Chapitre 7: l'assistant

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Mes yeux s'ouvrent tranquillement et un parfum arrive à mes narines. J'ose relever légèrement la tête pour observer le bel adonis toujours endormi à mes côtés. Comment ne pas sourire en voyant ce beau visage pâle détendu sur l'oreiller? Je me blotti de nouveau dans ses bras pour aller enfouir mon petit nez dans son cou. Comme s'il m'avait senti bouger, Draco ressert ses bras sur mon corps juste avant qu'un œil n'ose regarder dans ma direction. Ses lèvres s'étirent en un joli petit sourire qui élargie le mien.

 Ses lèvres s'étirent en un joli petit sourire qui élargie le mien

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- Bien le bonjour mon ange... me murmure-t-il en venant poser une main chaude sur ma joue.

Je ne peux empêcher un rougissement de prendre place sur mes joues et je me contente de regarder ailleurs. Son petit rire me fait finalement relever les yeux. Je n'ai pas le temps de croiser son regard que des lèvres viennent se poser dans mon cou et commencent à descendre lentement. Je ne peux pas nier que de sentir ses lèvres sur moi ne me fait pas du bien, mais... Est-ce que nous en sommes vraiment déjà rendus à ce stade lui et moi? Non, je ne crois pas. Et c'est exactement pour cette raison que je le repousse doucement. Il me fixe, attendant très sûrement que j'explique ce geste. 

- Ne m'en veut pas, mais... Je ne suis pas prêt à ça. Vraiment.

- Ne te sens pas coupable, me dit-il en regardant légèrement ailleurs avant de faire revenir ses yeux à moi. Je suis vraiment désolé, je me suis conduit comme un abruti. 

- Tout va bien, je t'assure! lui dis-je en passant une main dans ses cheveux pour essayer de le détendre. Je ne veux pas précipiter les choses, c'est tout...

Maintenant, c'est moi qui rougit. Voilà que je répète la même chose que Ron! En même temps, je ne crois pas que ce soit si mauvais de le lui mentionner. Pour tout vous dire, je n'ai jamais vraiment aimé le sexe, du moins, sensiblement moins que la moyenne des gens. Je n'ai jamais vraiment eu de traumatisme lié à ça, peut-être juste le fait que la pénétration m'effraie un peu. Je vous aies déjà parlé de mon dernier petit ami, pas vrai? Et bien je dois dire que je lui dois au moins ce complexe.

Je me souviens de nos débuts. Il avait quatre ans de plus âgé que moi. Le rêve pour un garçon timide de 17 ans à peine. On s'est rencontré dans une fête, où les trucs illégaux circulaient librement. Je n'était pas intoxiqué, si c'est ce que vous vous demandez en ce moment. Je me souviens de Kevin à ce moment. J'envoyais des messages à un ami parce que je m'ennuyait ferme malgré la musique assez forte pour me faire exploser les oreilles. Et puis il est soudainement apparu près de moi, sur cette même marche d'escalier d'où je tentais de me faire oublier. 

 

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Mon cœur indissoluble du sienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant