"Où sont passés nos moments de joie, de peine, d'innocence ?"

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Quand nous fûmes de retour à Pourdlard, nous apprîmes que Ronron (Oups! Spoilers!) était encore plus en colère contre Pattenrond, donc, indirectement, contre Hermione. Le mini tigre avait encore une fois essayé de manger cet imbécile de Croûtard. Cependant, ce qui nous avait le plus étonnés était une rumeur qui circulait : ce cher petit Potty avait reçu pour Noël un Éclair de Feu. Mais ce dernier avait été confisqué par McGonagall pour être démonté (ce qui était aux yeux de beaucoup (nous compris) un sacrilège) car, personne en savait de qui venait le cadeau. Ainsi, les professeurs étaient venus à la conclusion que c'était Sirius Black qui l'avait envoyé et qu'il l'avait ensorcelé.

Les filles avaient essayé, de leur côté, de creuser plus sur l'histoire de Sirius. Il se trouve que leurs parents étaient de la même année que les Maraudeurs, alors elles leur avaient posé des questions. Elles avaient commencé par la mère de Maya, mais, selon leurs dires, cela ne s'était pas passé comme ceux à quoi elles s'attendaient. Au lieu d'entendre Ophelia Archer évoquer son passé avec mélancolie et joie, il y avait eu une tasse de thé pleine qui avait rendu l'âme sur le carrelage, des larmes et une interdiction de prononcer ce nom devant elle. Elles avaient donc jeté l'éponge ayant peur de retrouver la même réaction chez Séléné et Hippolyte Times ainsi que chez Oliver Archer. Nous n'osions pas poser la question à nos parents. Peut-être que notre  père aurait répondu, mais cela aurait été de façon très vague. Quant à notre mère, je n'ose même pas imaginer sa réaction encore aujourd'hui. Les parents de Lee, eux, avaient cinq années de plus que les Maraudeurs, donc, ils ne pouvaient pas nous renseigner. Nous devions donc trouver une autre source d'information.

Les filles s'étaient alors tournées vers toutes les informations que contenait la Salle des Élus, mais il n'était jamais fait référence  de la vie en dehors de Poudlard de Sirius Black. Quant à la bibliothèque, à l'exception des arbres généalogiques de la très noble famille des Black et des nombreux articles écrits sur la santé mentale de Patmol, il n'y avait rien de très intéressant. Sirius n'était qu'un grand point d'interrogation : une maison familiale qui n'existait pas, plus de famille directe libre ou vivante à l'exception des Malfoy et d'Andromeda Tonks (il n'y avait aucune chance que nous adressions aux premiers et nous ne savions pas où se trouvait Andromeda et comment entrer en contact avec elle). La seule piste qui nous restait alors n'était autre que notre professeur de Défense Contre les Forces du Mal : Rémus Lupin.

Nous nous étions donnés rendez-vous jeudi, à neuf heures du soir pour aller voir Lunard. À une telle heure, les chances qu'il reçoive un élève était maigre ! Enfin, nous le pensions car quelle ne fut pas notre surprise d'entendre la voix d'un élève criant " Spero patronum " dans le bureau du professeur. Néanmoins, nous fûmes moins étonnés quand nous reconnûmes la voix du petit Potty.

Quelques instants plus tard, l'Élu à lunettes se tut. Nous nous rapprochâmes prudemment de la porte, en essayant de faire le moins de bruit possible, mais c'était difficile avec le ventre de Lee qui décida de gargouiller.

Ariane dit alors :

Vous ne pensez pas que, si quelqu'un passe, il ne va pas trouver ça étrange : cinq élèves en file indienne devant la porte du professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Les Chapardeurs qui plus est ! "

Après une concertation du regard, nous approuvâmes tous et nous fîmes marche arrière. Nous nous cachâmes derrière un poteau qui avait un excellent angle sur la porte de Lunard.

Nous vîmes alors le jeune balafré sortir de la salle, barre de chocolat à la main, et s'avancer dans le couloir. Quand il disparut de notre vu, nous nous précipitâmes vers la porte de notre professeur. Maya toqua et ce dernier ouvrit :

Harry, as-tu oublié... "

Mais il ne put finir sa phrase car son regard croisa notre regard moqueur qui faisait fondre toutes les filles.

Votre Dévoué, George WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant