Chapitre 33: Mon passé

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Nous étions presque, dans le noir, l'un dans les bras de l'autre. La pièce appartenant, au Strancy n'était éclairé que d'une seule bougie. Couché sur le lit, la tête niché dans le cou du blondinet, celui-ci me serrait  un peu plus contre lui. C'était réchauffant. La nuit était tombée, depuis bien longtemps, mais nous n'avions pas sommeil. Alors, nous étions là, dans les bras l'un de l'autre, et  nous parlions, de certaine choses. De ses rêves, du futur, qu'il souhaitait, et de celui que je voulais. Le Strancy m'a également  raconté son enfance, et j'en riais. Et puis, il y avait moi, dont l'enfance n'était pas très joyeuse. L'amour maternel, parternel, et  fraternel je n'ai pas du tout connu cela. Mon lieu de naissance, est au comble de mes peurs. Est ce que j'y retournerai?






- J'avais vraiment  peur...





- De quoi?




- De retourner la bas... Déclarais je, une voix presque cassée.



- Le Sud. Conclut il, la voix rauque.


- Oui... Affirmais je.



- Tu ne retournera jamais plus là bas.  Assurait il, me calinant.




Le Sud. On pouvait penser, que je n'y songeais que rarement, pourtant quelque fois il revenait dans mon esprit. C'était selon ses désires. Parfois il occupait, mes pensées  pour quelques secondes, et d'autres pour plusieurs minutes voir heures. Je n'y pensais pas, par plaisir. Et surtout pas, par mélancolie. J'étais tout de même , sortie de mon enfer. Mais il revenait, comme la brise du vent qui ce levait, et repartait en ayant semer en moi la colère de mon passé. Le Sud était un endroit de pur désespoir, le Nord est devenu mon paradis. J'aurai pourtant aimer, qu'il ne soit pas la source de mes malheurs. C'était quand même, mon lieu de naissance. Mais c'était aussi, celui de là souffrance. J'ai grandi la bas, j'ai subie là bas, j'ai pleurer aussi, j'ai souffert également, et enfin j'ai voulu mourir. C'était peu. Ces mots étaient peu, trop peu pour décrire ces dix-neuf années ,  d'esclavagisme. Je le suis toujours, une esclave. Mais je ne suis, plus vraiment  traiter comme tel. Et j'en viens à  m'en vouloir. Pour tout ceux et celles que j'ai laissé chez cet homme, vil,  inhumain. Je m'en voulais de vivre bien, et de connaître l'Amour, alors que ceux et celles avec qui j'ai grandi, vivaient l'enfer sur terre avec Satan. J'en avais parlé à monsieur Edward, il m'avait répondu "On ne peut pas sauverle monde, et le monde ne peut nous sauver". Je me suis immédiatement dis, qu'il ne comprenait pas, qu'il n'avait jamais vécu ça. Mais dans un sens, le premier des Strancy n'avait pas totalement tord. Mais malgré  tout, est ce que je pouvais être heureuse. Je ne pouvais pas, non plus être malheureuse. Le passé faisait mal. Mais devais je me taire et avancer? J'aurai voulu que l'on vienne me donner la réponse.

Les pères, les oncles, les maris,les frères, les cousins, les neveus, les mères, les tantes, les femmes, les soeurs, les cousines , les nièces, toutes et tous souffrent et  souffraient. Si je n'étais pas venu ici, je serai encore avec eux.






- Et si nous nous étions jamais rencontré?



- Et si j'étais donc resté là bas, comment serai notre vie?



- Pourquoi penser à ce qui pourrait nous peiner ?  Demande le barbus, avant de poser délicatement ses douces lèvres sur mon front.




- Pour peut être ,  ce rendre compte de la chance que nous avons. Dis je, posant un chaste baissé sur son port de tête.


DarlingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant