Les yeux ouverts, je regardais mon plafond depuis plus d'une heure, je pensais à un nouveau plan pour énervé mes professeurs. Nouvelle année, nouvelle connerie. Si je réutilisais mes vielles blagues les élèves vont les voir venir, c'était une évidence, en plus, il fallait que je frappe fort aujourd'hui, pour que l'on se souvienne de moi! J'attendais encore quinze, longue et interminable, minutes avant que mon cadran sonne, je mis un chandail à manche courte gris foncé, un pantalon en jeans noir et ma fameuse casquette rouge avec le logo : New York .Ma mère étais déjà parie lorsque que j'arrivai dans la cuisine, elle m'avait laissé un petit mot, comme à son habitude, sur le frigo :
« Il y a des croissants sur le comptoir, on se voit ce soir Lucasse. PS : Ne soit pas trop dur avec tes professeur aujourd'hui!»
Je pris un papier et un crayon pour répondre au message de ma mère, je ne voulais pas l'inquiéter, sachant que j'allais surement ne pas être là pour le diner de ce soir. JE plain ma mère de devoir s'occuper de moi toute seule. Je n'avais jamais connue mon père, il avait mis ma mère enceinte et étais partie avant ma naissance. De ce que ma mère m'avait raconté, il était un vrai connard qui ne pensait qu'à l'argent et les femmes. Il revenait souvent saoul à la maison, il vivait chez ma mère dans son petit appartement, sans l'aider une seule fois pour payer le loyer! En quand mon père l'a abandonné elle a du lâcher l'école pour pouvoir bien travaillé et s'occuper de moi, à cause de son manque d'étude elle beaucoup de problème pour se faire embauche, même dans les «fastfoods». On vivait dans une vielle maison dégoutante, avec un terrain immense, un étable, vide et un garage, encore vide et enfin, des champs, vide. La maison étais la plus laide de tous le Québec, elle était minuscule et à deux doigts de s'effondrer. J'avais vécu toute ma vie dans cette maison dégoutante, sa devait être la raison pour laquelle mes amis détestaient venir chez moi au primaire.
JE pris deux croissant fourrer au fromage et les engloutis sans attendre un seconde de plus, j'adorais ces croissant et ma mère le savait, et l'utilisais parfois contre moi! Je pris mon sac et mis mes basket rouge, puis sortie pour me diriger vers l'école qui étais à cinq kilomètres de chez moi, j'étais content qu'il ne pleut pas, vue la chance que j'avais ça arrivais très, très souvent et je revenais chez moi complétement tremper. Après une heure de marche je commençais à voir l'établissement défraichi de mon lycée. Tout le monde s'activait autour des feuilles de cours, quand les élèves me virent, ils se poussèrent tous maladroitement les uns contre les autre pour me laisser le passage libre. Tous, sauf un nouveau, qui ne comprenait rien à ce qui se passait autour de lui, avant même que j'aille le temps de réagir, un secondaire quatre tire le nouveau par le col de son chandail et s'exclama vers moi :
- Excuse nous, on n'a pas encore eu le temps de lui expliquer les règles...
- T'as de la chance petit! Dis-je en me tournant vers le secondaire un, je suis dans un bon jour aujourd'hui!
Je passai sans lui adresser un regard de plus, il ne méritait pas mon attention. Arrivé devant le tableau, je fus heureux de voir que tous les élèves de ma classe étaient des intellos, je sentais que j'allais bien m'amuser cette année. Je partie après avoir noté mes cours et dès que je sortie du groupe d'élèves, ils se remirent à parler et à se bousculer pour voir leurs cours, je poussai les portes pour rentrer dans l'école et alla parler au concierge pour qu'il me donne mon numéro de casier, je me retrouvais au fond de la salle, dans les vieux casiers. Il n'y avait que deux casier à cette endroit, je me demandais bien qui allait se trouver à mes côtés pendant 180 jours, je déposai mes affaires et alla à mon premier cour qui se trouvait au deuxième. Je ne fis que passer la porte que je vis le visage de mon professeur s'effondrer, je m'installai le plus au fond possible, m'assied et mis mes pied sur mon bureau avant de mettre un de mes écouteurs.
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Moi et elle...
Genç KurguMon nom c'est Bacsteur, Lucasse Bacsteur, tous mes amis amis m'appelle Luc. Je doit être l'élève le plus rebelle du pays, mon dossier est déjà énorme, je fait des connerie à longueur de journée. Ma devise a toujours été : «une bêtise par jour éloign...