—Tun'avais pas besoin de le faire, tu sais.
Damiensortit du monde douillet dans lequel il était perdu et regardaVincent alors qu'il était étendu dans ses bras, sur le canapé.
—Hmmm ? Que veux-tu dire ?
Il était pleinement satisfait. Ilsavaient préparé le dîner tous les deux ensemble et cela avait étési agréable, le fait que ce soit juste eux deux, riant etplaisantant alors qu'ils préparaient le repas. Définitivement,quelque chose auquel Damien pourrait s'habituer. Et maintenant, ilsétaient allongés ensemble sur le canapé, Vincent étenduau-dessus de Damien, et la pensée était encore plus agréable. Lefeu brûlait derrière la vitre et les lumières du sapin de Noëldansaient sur les murs et le plafond, et se reflétaient sur lesbabioles scintillantes qui l'ornaient.
— Tu n'avais pas àdire à ces agents que nous étions ensemble toute la nuit.
Vincenttendit la main et caressa sa joue de ses doigts fins.
— Ils seseraient vite rendu compte que je n'avais rien à voir avec ça,une fois qu'ils auraient vu qu'il n'y avait aucunepreuve.
Damien passa ses bras autour de Vincent.
— Jen'arrivais plus à réfléchir. Tout ce que je pouvais voir,c'était ces policiers qui allaient te mettre ces menottes et je nepouvais pas le supporter.
Il embrassa légèrement le haut de latête de Vincent.
— Je devais dire quelque chose.
Vincent setordit dans ses bras pour pouvoir le regarder.
— Le regrettes-tu?
Il se mordit la lèvre inférieure.Damienle tira à lui, jusqu'à ce que son visage soit au niveau dusien.
— Pas une seconde.
Les pupilles de Vincent étaientdilatées et Damien prit sa tête pour le rapprocher, réunissantleurs lèvres dans un doux baiser. Ils se séparèrent et seregardèrent dans les yeux.
— Je t'aime.
Il frissonna depouvoir enfin lui dire les mots.
Ily eut une lueur qui passa dans les yeux de Vincent, la même quecelle de la photo.
— Je t'aime aussi.
Vincent l'embrassa,leurs lèvres s'effleurant avec sensualité. Il laissa échapper unlong et profond soupir.
— Oh, cela a été si agréable, derester avec toi toutes les nuits de la semaine dernière. De meréveiller avec toi.
Il se blottit contre Damien, près de soncorps chaud et familier. Damien aimait les petits bruits desatisfaction de Vincent lorsqu'il était dans ses bras.
—Ouais, j'adore t'avoir ici.
Tellement que c'était unevéritable déchirure à chaque fois que Vincent partait.
Vincentembrassa le bout de son nez.
—As-tu la moindre idée d'à quel point cela va être dur de revenirà mon petit appartement pour Noël ?
Son petit soupir plaintifatteignit Damien en plein cœur et il bondit soudain dans sapoitrine alors qu'une pensée s'infiltrait dans son cerveau et nevoulait plus le quitter.
— Alors, ne pars pas. Reste.
La voixde Damien tremblait légèrement.
Vincent releva la tête pour leregarder, le front plissé.
— Tu veux que je reste pour Noël?
Damien secoua la tête.
— Non, je veux que tu restes pourde bon.
Son cœur martelait alors qu'il attendait la réactionde Vincent dont les yeux s'ouvrirent en grand, ainsi que sabouche.
— Tu veux dire... ?
Les mots sortirent dans unmurmure.
—De tout mon cœur.
Il releva les yeux et fixa lespupilles couleur chocolat au lait qu'il en était venu à tellementaimer.
— Emménage avec moi.
Vincentse figea au-dessus de lui, leurs yeux bloqués les uns sur lesautres. Damien sentit tout son corps se tendre d'anticipation.
—Oui, souffla Vincent avant de l'embrasser.
Le baiser commençadoucement et sensuellement, mais s'approfondit rapidement,exprimant un sentiment d'urgence. Damien retint son souffle alorsque Vincent commençait lentement à déboutonner sa chemise bleufoncé, libérant chaque bouton avec un soin délibéré, jusqu'àce qu'enfin, il écarte le vêtement et commence à embrasser sapoitrine, déposant de langoureux baisers, léchant la peau chaude.Damien gémit lorsqu'il prit un mamelon entre ses dents et tiradoucement dessus. Il sentit le rire de Vincent résonner contre sontorse. Il apaisa le mamelon du plat de sa langue avant de lerelâcher.
— Comme ça ?
— Oh oui ! Plus !
Damienavait vraiment besoin de plus. Il y eut un petit rire ironique.
—Gourmand. Sois patient.
Il l'excita une fois de plus, avantd'embrasser les abdominaux de Damien, traçant une ligne du bout desa langue, recouvrant son ventre de doux baisers.
— Tu le faisexprès, n'est-ce pas ? siffla Damien, le souffle haletant alorsque Vincent tirait doucement sur sa ceinture, déposant de petitsbaisers légers juste au-dessus de son aine.
Vincent glissa plusbas dans le canapé, jusqu'à ce qu'il repose entre les cuissesde Damien qui les ouvrit largement pour lui. Il se mit à rire, samain caressant lentement la bosse dure qui poussait déjà contre lafermeture éclair.
—Mon Dieu, nous sommes vraiment impatients ce soir.
Ses doigtsarrachèrent la ceinture de Damien, la libérant des passants et lajetèrent au sol, puis revinrent pour déboutonner son pantalon. Ilattrapa la fermeture éclair entre ses dents et tira lentement, leregard toujours fixé sur Damien qui ne pouvait pas détacher sesyeux de Vincent qui faisait descendre son pantalon sur ses hanches etpressait sa queue à travers son caleçon noir qui pouvait à peinela contenir, déjà humide avec le liquide qui suintait.
—Enlève-le, siffla-t-il.
Vincent émit un petit gémissement ets'assit sur ses talons, tirant vivement sur le pantalon, enlevantles chaussettes, les mettant en tas près du canapé avant deredresser Damien pour lui retirer sa chemise.
Son amant frissonnad'anticipation alors qu'il commençait à le déshabiller, sesdoigts tremblant pendant qu'il retirait chaque pièce de vêtement,jusqu'à ce que Vincent soit entièrement nu devant lui, sa peauondulant avec la lumière des flammes. Damien se leva du canapé etprit sa main, l'amenant sur le tapis où « Alec»l'avait pris, trois mois auparavant. Les deux hommes s'allongèrentsur l'épais tapis, s'étendant l'un à côté de l'autre, entête à queue. Damien lécha la grosse verge épaisse qui setrouvait en face de lui, tandis que Vincent l'engloutissait dans lachaleur humide de sa bouche. Pendant de longues minutes, les seulssons qui retentirent dans la pièce furent de petits cris etgémissements alors qu'ils se suçaient mutuellement, leurs mainsglissant sur la chair chaude de l'autre, la caressant. Damien léchale membre rigide en gémissant pendant que Vincent le prenaitprofondément dans sa gorge.
Il relâcha la queue de Vincent avecun soupir.
— Tu vas me faire jouir, haleta-t-il, à bout desouffle.
Vincent s'éloigna de son membre qui luisait desalive.
— N'est-ce pas un peu le but ? souffla-t-il, les yeuxlourds de désir.
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Je suis tomber amoureux de mon assistant
RomanceDamien est PDG d'une maison d'édition dont son père ne veux pas trop lui donner les rennes depuis sa crise cardiaque qui a faillit lui faire perdre la vie. Damien n'avait jamais dit à son père et à ses employer qu'il aimait les garçons. Il fait fuir...