Killeo-sae

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Namu marchait, la tête haute avec des airs supérieurs, dans les couloirs du château Sans faire attention à qui que ce soit ou Ne pas se mettre sur le côté lorsque quelqu'un etait sur le même chemin que lui.

Arrogant et têtu, le jeune prince pensait que personne ne pouvait lui dire quoi faire et quand le faire. Apres tout, n'était il pas le nouveau corps d'accueil de l'esprit de la foret Namu le tout puissant?

Il entra dans sa chambre et claqua la porte dernière lui avant de laisser apparaître sur son visage un léger sourire de satisfaction. La chambre du jeune prince etait blanche recouverte de branches de cerisiers en fleur et le sol etait en un genre de tapis bleu. Le mobilier était blanc ou bleu comme le tapis et les murs. Sur son lit reposait un cerf blanc aux bois fleurit, comme lui. Il approcha doucement de son lit et s'allonge à aux côtés de l'animal endormis.

-Bon après midi Jag-eun... Soufla Namu en fermant les yeux.

Le faon ouvrit légèrement les yeux et bailla tout en s'étirant gracieusement. Namu souria à la vue de son compagnon. Il passa son bras sur le ventre du cerf blanc et approcha sa tete pour pouvoir sentir le pelage de celui ci contre son front, chose qui l'avait toujours calmé et apaisé étant petit et encore aujourd'hui.

-Ce soir Jag-eun, il y aura un banquet pour la nouvelle princesse... Tu veux y aller?

Le cerf soupira et Namu souria :

-Ouais... Moi non plus j'ai pas envi... Mais faut faire plaisir au peuple... T'en fais pas Jag-eun. Un jour, ce sera nous deux qui prendrons la relève...

Jag-eun ferma doucement ses yeux et s'assoupit à nouveau et Namu ne tarda pas à faire de meme.

***

Dans les rues de la villes, il n'y avait plus aucun sons. Plus personnes ne courrait ou ne s'affoler. Il y avait des dépouilles de cadavres d'hommes, de femmes et d'enfants tous portant sur leurs tete des cornes de bouc. Plus Loin, des dépris de tonneaux de bois explosés laissaient s'écoulé le peut de eodum restant. Quelques Killeo-Sae fouillaient la ville pour trouver les malheureux survivants de l'attaque. D'autres survolés les environs pour s'assurer que personne n'avait échappé au massacre.

Ces hommes vautours n'étaient pas beaux à voir... Leurs peaux étaient blanches, très pâles et leurs ongles étaient longs et noirs naturellement et très luisants. Ils avaient des ailes à moitiés déchiquetées ou broyées par le temps où les nombreuses batailles. D'autres avait les ailes brûlées ou avec le bout des ailes manquantes ce qui leurs donnez de la difficulté à voler et à être stable dans les airs. Au millieu de leurs visages, à la place d'une bouche, figurait un bec noir et abîmé. Non, personne ne peut oublier une rencontre avec un de ses oiseaux de malheurs squelettiques et blafards, les kileo-sae...

Un killeo-sae vêtu d'une armure noir dont le passage des ailes était bloqué et dont le visage etait entièrement recouvert d'un masque lui formant comme un bec noir marchait lentement dans les rues de la ville à présent morte. Une cape rouge pendait dans son dos et des plumes ornaient le derrière de son armure.

Un Killeo-Sae se déposa du ciel à ses pieds et se prosterna.

-Votre grandeur...

Le Killeo-Sae masqué fit signe à l'individu de se relever.

-Le roi est il mort?

-Non votre grandeur, comme vous nous l'aviez demandé, nous l'avons capturé et attendons vos ordres pour la suite.

-Bien... Et la famille royale?

-Pareil votre grandeur, nous l'avons séparé de la famille royale et lui avons mis un sac sur la tête. Il est assis dans la salle du trône Yeomso. Les autres ont étaient enfermés dans la chambre royale. Quel sont vos ordres?

Le killeo-sae a l'armure noir ne bougea pas pendant un instant. Il pointa le château du doigt :

-Tuez la famille royale. Laissez la vie sauve au roi pour le moment. Je veux lui montrer mon œuvre... Pourquoi lui cacher cette chose magnifique?

-Bien votre grandeur, j'annonce l'exécution?

-Non. Occupe toi d'eux. Fait toi plaisir et tue les de la manière que tu voudra.

Le kileo-Sae souria, content de la charge dont le roi vennait de lui confier.

-Vous êtes sur mon roi?

Il réfléchissa:

-Enfaite non. Prépare des poteaux de potence. Nous allons les exécuter devant ses yeux.

Le killeo-Sae grogna et le roi se pencha par dessus la tête de celui ci:

-Ma descision ne te plait pas? Si tu veux faire quelque chose par toi même, ne voudrait tu pas preparer toi même ton poteau et faire le noeud de la corde au quel tu sera pendu pour ton acte de désobéissance?

-Je n'ai pas désobéis!

-C'est ce que tu a en tête de faire pourtant n'ai je pas raison?

Il défia le roi du regard et ouvrit ses ailes noirs et déplumées :

-Je vais ordonner de faire les poteaux de potence votre grandeur. Nous vous attendrons dans la cours du château.

Le roi ne répondit pas un mot. Sans émotions et sans pousser quelques sortes de bruit, il continua d'avancer lourdement et paysiblement dans la ville dévastée. Il s'arrêta devant une petite maison dont la porte était entrouverte.

" la maison de Puleun..."

Il entra de façon tout aussi décontracté et lente dans la maison et s'arrêta dans l'entrée. Il balaya la petite maison d'un coup d'œil et s'approcha des escaliers descendant au sous sol. Le long du couloir, des peintures "familliales" étaient accrochées au mur. Une peinture du certain "Puleun" et de sa petite famille composée de sa petite fille et de sa femme. Le roi passa son index sur le visage de la femme au cheveux violets et aux cornes de bouc. Il ricana et griffa le visage de l'homme au cheveux bleus qui avait une main posé sur l'épaules de celle ci et de sa fille, une petite fille de à peu près une dizaine d'année au cheveux rose, coupés au caré.

Il pencha la tête en appercevant la petite fillette.

"Une fille? Je n'aurais pas crus qu'ils auraient une petite fille..."

Arrivé à la fin des escaliers,il découvrit une trappe, elle aussi entrouverte qui menait à un tunnel. Il ricana une nouvelle fois

"Le vieux Hal-abeoji avait tout prévu... "

Il remonta les escaliers et emporta avec lui la peinture de la petite famille sous son bras. Il était temps de régler certaines petites choses avec ce peuple de lâches.

Espoir des Yeomsos (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant