ! Viens Georgie ! Dépêche toi sinon, on va le perdre ! »

Je pense que le fait de savoir comment exactement nous trouvâmes notre compartiment et comment est ce que nous avons fait pour faire partir les trois groupies folles qui s'y trouvaient ne vous intéresse pas ! Nous allons donc en venir à ce moment où le train s'arrêta en chemin.

Comme vous le savez, nous étions en cinquième année, or qui dit notre cinquième année, dit troisième année pour Harry, Ron et Hermione. Et qu'est ce qu'il s'est passé lors de leur troisième année qui est notable ? Bingo ! Évasion de Sirius Black ! Et qui dit... Ok stop, je m'arrête là, je pense que vous l'aviez compris : nous en sommes à la petite visite des détraqueurs qui voulaient nous souhaiter une bonne rentrée.

Le temps n'était pas clément ce jour-là. Mais il empira lors du voyage, la pluie s'intensifia. Peu à peu, il fit de plus en plus sombre, et les lanternes s'allumaient doucement dans le train qui grinçait. Plus le train ralentit peu à peu, nous pensions être arrivés, mais cela ne coïncidait pas avec l'heure, il était beaucoup trop tôt ! Les bruits du train se faisaient de moins en moins fort, mais ils étaient remplacés par ceux du vent et de la pluie qui frappaient contre la fenêtre.

« Flippant ! dit Freddie en nous regardant d'un drôle d'air. »

Puis le train s'arrêta brusquement ! Les bagages tombèrent des filets d'un bruit sourd. Des petits cris d'étonnement et de surprise se firent entendre. Puis, plus rien un long silence. Ensuite vint des bruits de portes qui s'ouvrent : les élèves, curieux, passaient leur tête à travers les embrasures des portes. Nous fîmes de même. Puis des bruits de pas s'approchèrent de nous. Et là, Ariane et Maya se tenaient devant nous. La première prit la parole :