lisez la nda de la fin svp!
bonne lecture, le chapitre est enfin là!Où est le bouton pause de la vie ? il y a des fois dans la vie, où tu veux que tout s'arrête, même si c'est pour le temps d'un instant, d'un battement d'ailes, rien que pour pouvoir respirer pour la première fois, enfin. Même si ce sera pour la dernière.
Je suis revenu il y a de cela maintenant 3 semaines où j'ai eu pleinement le temps de reprendre les cours là où je les avais arrêtés, j'ai repris contact avec Shams, j'ai discuté et j'ai excusé An - ah ! j'ai même eu le temps de l'embrasser. Et puis, surtout entre tout ça j'ai retrouvé ma famille, qui n'a pas changé depuis que je suis parti - on aurait peine à croire que j'étais parti. Je ne sais pas si c'est ça qui me choque le plus ; ça ou le fait que ma mère ne semblait pas le moins ébranlée par ma fugue ou mon retour.
Mais pour revenir à ma relation avec An - qui est illégale bien sûr, vu qu'il est beaucoup plus vieux que moi - je ne pense pas si l'on puisse se qualifier de couple. A dire vrai, je n'en ai aucune idée. Bien sûr, on s'embrasse dès qu'on se voit mais sans plus. Bien sûr j'aime quand on s'embrasse mais je ne ressens plus les petits battements d'aile de papillons dans mon ventre. Pour rire, je me dis que c'est parce que je n'ai tellement plus de ventre qu'ils auront du mal à bouger entre mon estomac et ma peau. Ai-je besoin de vous préciser que ce n'est pas la vraie raison ? Qu'importe. Je ne sais pas si cela donne matière à s'inquiéter - j'espère que non en tout cas.
Mis à part cela, j'apprécie de plus en plus sa compagnie et sa présence. Ce que j'aime le plus d'ailleurs c'est le fait qu'il ait pris pour habitude d'être tout le temps avec moi, à mes côtés, que ce soit dans mon lit ou dans mes moments les plus sombres. Cela me rend un sentiment de tolérance, un sentiment d'être aimé. D'appartenir à quelque chose - à quelqu'un. C'étaient des sentiments qui me rendaient addict, me donnaient toujours envie d'encore, de plus. J'aimais ces sensations le plus au monde et le fait que ce soit grâce à An que je les ressens, ne les rend qu'encore meilleurs.
Rien que d'y penser me donne le tournis : jamais personne ne m'avait fait sentir aussi bien dans ma vie.
**
J'étais entrain de regarder la télé quand tout ce que je pensais à propos de ma mère s'est résolu être faux. Je disais donc je regardais la télé quand ma mère est venue me parler. Elle était livide, la mine sombre et sérieuse, comme je ne l'avais jamais vue auparavant ; cela m'a effrayé alors je me suis assis droit subitement sur le canapé. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec ses changements d'humeur.
- Layl, a-t-elle dit. Je... enfin, tu...
Elle était désorientée et c'était une nouvelle pour moi. Elle qui semblait toujours maître de ses émotions.
- Je ne pense pas que tu le sais, alors j'ai à te le dire. Il me semble que cela t'aidera beaucoup. Enfin, j'espère. Quand tu es parti, c'est comme si le monde s'est écroulé sur moi, tout en même temps. Que la lumière s'est éteinte d'un claquement de doigts et mon corps - celui qui t'a mis au monde - se déchirait continuellement. Et aucun jour ne passait sans que je ne ressente le manque que tu as causé dans mon cœur, sans que je ne ressente mon cœur se resserrer douloureusement dans ma poitrine avec un étau transparent chauffé à blanc, ou transpercé par une lame. Chaque jour passait et cet étau se refermer, cette lame percer plus profondément à chaque fois que les policiers me disaient qu'ils ne t'avaient pas retrouvé, et à chaque fois que je voyais An me parler de toi, de comment tu te sentais avant. Je pleurais chaque jour sans exception. Un mois s'est alors écoulé et je quittais rarement mon lit. A la place je repensais à quand tu étais là, parmi nous, avec ton sourire et tes grosses joues que j'aimais tant tirer. Cela me faisait sourire mais aussi pleurer. Et je me suis mise à douter de moi-même et je me demandais si j'ai été une bonne maman pour toi. La réponse était inévitable : non. Un nouveau sentiment encore plus fort que celui du manque a fait son apparition. Je me suis mise à culpabiliser. A me haïr même, car de savoir que c'était de ma faute si tu étais parti par ma faute était horriblement douloureux. Je ne saurai te l'expliquer mais il est bien là, me rongeant de l'intérieur. J'ai compris que c'était de ma faute, que je n'avais pas rempli mes responsabilités en tant que mère, que je ne t'ai jamais assez montré mon amour pour toi. Je regrette énormément et j'aimerai revenir en arrière pour tout modifier mais c'est impossible, c'est pour cela que j'ai demandé à notre famille de faire comme si rien ne s'était produit, pour quand tu reviendrais. Enfin, si tu revenais, sain et sauf. Je suis désolée, Layl, je t'aime beaucoup.
Avec ça elle vient vers moi et me fait un câlin, et une larme roule sur ma joue, emportant avec elle tout ce qu'il restait de mon cœur.
voilà voilà après des mois, j'ai enfin écrit et fini ce chapitre, vraiment désolée à tous ceux qui ont attendu patiemment, mais tout va à point à qui sait attendre :))
aussi j'ai sorti un bouquin "spam" pour vous alerter des nouveautés concernant ce livre, and yeah, si vous voulez savoir si un chapitre est en écriture ajoutez-le à votre bibliothèque :)
ps : an est ann' :)) j'ai modifié l'orthographe de son prénom!
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ce que le soleil doit à la nuit
Dla nastolatków« C'est pas que je suis gros, c'est juste qu'il y a plus de moi à aimer. » Layl était encore tout petit quand tout a commencé : il mangeait beaucoup, compensant ainsi le peu d'amis qu'il avait. Mais plus il mangeait et moins les autres enfants voula...