Le meurtre du tableau pas jaune de la Grosse Dame

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Après être passé à l'infirmerie pour que Madame Pomfresh puisse guérir en deux-temps, trois mouvements la cheville d'Ariane (en fait, je pense qu'on devrait plutôt changer Miss Sourire en Miss Maladroite ou Miss Pas Douée, c'est pas mal Miss Pas Douée...), et avoir pris un bon dîner spécial Halloween, avec ballet de fantômes et mets délicieux, nous rentrâmes dans la Salle Commune. Ou du moins, nous essayâmes. Logiquement, là, en bons petits sorciers qui connaissent par cœur l'histoire du célèbre Harry Potter, vous devez vous creuser les méninges, et très rapidement, vous devez vous dire :

" L'attaque du portrait de la Grosse Dame par Sirius Black ! "

Si vous n'en êtes pas venus à cette conclusion, je vous pris de mieux revoir vos cours. Mais si vous avez eu juste, je vous félicite, je permets même aux cinq premiers qui ont trouvé une réduction de 35% sur vos achats à Weasley & Weasley, farces pour sorciers facétieux. Mais ne vous avisez pas à mentir, je le saurais.

Revenons donc à notre histoire. Quand nous arrivâmes devant la Salle Commune, nous vîmes un amas de personnes, agglutiné devant le portrait de la Grosse Dame, qui murmurait des paroles incompréhensibles, ils parlaient de couteaux, de déchirures, et de disparition. Bref, cela ressemblait à un scénario d'histoire d'horreur bateau. Tous se turent quand notre frère, Percy, le Roquet, pardon, le Préfet en chef, se fraya un chemin et criant :

" Laissez-moi passer. Pourquoi c'est bloqué, ici ? Vous n'avez quand même pas tous oublié le mot de passe ? Allons, écartez-vous, je suis préfet-en-chef ! "

Quand il arriva enfin devant le portrait, il s'écria d'une voix aiguë :

"Que quelqu'un aille chercher le professeur Dumbledore ! Vite "

Après que les derniers Gryffondors soient arrivés, ce fut au tour du professeur Dumbledore de fendre la foule en direction de l'entrée de la Salle Commune. Etant donné que sur son passage les élèves se poussaient, nous en profitâmes avec Harry, Hermione et Ronald pour nous approcher. Et ce fut là que les paroles des autres Gryffondors parurent plus claires : quelqu'un avait lacéré le tableau de la Grosse Dame, avec sans doute un couteau. Les lambeaux du tableau dont le personnage avait disparu, pendaient lamentablement vers le sol ou les morceaux manquant se trouvaient. Notre directeur se tourna alors vers Rogue, Lupin et McGonagall qui accouraient et leur dit :

" Il faut absolument la retrouver. Professeur McGonagall, s'il vous plaît, allez tout de suite prévenir Rusard et dites-lui de chercher la grosse dames dans toutes les peintures du château. "

Mais il fut interrompu par la voix criarde de Peeves qui flottait au-dessus de la foule l'air enchanté de tant d'animation. Il commenta :

" Vous avez de la chance si vous la trouvez ! "

Le directeur de Poudlard se tourna alors vers l'esprit frappeur et lui demanda :

" Qu'est-ce que tu veux dire, Peeves ?
- Elle a honte, Monsieur le Grand Directeur, dit-il d'un ton mielleux sans doute car il n'osait pas se moquer de Dumbledore qui pouvait le chasser du château. Elle ne veut pas qu'on la voie. Elle est dans un état épouvantable. Je l'ai vu courir dans un paysage du troisième étage, continua-t-il en mimant de ses doigts des jambes qui courraient, en se cachant derrière les arbres. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, dit-il avec un grand sourire et un ton joyeux. "

Maya secoua la tête en levant les yeux au ciel.

" Cet esprit est un psychopathe, me murmura-t-elle. Il se délecte du malheur des autres !

- Avec Lee et Fred, lui répondis-je en murmurant également, on l'aime bien.

- Cela ne m'étonne pas !

Votre Dévoué, George WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant