18 | "Layl ?" "Ann."

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— Layl ! Attends-moi !

Je fais comme si je n'entendais pas Ann' courir derrière moi et gueuler comme un dératé pour me voir..? J'y crois pas, ce salaud a le culot de venir me parler comme si de rien n'était après ce qu'il s'est passé l'année dernière.

— Layl ! Écoute-moi, s'il te plaît. Je veux m'excuser.

— Ça ne suffit pas, je dis d'une voix froide.

— Je sais, je sais, pardon Layl, pardon d'être un gros connard qui s'en fout des autres, excuse-moi, je t'en prie, je ne pensais pas que tu allais si mal.

Mes dents grincent et je m'efforce de ne pas rétorquer de façon cinglante.

— Layl, regarde-toi, tu as changé, tu me fais peur, tu allais si mal que ça ?

— Je vais toujours si mal que ça, je le corrige avant d'ajouter, eh oui, faut croire que oui.

— Layl, dis-moi qui t'a fait faire ça, dis-moi, et j'vais tous les buter, et je les ferai plus souffrir qu'ils ne t'ont fait souffrir, Layl, je ferai tout ce que tu veux, je veux juste que ça redevienne comme avant entre nous. Ça me tue de me dire que c'est de ma faute si t'es comme ça. Je m'en veux affreusement, Layl, écoute-moi, s'il te plaît, ça fait un an. Un an qu'on ne s'est pas parlé et plus de 6 ans qu'on se connaît, ça ne peut pas finir comme ça, tu ne penses pas ? S'il te plaît, Layl, tu comptes énormément pour moi, tu es mon tout, tu es la raison pour laquelle je suis toujours là. Ça peut paraître gnangnan,mais toi même tu sais que c'était pas facile avant que t'arrives, s'il te plaît, je ne peux pas rester sans rien faire en te laissant te détruire encore plus que tu ne l'es, s'il te plaît, tu ne peux pas comprendre, Layl, je t'aime plus que je n'ai jamais aimé quelqu'un d'autre de toute ma vie, et putain je ne sais pas ce que je ferai pour toi, Dieu seul le sait. Layl, putain, dis quelque chose, me laisse pas espérer comme un con -même si je le mérite bien c'est vrai. Putain, c'est chelou ce que je viens de dire, j'ai plus de vingt-ans, t'as à peine 15 ans, merde désolé. Je ne le pensais p-

— Oh et puis zut, je souffle en coupant court sa phrase, moi aussi je t'aime.

Et j'écrase mes lèvres contre les siennes.

Putain, qu'est-ce que je fais ?

ce que le soleil doit à la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant