épilogue

427 30 5
                                    

-Je suis à la maison, bébé ! Vincent se pencha en arrière sur sa chaise et s'étira.
— Ici ! Le timing était parfait. Il venait de terminer une scène et se sentait vidé mentalement. Il sauvegarda les cinq mille mots qu'il avait écrits aujourd'hui et referma son ordinateur portable, sachant très bien que dans une demi-heure, il y reviendrait, pour peaufiner, pour ajouter et supprimer des mots jusqu'à ce qu'elle lui convienne. Vincent frotta ses yeux fatigués.
— Scène difficile ? Damien se tenait à la porte de la salle à manger qui, maintenant servait également de bureau à Vincent, appuyé contre le chambranle, sa veste nonchalamment jetée sur son épaule, sa cravate défaite et sa chemise déboutonnée au niveau du cou. Vincent sentit son sexe se raidir à la vue de son magnifique mari.
« Peut-être que le peaufinage pourrait attendre un certain temps ». Il retint son souffle alors que Damien s'avançait délibérément lentement pour se tenir derrière lui, glissant ses mains au chaud sous sa chemise, les faisant courir sur son torse pour taquiner ses mamelons et les rendre durs. Les lèvres de Damien se glissèrent dans son cou, faisant frissonner Vincent avec anticipation.
— Besoin d'une petite pause ? Vincent pencha se tête en arrière et attendit le baiser qu'il savait imminent. Damien ne le déçut pas. Sa bouche fut prise pour un baiser affamé, la langue de Damien exigeant d'entrer, l'explorant avec impatience, alors qu'il faisait glisser une main plus bas, frottant le renflement de l'entrejambe de Vincent qui gémit contre la bouche de son mari, aimant la façon dont Damien pouvait le faire passer de « normal » à « bouillant » en quelques minutes. « Minutes ? Secondes ». Damien recula et Vincent fut choqué d'entendre le gémissement de protestation qu'il laissa échapper. Damien ricana.
— Plus tard, d'accord ?
— Allumeur, grogna-t-il, passant sa paume sur sa verge rigide maintenant. Il jeta un rapide coup d'œil sur l'horloge murale et se redressa immédiatement.
— Bon sang, j'ai complètement perdu la notion du temps ! Damien lui adressa un sourire entendu.
— Ouais, ça devient récurrent chez toi ces derniers temps. Vincent ignora la gentille petite pique. Il savait qu'une fois qu'il était concentré sur un livre, il pouvait tomber des bombes qu'il ne le remarquerait même pas. La concentration n'était manifestement pas un problème. Tant qu'il ignorait les appels de Facebook, cela allait.
— As-tu entendu quelque chose déjà ? demanda-t-il avec impatience. Damien secoua sa tête.
— Et toi ? Même réaction. Il sortit son téléphone et regarda le niveau de la batterie.
— Nous devrions avoir entendu parler de quelque chose maintenant. Vincent lui adressa un sourire ironique.
— Combien de temps a-t-il fallu la dernière fois ? Dix-huit heures ? Damien fit la grimace.
— Oh, Seigneur, ne me le rappelle pas. Toute cette attente a failli me rendre fou ! De toute façon, le second est généralement plus rapide. Vincent haussa les sourcils et Damien haussa les épaules.
— Donc, ils me le diront. Vincent renifla.
— Et cela ne fait que – il regarda sa montre – quatre heure trente-cinq minutes et quinze secondes depuis que tu as appelé pour me dire que Lizziane était en plein travail. Il sourit.
— Ton filleul arrivera ici à son rythme. Il se leva de sa chaise et embrassa légèrement Damien sur les lèvres.
— Je vais faire du café frais. Tu en veux ? Damien lui adressa un regard distrait, ses pensées clairement avec Lizziane et Dave.
— Avec qui est Milly ? demanda Damien en le suivant à la cuisine. Vincent se mit à rire en arrivant près de la machine à café et commença sa préparation.
— Pas moi, Dieu merci ! Leur filleule de trois ans était une véritable petite boule d'énergie qui les laissait épuisés à chaque fois qu'elle leur rendait visite. Dave riait à chaque fois, se moquant de leur manque d'endurance.
— Je pense qu'elle est avec Rick et Angelo
– Dieu leur vienne en aide ! Vincent rencontra le regard de Damien.
— Tu es toujours sûr de vouloir faire ça ? Lorsque Milly est là, c'est comme si une mini-tornade était passée dans l'appartement. Damien se calma.
— Tu ne vas pas faire machine arrière, n'est-ce pas ? Vincent se maudit pour avoir inquiété son mari. Il se hâta de le rassurer, le prenant dans le cercle de ses bras.
— Non, bébé, pas du tout. Il embrassa Damien tendrement.
— Et ce ne sera plus long maintenant. Je suis sûr que Donna va bientôt nous appeler avec de bonnes nouvelles. Le téléphone gazouilla, les surprenant tous les deux. Les yeux de Damien s'écarquillèrent et Vincent vit sa main trembler comme il répondait à l'appel.
— Dave ? Est-ce que ça va ? Son visage s'illumina d'un grand sourire.

Je suis tomber amoureux de mon assistantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant