Darling

Chapitre 32 : L'Amour de cet homme

- Pouvez vous lâchez ma main, s'il vous plait? Demandais je, gêner face aux regards des gens de cette rue.

- Pourquoi?

-...

Aucun son ne sortait de ma bouche. Après tout qu'allais je, oser dire après notre discussion de tout à l'heure. Je devais juste, ne point prêter attention à ces gens qui chuchotent , et qui nous regardent comme si nous avions commis le plus gros crime que l'humanité ait pu connaître: celui de laisser une noire et un blanc ce tenir la main. J'en riais intérieurement tellement cette idée devenait tout soudainement stupide à mes yeux. Mais j'avais beau penser cela, le regard des gens sur moi, sur lui , sur nous, me touchait.

- Je ne lâcherais pas. Affirme t-il, d'une voix qui ce veut ferme et rauque.

Je ne disais rien une fois de plus, laissant simplement échapper un faible sourire.

Nous marchions toujours au même rythme, sous le regard interrogateur, et le dédain de certain. Nos juges nous observaient, comme si nous n'étions pas de cette terre. Autour de nous rares etaient les personnes qui ne semblaient pas ce préoccupé de notre marche.

Je regardais Edward, il ne paraissait pas prêter attention aux autre. C'était fort de sa part, mais cela devenait mon fardeau. Lui, ne souhaite que vivre pleinement notre amour. Mais ce serai crédule de croire que le monde ne ce préoccupera point de notre histoire. Chacun y mettra sont grain de sel, sa famille, ses amis, sa... Tous jugeront cette relation comme abominable. Certains pourront même lui faire du mal, comme ils ont pu m'en en faire. Il n'a jamais été traité comme une "sous- merde" et je ne veux pas que ce soit ainsi, juste parcequ'il aura commit le "crime" de m'aimer, comme j'ai "commis" celui d'etre née noire.

J'aimerai crier haut et fort que je ne vis pas pour le monde.

- Nous sommes arrivée Nelly ! M'annonce, le premier né des Strancy, tout en souriant.

Nous étions face à une enseigne pour dame de la haute société de cette ville du Nord . Deux grandes fenêtres de part et d'autre de la porte d'entrée nous laissait entrevoir les quelques modèles de robes et décors que contenait cette boutique.

- Entrons, m'invite t-il.

Je l'arrête avant qu'il ouvre cette porte, et tirant fermement sur sa main.

- Que venons nous faire ici Monsieur ?

- Te prendre une somptueuse robe.

- Je n'ais pas le cœur à ce genre d'amusement, partons je vous en conjure!

- Non!! Il y a cette fête, qui marque la fin de la saison au Manoir. Je desirerai t'y voir en ma compagnie, vêtu de la plus belle parure.

- Êtes vous devenu fou??!!! Protestais je, surprise de ses dires.

- Oui, fou de toi.

-Arrêtez! Cela n'arrivera point Monsieur, je ne pourrai pas !

- Et pourquoi donc ? Demande t-il avec un regard qui ce voulait insistant, très insistant.

Je baissais automatiquement les yeux, lâchant son bras, je trifouillais mes doigts.

-...

- Je n'aime pas quand tu reste muette comme ça? Dit il sur un ton plus qu'agacé.

- Ce n'est pas dans mon intention de vous blesser... Chuchotais je la tête toujours baisser, fuyant son regard.

Edward Strancy prend ma main, et me tire vers lui. Sentant ses bras se refermer autour de moi et sa douce étreinte, je priais pour que personnes ne voient cela.