Chapitre 48 : Retrouvailles

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Je lisais depuis des heures, et maintenant qu'il ne me restait que deux pages portant encore les mots ses mots, je  sentais déjà le vide envahir mon cœur. J'avais lu beaucoup trop vite, parce que cela me donnait l'impression de rattraper toutes ces années que j'avais perdu. 

Il devait être une heure du matin, et pourtant  je n'avais même pas, ne serait-ce qu'un peu sommeil. Et j'étais plutôt préoccupé par le fait, que Nelly n'avait écrit ses mémoires que sur un nombres assez faibles de pages, alors qu'il en restait de nombreuses encore vierges. C'était une question bête de plus, qui venait tourmenté mon esprit agité. Elle pouvait sembler anodine, cependant, j'étais certains que ces pages vides signifiaient quelques choses d'important.  

Soit elle ne trouvait plus d'intérêt à écrire, ou qu'avec l'accouchement elle n'avait plus le temps. 

Il fallait seulement que je fasse preuve de patience, car j'allais sous peu  avoir la possibilité d'avoir réponse à toutes mes questions, et retrouver mon bonheur autrefois disparu. 

Je pleurais  souvent ces derniers temps, parce que je voulais qu'Edward soit auprès de moi. Je mourrais d'envie de sentir, son souffle contre ma nuque, et ses grands bras m'entourer. Fondre sous ses caresses et sa gentillesse, me manquait. Il y avait des jours, ou c'était comme si je ne l'avais jamais connu, et d'autres ou j'étais certaines de pouvoir mourir sous le poids de ma peine. Edward Strancy allait probablement mourir, sans connaître  l'existence de sa progéniture.  Et ça finalement, c'était ce qui me faisait le plus mal au cœur, plus que son absence. Je lui avais donné ce qu'il souhaitait, et il n'allais pas pouvoir en profiter. Lui qui voulais devenir père.      

 J'étais content. Tellement content que je ne m'attardais plus cette date inexistante, qui avait interpellée mon attention au tout début. Que je ne fasse pas parti de la vie de notre enfant, la préoccupait tout autant que moi.

Je pourrai retourner  au manoir Strancy ... Même si cela pouvait s'avérer dangereux, c'était le seul moyen pour revoir Edward. Le manoir était l'unique moyen, pour que le père de mon enfant, soit  un père. Je n'y serai pas la bienvenue, mais qu'importe, je devais juste revenir à New york avec mon homme! S'il ne venait pas à moi, c'était sans aucun doute parce qu'il n'avait jamais vu mes billets. Au lieu de me remémorer nos instants comme s'il était mort, je devais tous faire pour que tous ça existe à nouveau! Edward n'aurait jamais abandonné! Je l'aime, il m'aime! Je me devais de faire confiance à notre amour. C'était décidé après la naissance de notre petit être, j'aurai enfin ma propre famille! Et ça rien ni personne, ne sera en mesure de me l'enlever!

Un rire nerveux m'échappais, car visiblement quelqu'un l'en avait empêché puisqu'elle n'était jamais revenu au manoir. Mais je ne devais la blâmé  car tous étaient de ma faute, et celles des membres de ma famille. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas avoir respectée ses mots, parce que je ne l'avais même pas fait.

On s'était promis des choses, je m'étais promis des choses envers elle. Mais neni, j'avais tous bafoué. Je lui avais assuré, mon noms, ma fidélité, ma protection, et mon amour. Qu'avais je pu tenir comme promesse, mis à part mon amour pour elle, qui n'était pas en mesure de changer. 

Je tournais la page, et faisais face à la dernières, que je survolais rapidement avant d'inspirer et expirer , et de commencer ma lecture.

DarlingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant