Courir à sa perte comme courir à sa propre succession
Successivement succombés comme un accident de la route, j'ai les roulements des choses qui tournent dans ma tête
Une insomnie inscrite dans la calomnie, ignominie.
Je mets les voiles en te voilant la face
Je laisse le compteur du taxi tourner
T'as skier sur les pentes de mes plaies
Une mer de sang dans laquelle on se baignaient en étant daltoniens
Un mère de sang dans laquelle on baignaient en étant dalleux
Mes mains nagent dans mes poches, elle deviennent des carrés
Des rubiks cube pour te frapper
Je prends ça pépère
Je prie pour mon père
L'érosion t'as affaiblie mais mon illusion t'as affirmée
Les trips que tu me causait et en me causant me castagnaient en me faisant stagner
Et je stabilise ma situation pendant que toi tu stab assis
Je termine entre quatre mots et tu es entre quatre murs
Etre murée dans le silence c'est comme être multipliée dans le bruit.
Bruits sourds, sourdingue, dinguerie de vie, viscéral.
Tu râle sur mes derniers soupirs quand je te prononcais mes derniers mots tu m'arrachais des morts
Tes yeux comme des dragons qui crachaient tout ton désespoir, je voulait voler en volant ton âme
Aimer en voilant ton mal.
Je sais que le temps passe, je presse le passé tant que tu écarte le futur
Violence virulente
Viril violon qui décrit ma vie.
BDR