Je retrouve l'inspiration de mes vieux jours
Leur liberté n'est qu'un calembour
Je dérive sans ligne de mire
De là où j'suis vois l'humanité dépérir
Des periscopes pour voir la cible de loin
De l'assaut les yeux de mes vices seront les seuls témoins
Leur utopie n'est qu'un mirage qu'on insuffle aux bambins
Mais en réalité l'égalité n'en qu'au stade de chérubin
Vos regards passent à travers vos pares brises
Votre haine découle d'un manque de balise
Sans but votre colère n'est que partie remise
Après deux mois oisifs je retourne dans le nid
Je hais ce système aussi précis qu'une horlogerie
Bien sûr que leurs plans sont régis par de l'artillerie
J'essaie de m'éclipser sur de la musique douce
Chaque pas que je fais parmi les homos sapiens change ma frimousse
Alors le soir je me reconnaît plus quand je me regarde
J'ai l'impression d'être un corps sans vie qu'on l'on brancarde
Je vise la brume quand le brouillard cache mes sales visions
Ça me permet de ressentir un placebo de potion
Connaissances distribuées à la pelle
Censure pédagogique que l'État martelle
Quand ouvrira t'on les yeux sur ce qui se trame ?
Les feux de l'enfer peinent à faire ressortir leurs flammes
Le filon de l'inspiration est issu d'une lente décoction
Ce serais bien si le bien était une vocation
La rage est un fléau pandémique
Poussant les lambdas à acquérir des compétences balistiques
Sans limite la liberté démérite
Au profit de dictateurs, soit disant émérites
Le klaxon du corbillard résonne dans tout le pays
Mais trop sourd sont ceux qui contrôlent nos manies
Car c'est bien sur cela que je questionne,
Ceux qui veulent transformer nos voisins en Anémones
Aux infos l'inquiétude est à son plus haut paroxysme
Quand il s'agit de cracher sur les communautés il n'y a pas de mutisme
Vous répendez la peur comme une maladie grave
Dans votre monde de monotonie, plus rien n'est suave.
Élégance à la française
C'est de jeter du pétrole sur de brûlantes braises
Ce monde est une ferme où est certifié l'élevage de masse
Et malheureusement ce commerce lui fait office de carapace
On nous gave, on engraisse, sans aucune forme de finesse
Tout ce qui tombe peut devenir un amusant jeu qui blesse
Tous bénis, par le père et le Saint esprit
Il serait peut être temps de faire respecter ce qu'à indiqué la prophétie
Car la paix se cache derrières des barils de poudres
Et la seule lumière qui parvient est le reflet du tonnerre sur les dents de la foudre
Même voilée, une femme reste belle
De votre machine infernale, votre ignorance sont les bras, et votre peur la manivelleUne seule couleur devrait recouvrir notre peuple qu'on qualifie de civilisé
Celle que l'humanité utilise pour peindre sans être chargée de préjugés
Paranoïa réveillant tous les sens
Discours dangereux que les médias encensent
Cachez vous, cachez vous, ça va péter de partout
Et penser à vous haïr entre vous
Ça serais dommage que le peuple commence à douter de ses propres manitous
Loan.