Chapitre 42: Part

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Dimanche était le seul jour, ou l'on pouvait se reposer.

Mis à part les cuisinières qui s'affairaient toujours, à préparer les repas de tous les habitants de la maison Strancy, personne n'était occupé .

Je n'avais jamais autant chéris ce jour, jusqu'à ce que le repos devienne une nécessité pour moi.

Un février  enneigé était arrivé, avec son grand froid dévastateur. Incitant les maîtres, à exiger que le manoir soit en permanence chauffé. Tous les autres jours de la semaine, notre action principale était donc chauffer les lieux . Les hommes allaient couper les bois et les stockaient près des écuries, et chacunes des esclaves se chargeaient de les d'acheminer, dans toutes les pièces de cette demeure.

Alors assise sur l'un des bancs du jardin, je respirais l'air frais de ce matin, profitant de ma journée en de repos, regardant ce vide blanc immaculée, et relâchant tous le stresse que j'accumulais.

Je voulais crier, mais au lieu de cela, comme à mon habitude je pleurais seule, comme une petite chose blessée. J'allais finir par devenir folle, me briser, me decomposer. À ce rythme, je savais pertinemment que je ne tiendrais plus encore longtemps, sans lui.

Ce que je redoutais le plus allais probablement ce produire, aujourd'hui...

demain...

... ou dans deux jours, je ne savais pas quand, mais cela allait probablement arriver.

Et pourtant c'était beaucoup trop peu.

Il restait encore un mois avant son retour, un mois pendant lequel la vérité risquait d'éclater. 31 jours, ou ma situation mentale allais encore se détériorer, j'en avais marre!!!!

Reniflant lentement, je grimaçais en sentant le coup donné par le bébé qui grandissait en moi. Lui au moins, il était à l'aise, loins de tout ces problèmes ségrégationnelle, de toute cette haine, de cette soumission. Il subissait peut être mon stresse permanent, mais il était protégé de ce monde.

Être enceinte, en étant une esclave n'était pas la meilleure des choses.

J'avais beau sembler haïr cet enfant, s'il était venu dans d'autre circonstances je me serai, probablement amusée avec Edward, à deviner à qui il ressemblerait le plus.

J'étais bien trop pessimiste, je me plaignais beaucoup. Tout cela je le savais. Des gens vivaient des situations pire que les miennes. Mais ma capacité à supporter, certaines situations m'était propre.

Tous les jours je vivais, les moqueries, les insultes , les regards, les actions de méchanceté, cela ne me faisait rien, cependant j'aurai aimé que ce soit cela qui me fasse réellement du mal et non ce bébé.

DarlingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant