Retour à la réalité.

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Il pencha sa tête, et s'apprêtait à l'embrasser. Son premier baiser avec lui, son premier baiser tout court.

Il la regarda dans les yeux, et soudain il se mit à hurler.

Hermione du boucher ses oreilles pour ne pas entendre le hurlement atroce et aigu qu'émettait Draco, tout en gardant une tête sereine, comme si c'était normal.

Et puis...

...Le réveil.

Hermione se réveilla dans le canapé de sa chambre, la chambre dans la maison des Blacks.

Une serviette humide sur le front, que quelqu'un avait dû lui mettre.

Et une horrible sensation d'avoir dormit pendant un siècle.

Harry rentra soudain dans la chambre un plateau dans les mains, une carafe d'eau et une serviette propre dessus.

-Ah Hermione ! Tu te réveilles enfin ! On commençait à croire que tu n'allais jamais te réveiller.

-Comment ça ? Je dors depuis combien de temps ?

-Ben disons, depuis environ deux jours, depuis que tu as détruit le Horcruxe. Tu es monté dans ta chambre en disant que tu étais fatiguée et depuis tu dors. On était vraiment inquiets.

Deux jours. Depuis qu'elle avait détruit le Horcruxe.

Il n'y avait pas eu de conversation avec Draco, il n'y avait pas eu de fuite dans les forêts Anglaises, pas de déclaration avec Draco, de nouveau. Non.

Tout ce qui s'était « passé », n'était que fruit de son imagination.

Et elle comprenait mieux maintenant. Ce long rêve était beaucoup trop parfait. Même Draco avait été perfectionné. Par elle-même.
Il n'avait pas de mal à s'excuser, le faisant naturellement, il était gentil avec elle, il l'appelait « Hermione », lui déclarait sa flamme...

Mais tout cela, c'était trop « niais », trop parfait, trop romantique, trop facile.

Trop de tout.

Tout sauf du Draco. Et tout sauf de l'Hermione.

Draco n'était pas du genre à se comportait ainsi, et elle non plus d'ailleurs et elle ne s'en plaindrait pas.

Peut-être était-ce un message du destin pour dire « Hermione, laisses tomber ça ne sert à rien », ou bien avait-elle finit par aimer la difficulté ?

Elle n'en savait rien.

En tout cas ce qui était sûr, c'est qu'il était hors de question que s'il devait se produire quelque chose entre elle et Draco, que cela se produise ainsi.

C'était trop facile et elle n'aimait pas ce qui était facile car cela finissait toujours par devenir difficile.

Oui, décidément elle avait vraiment finit par aimer la difficulté.

Maybe in another life Granger. (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant