LightSaber/LighThieves

Chapitre 5.

Note de l'auteur: Voici le cinquième chapitre de LightSaber et j'ai décidé que je posterai cette fiction que le premier samedi du mois! Bonne lecture!






Il fit un effort pour se lever, un Kyungsoo au sourire aimable l'assistant dans sa tache.
Celui-ci l'aidait en le tenant comme il l'avait fait lorsqu'il l'avait découvert en sang.
Il l'emmena à la cuisine, lui tendit un sac en plastique dans lequel se trouvaient ses vêtements –Kai portait un marcel et un jogging – et toujours souriant, lui dit qu'il le raccompagnerait chez lui.
Lorsqu'il l'eut assis –Kai s'appuyait difficilement sur le mur carrelé- il se retourna pour rentrer dans la chambre et revint avec toute la vaisselle que Kai avait salie en mangeant. Il prit ensuite place en face du lavabo –tournant alors le dos à Kai – et commença à faire la vaisselle.
« Tu es lycéen donc ? » Lança la conversation le plus petit.
« Hum. » Soupira le brun. Il était agacé par le plus vieux, un peu reconnaissant mais toujours aussi méfiant par rapport à la raison de son sauvetage. Il y avait un point d'ombre dans le tableau, et Kai n'aimait pas ne pas connaître quelque chose et avoir –un tout petit peu – peur.
Il n'aimait pas que Kyungsoo l'aide, ni qu'il prenne tant soin de lui. Il n'aimait pas lorsqu'il le lançait un sourire adorable, formant inconsciemment un petit cœur avec ses lèvres. Il n'aimait pas lorsque la peau opaline du plus vieux reflétait la lumière de soleil, et enfin, il n'aimait pas que Kyungsoo soit si gentil avec lui alors qu'il avait pris la vie d'une personne à peine vingt quatre heures auparavant.
La pensée de l'homme baraqué, baignant dans son sang rendit le sourire à Kai. Il rit presque, se disant que la mort de l'homme était si stupide qu'il en ferait rire le juge s'il se faisait attraper.
Mais il ne s'inquiétait pas, de toute façon personne ne l'avait vu, il n'y avait aucun témoin et au pire si Kyungsoo le savait il ne devrait pas l'aider.
Soigner vos amis, mais encore mieux vos ennemis.
Sa conscience sadique le lui souffla, le donnant des frissons et des envies meurtrières. Il ne savait pas pourquoi il faisait ca, pourquoi ces envies malsaines apparaissaient si soudainement, certes il était un voleur mais en aucun cas un meurtrier n'est ce pas ?
Un petit vol peut vite se transformer en un bain de sang.
Il se prit la tête entre les mains, croyant devenir fou et fut pris de petits spasmes.
Un de moins, un de plus, ou est la différence ?
Doucement, il leva son regard vers Kyungsoo qui parlait d'une femme dont il prenait soin tout en s'activant sur sa tache.
Il rit, le son cristallin voulant sortir encore plus fit que Kyungsoo pencha sa tête sur le coté, lui dévoilant alors un cou imberbe qui ne demandait qu'a être marqué par des suçons ...ou des empreintes de doigts.
Il se leva donc, le bruit de ses pas titubants masqué par le rire de Kyungsoo, tendit ses bras en avant et ouvrit puis ferma ses doigts frénétiquement. Il avait presque atteint le cou de plus vieux lorsqu'il perdit l'équilibre. Il vacilla vers l'avant, ses mains au lieu d'entourer la gorge, se posèrent sur les épaules et sa tête au creux de son cou. Avec la force de la chute, ses lèvres baisèrent la base de la nuque, ce qui figea le plus petit qui eu soudainement chaud.
Le temps semblait s'être arrêté, le cœur de Kyungsoo tambourinait follement dans sa poitrine et ses joues prirent une couleur rosée tandis que Kai respirait anormalement vite et il commençait à suer.
Il ne sut pas où il trouva la force nécessaire –et ne le saurait sûrement jamais, mais il parvint à se libérer de l'odeur ô combien attirante de Kyungsoo et reparti s'asseoir sans demander son reste. Celui-ci n'eut aucune réaction, il se reconcentra dans sa tache comme si rien ne s'était passé, et pour Kai c'était déjà le cas.

« Aish, merde...»
Sehun jura, son regard fixé sur le miroir qui réfléchissait sa blessure.
Il avait été touché à l'épaule droit, et actuellement, Lay était entrain de le soigner comme le bon hyung qu'il l'était tout en lui faisant gentiment la morale.
« Ce n'est pas de ma faute merde ! Je pensais que c'était Kai ! »
Lay soupira de tristesse en lui appliquant de l'alcool tout juste après avoir retiré la balle, il savait à présent que Kai avait disparu et qu'il était injoignable. Et comme si cela, n'était pas assez, Sehun avait découvert son portable plein de sang ce qui en passant lui avait donné la peur de sa vie.
Le plus jeune ferma fortement les yeux en se pinçant les lèvres à cause de la douleur lorsque Lay commença à appliquer la crème cicatrisante tout en cherchant dans le coffre à pharmacie qui faisait aussi office de miroir lorsque l'on l'a fermait, un bandage.
Lorsqu'il eut finit de tout placer et de nettoyer le bras de Sehun, Lay lui conseilla d'aller se coucher, ce qu'il fit sans demander son reste. Il nettoya ensuite, pesant le pour ou le contre afin de savoir s'il devait annoncer la nouvelle à Baekhyun, il était leur chef après tout.
Une main sur son épaule touché, Sehun courait afin d'élargir la distance qui le séparait des policiers.
Le sang coulait abondamment sur son bras et il eut la chance que la nuit prenne place et que les habitants de Séoul rentrent chez eux.
Ainsi, il n'attirait pas vraiment le regard –juste que la vieille dame qui fixait tout le monde debout avec sa canne et qui le faisait littéralement flipper- et pouvait ainsi brouiller sa piste et échapper à ses poursuivants.
Soudainement, on sauta sur lui, lui faisant terriblement peur. La personne qui lui tenait fermement cherchait sûrement à l'étouffer puisqu'il lui ferma la bouche.
Sehun vit du liquide rouge sur la main qui le bâillonnait et en essayant de se défaire, il remarqua miraculeusement dans sa panique le souffle saccadée de son tortionnaire avant d'enfin parvenir à le repousser.
Néanmoins, son souffle se coupa lorsqu'il vit qu'il s'agissait de Kai, et que celui-ci n'était pas dans un très bon état. Il avait un sourire froid peint sur le visage, ses yeux étaient rouges et la forme de ses pupilles était complètement ronde : il ressemblait à un drogué ou à un psychopathe.
Le souffle saccadé, la respiration sifflante et son cœur battant frénétiquement, Sehun en position assise sur son lit venait tout juste de se réveiller sur ce qui devait être un cauchemar.
« Je t'ai entendu crier, qu'est ce qu'il y a ? »
Lay venait juste de pousser la porte, son poing droit contre son œil du même coté se frottant la paupière jusqu'à causé des petits couinements secs.
Il s'avança vers le plus jeune qui était toujours immobile et s'assit sur le lit juste à ses cotés, en tailleur.
« Hey, Sehun je te parle là ! »
Le regard de Sehun était si intense qu'il coupa la parole à Lay. Celui-ci ne pouvait se détacher des yeux du plus jeune. Il n'avait jamais été témoin d'un tel regard auparavant, et il ne savait pas si c'était une bonne chose.
Il se questionna sur ce qu'il devait dire afin de briser l'ambiance glaciale qui s'était installé lorsque Sehun pris soudainement ses lèvres entre les siennes. Le plus jeune dominait complètement le baiser tellement le chinois avait été surpris par l'initiative. Ils s'embrassèrent pendant de longues secondes avant que Sehun ne le couche sur le lit. Une ambiance plus sensuelle pris place et Sehun étant déjà torse nu ne fit qu'enlever son jean sous le regard plein d'incompréhension de Lay.
