Ville

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Tous ces gens qui passent, dans la rue

Je les vois, avec leurs costards, leurs joggings, leurs jeans,

Parfois ils s'arrêtent

Parfois il me rejettent

Le rebeu qui me fait des signes

Le renoi qui me fait un sourire

Le blanc qui m'insulte

Avec juste un regard, je peux voir toute ma foutue ville

Comme si je volais au dessus, sans dessus dessous, sous le ciel, ciel étoilé, toile de maître cernant mes rêves

Avec les enceintes poussées à fond, ça prend une certaine allure finalement

Une allure presque enchanteresse

Tressée, stressée, pressée mais attirante, tirant sur les passants

Personnellement, j'aime tout le monde, je fais aucune différence entre les personnes

Personnellement, personne n'est une affaire personnelle pour moi

Moi qui, à travers ma fenêtre, regarde passer les passants, tous regardant le sol

Comme si le ciel les avaient rejetés

Comme si ils étaient vides.

Comme si leur âme n'était plus.

Plus qu'un simple tas de poussière.

PAS DE SUPRISES.

enfin, plus. Plus du tout.

J'en ai marre. Je trouve plus de mots.

J'ai plus d'inspiration. Pourtant tous ces gens qui passent et toutes ces voitures pourraient m'inspirer.

Mais c'est ces petites machines dans ma tête.

Elles qui résonnent, qui font de mon cerveau un engrenage.

Je peux plus supporter ça. Ça m'énerve !

La police du Karma intervient sûrement à mon encontre.

Pourtant je suis juste

Un

Pâtissier

Qui vend

Des


Croissant.

Des croissants de lune

Des croissants de coeur

Pour réparer ceux brisés

Enfin, la moitié

Parce que l'autre était un croissant au beurre et trop cuit.

Sa dégustation avait été fade, son pâtissier était méchant.

Moi, je suis le nouveau, un bon cette fois

J'ai épousé ma plume.

Et cette feuille vous parviendra sûrement



Il faut juste demander un croissant.


BDR
BDR
BDR.

° Croissant °Où les histoires vivent. Découvrez maintenant