2 | cauchemardesque.

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l a y l ;;

𝐼𝓁 𝓎 𝒶𝓋𝒶𝒾𝓉 𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒 𝑒𝓃𝓋𝒾𝑒, 𝒸𝑒 𝒷𝑒𝓈𝑜𝒾𝓃 𝓇𝑒𝓈𝓈𝑒𝓃𝓉𝒾, 𝓆𝓊𝒶𝓃𝒹 𝒿𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝒶𝒾 𝓉𝑜𝓊𝓈 𝓋𝓊𝓈 𝓂𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓇𝓃𝑒𝓇 𝓁𝑒 𝒹𝑜𝓈, 𝑜𝓊 𝓅𝓁𝓊𝓉𝑜̂𝓉, 𝓁𝑒𝓈 𝓇𝑒𝓋𝑜𝒾𝓇 𝓂𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓇𝓃𝑒𝓇 𝓁𝑒 𝒹𝑜𝓈, 𝒹𝑒 𝓇𝑒𝓉𝓇𝑜𝓊𝓋𝑒𝓇 𝒮𝒽𝒶𝓂𝓈.

Je dormais tranquillement — enfin, tranquillement, je le dis juste pour la forme — quand je me suis réveillé ruisselant de sueur, avec un de ces affreux cauchemars en tête.
Cela faisait longtemps que je n'en avais pas fait...
Alors j'étais plus que troublé.

Et, machinalement, j'ai regardé sous ma couette — mais pas pour les mêmes raisons que pour certains.

Je suis resté immobile, ainsi, durant de longues minutes qui semblaient ne pas vouloir se finir ; et pendant ce temps, le rythme effréné des battements de mon cœur a enfin voulu cesser sa cadence folle.

Mon téléphone semble me faire de l'œil depuis tout à l'heure ; qui semble me dire "Appelle Shams, tu en meurs d'envie.", c'est bien vrai, mais ça me fout la trouille. Je ne sais même pas pourquoi.

Et puis, les bribes restantes de mon cauchemar se sont insinuées dans mon esprit, me faisant glacer d'effroi — et de peur surtout. La vue de mon téléphone ; et la perspective de le prendre et d'appeler Shams pour qu'on se retrouve devant chez lui me tentaient, assez, pour ne pas dire beaucoup.

Mais j'ai préféré ramener la couverture chaude jusqu'à moi et de me recroqueviller dessous en la tenant par mes doigts menus. Je me suis recroquevillé, donc et j'ai sucé mon pouce — une assez mauvaise habitude en soi, que j'ai attrapée depuis ma plus "tendre" enfance.

Et puis, comme ça, sans crier gare, j'ai commencé à pleurer ; sans raisons apparentes.

ce que le soleil doit à la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant