Quand je suis enfin rentré chez moi, j'étais gelé, dans tous les sens du terme.
Je me suis fait tout petit et suis parti directement dans ma chambre ; où j'ai fait semblant de ne pas être sorti de là depuis ces deux jours. Ce n'est pas difficile, quand on a des parents comme les miens.
J'ai pris une douche, longue et chaude. La plus chaude possible ; je ne voulais plus penser à rien. Plus rien.
Le sentiment d'abandon m'est resté en travers de la gorge durant toute la semaine qui suivit.
Parfois, je regardais le mur trop blanc de ma chambre fixement. Jusqu'à ce que l'image de Ann' s'affiche et que je me lève furieux en frappant de toutes mes forces dessus. Et jusqu'à ce que je vois trouble à cause de mes larmes.
Et ça a duré comme ça, des jours entiers, jusqu'à ce que lui m'appelle sur son téléphone.
☆彡
Tout d'abord, j'ai rechigné à voir mon téléphone pour savoir qui était ce con (hum, pardon pour le gros mot) qui osait m'appeler alors que je n'étais clairement pas disponible. J'étais en position étoile de mer sur mon lit, un t-shirt blanc et un caleçon bleu aux rayures blanches et je pensais une énième fois aux mille déroulements de journée qui auraient pu se passer ce jour (fatal ?).
Les yeux bouffis et les cheveux hirsutes, je me suis levé à contre-cœur pour aller éteindre cette satanée machine que nous adorons pourtant tous.
Et quelle fut ma surprise en découvrant le nom de la personne qui m'appelle.
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ce que le soleil doit à la nuit
Novela Juvenil« C'est pas que je suis gros, c'est juste qu'il y a plus de moi à aimer. » Layl était encore tout petit quand tout a commencé : il mangeait beaucoup, compensant ainsi le peu d'amis qu'il avait. Mais plus il mangeait et moins les autres enfants voula...