« Qu'est ce que tu fais ? » Questionna le plus vieux qui ne comprenait pas le changement de situation. N'avait-il pas fait un cauchemar ?
« J'en ai envie Lay » Lui répondit la voix complètement rauque du plus jeune. En même temps, il lui chassa ses questions diverses.
Lay se mordilla la lèvre inférieure, ne sachant pas s'il devait accepter ou au contraire refuser. Mais Sehun était tellement bandant en boxeur...
Le lycéen sourit, content d'avoir pu faire changer d'avis son aîné. Il se courba donc vers lui, mit sa tête à la base de son cou et se mit à la suçoter jusqu'à y laisser une marque rougeâtre
« S-sehun, on ne devrait pas. » Dit Lay tout en gémissant de plus en plus fort.
Sehun ne fit que suçoter avec plus d'intensité, arrachant un très audible gémissement à Lay. Celui-ci attrapa les épaules du garçon au dessus de lui avec vigueur pendant que Sehun lui caressait les hanches de ses grandes mains.
Les dites mains remontèrent vers ses abdominaux puis passèrent sur ses tétons que les deux pouces et index pincèrent puis les faisant rouler entre la pulpe des deux doigts.
Sehun se plaça confortablement entre les jambes du plus vieux en se relevant après un énième suçon. Il lui enleva son t-shirt, les courants d'air occasionnés firent frissonner Lay. Ce dernier enleva son jogging et son boxer tandis que Sehun enleva à la va vite le sien.
Ils se touchèrent juste après, désireux de mettre leurs peaux en contact. Ils gémirent d'anticipation lorsque Sehun passa ses paumes contre les fesses rebondies du plus vieux.
Tandis qu'il les massait quelque peu, il lui lécha le téton gauche, heureux d'entendre le pouls de son hyung se faire entendre si vite et intensivement.
« Embrasse-moi. »
Lay ramena son visage contre le sien, lui sourit tendrement puis l'embrassa à pleine bouche. Dans leur baiser torride, ils se sourirent en se regardant dans les yeux et Lay écarta plus ses jambes voulant mieux accueillir Sehun.
Ce dernier s'installa du mieux qu'il pu. Sa verge touchant par moments la peau douce de Lay qui soupirait lorsque le contact se faisait.
Des l'entente de ce son, Sehun accéléra le procédé, pressé de se vider et d'avoir une part de plaisir. Ainsi, il mit deux de ses doigts dans sa bouche et les mouilla en tournoyant sa langue enduit de salive. Lorsqu'ils furent assez lubrifiés, il les plaça à l'entré de l'orifice du chinois tout en le regardant dans les yeux. Il poussa ses doigts, détendant l'entrée en faisant de petits vas et viens puis se pencha pour déposer des baisers sur la bouche de Lay qui sifflait un peu de douleur. Lorsqu'il jugea le soumis plus que près, il enleva ses doigts et les remplaça par son bâton de chair. Il lui sourit, voulant le rassurer puis poussa à l'intérieur.
L'étroitesse de Lay lui fit lever les yeux au ciel tellement il se sentait comprimé. Il se fit violence pour ne pas bouger tout de suite tellement le plaisir l'envahissait et pour se donner le courage de supporter il regarda le chinois qui avait fermé les yeux à cause de la douleur qui l'avait soudainement envahi. Lorsque le visage de Lay se détendit, Sehun amorça un premier mouvement tout en ramenant les jambes de Lay contre ses épaules, il souffla, voulant faire baisser la tension puis donna des coups tout d'abord prudents puis de plus en plus secs.
Leurs souffles s'accélérèrent, leurs peaux claquèrent l'une contre l'autre et leur désir montait tellement qu'ils finirent par jouir une quinzaine de minutes plus tard.
La tension sexuelle baissa, Sehun transpirant se retira de Lay qui gémit. Ils se couchèrent en s'enlaçant.
« Je t'aime. »
Et son cœur rata un battement.