Chapitre 14

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-MonsieurCampbell, pourrai-je vous dire un mot avec Monsieur
Parkinson,en privé s'il vous plaît ? Demanda Claudine d'une voix sourde.

Vincentse figea. Claudine ne lui avait pas décroché un mot durant lestrois dernier jours. Elle était venu travailler le mardi matin, sonvisage semblant moins meurtri, mais elle avait soigneusement évité.Il savait que Damien avait demandé à s'entretenir avec elle, maiselle n'avait pas encore répondu favorablement. Ils étaient donstous les deux désemparés quant à la raison pour laquelle ellel'avait accusé. Mais cela l'attristait qu'elle soit passéde « Vincent » à « Monsieur Parkinson ».

iljeta un rapide coup d'œil dans la salle de conférence. Lespréparatifs étaient loin d'être terminés. Lizziane et Rick etBeth avaient décoré la salle avec des ballons et la nourriture queDamien avait commandée se trouvait maintenant sur la table. Peteravait bricolé un système de micro et d'enceintes et s'occupaientactivement à choisir de la musique pour la fête. Ce devait êtreune véritable fête de famille. Damien avait demandé à l'équiped'inviter leurs partenaires et leurs partenaires et leurs familles.Il avait même invité Dave. Justin devrait arriver sous peu.

Claudinele considérait avec anxiété, tordant sa montre autour de sonpoignet. Vincent regarda l'horloge. Il restait encore pas mal detemps avant que la fête ne commence.

-Trèsbien. Allons dans le bureau de Damien.

Claudinelaissa échapper un énorme soupir et lui adressa un sourirereconnaissant. Vincent l'amena au bureau de Damien. La porte étaitentrouverte.

Damienrangeait un certain nombre de dossiers sur son bureau. Il releva lesyeux, surpris de voir Claudine avec Vincent.

-Ya-t-il quelque chose qui ne va pas ?

Avantque Vincent ne puisse dire un mot, Claudine se lança dans undiscours qu'elle avait vraisemblablement préparé à l'avance.Vincent eut du mal à la suivre, tellement elle parlait vite.

-Jedevais vous parler à tous les deux, pour m'excuser de ce que j'avaisfait la semaines dernière. Après avoir parlé avec la police, ilsont décidé de ne pas m'inculper pour faux témoignage, maisseulement si je leur disais ce qu'il s'était réellement passé.Vous voyez, je...

-Claudine,ralentissez.

Damienlui indiqua le canapé d'un geste.

-Asseyez-vousune minute, s'il vous plaît.

Claudinereprit son souffle et se dirigea vers le sofa. Elle les regarda tousles deux avec prudence. Damien s'assit à l'autre extrémité ducanapé. Vincent se tenait adossé au bureau de Damien, la regardantcomme elle jouait nerveusement avec son collier. Il remarqua pour lapremière fois, que son style d vêtement avait changé. Fini lechemisier serré et la jupe trop courte. Claudine un pantalon sombreet un chemisier simple mais élégant.

-Bonmaintenant, reprenons depuis le début.

Vincentaima le calme de Damien.

-Quivous a fait ça ?

Claudine le regarda d'abord, puis Vincent, ses joues devenant progressivementplus rouges.

-Monpetit ami,Tom.

Lesmots furent prononcés à voix basse.

Vincent la regarda avec incrédulité.

-Alorspourquoi diable avez-vous dit à la police que c'était moi ?

Ilétait consterné de voir que de grosses larmes perlaient à sesyeux, se déversant sur ses joues.

-Parcequ'il m'a dit de le faire ! Gémit Claudine.

Je suis tomber amoureux de mon assistantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant