Tout ce qui coule autour de moi comme des cascades
ça tombe en milles couleurs, des tas de nuances
du bleu, du gris, du noir, mais jamais trop car même dans le noir je vois du blanc
une lueur dans le bouts de nos nuits qui n'en finissent pas
ces nuits étoilées de milles météores qui brûlent et brillent
qui passent aussi vite que le train qui m'amenait à toi
mon imagination débordante s'essayait à créer des images
et j'essayais de l'arrêter maisc'était trop puissant pour
tes doigts effleurant mes lèvres
mes mains sur ton ventre en en parcourant le pourtour
ça m'écartait de ces souvenirs de soirée où mon corps voulait que je crève
mais maintenant j'suis la relève de toutes ces pensées éphémères
de tout ce qui m'aurait fait revenir en arrière rien qu'en y pensant
franchir la ligne rouge avec son putain de bâton à fumigènes rouge
histoire d'attirer l'attention parce qu'on l'a plus la force de l'entendre
mais maintenant c'est fini, maintenant quand je me lève je pleure plus
j'ai plus une envie folle d'avoir péri pendant la nuit
et mon miroir ne reflète plus un reflet déchu d'un humain déçu
ce train arrive bientôt en gare mais c'est que le début de mon voyage
je prends tout ce qui m'a rendu plus jeune que mon âge
je compte bien revivre une deuxième jeunesse alors que la première est même pas finie
mais parfois il faut abandonner quand tout est détruit
le Stix qui brûle mes lèvres me donne envie de dévorer les tiennes à chaque fois que je les vois
je vais me reconstruire mais pour ça j'ai besoin de toi pour tu t'occupe de moi
que tu me dises que ça va et qu'on fasse l'amour en déchirant les draps
j'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu panses mes plaies et qu'on s'aime sans arrêt.