En 1838 dans le pays nommé autrefois le nouveau monde , les gens comme moi sont opprimés maltraités,.
J'ai toujours cru que ces gens qui osent prétendre que nous sommes une race inférieure avaient tous les même pensées , mais j'avais tord.
La haine...
Collant ensuite son front au miens, l'enfant premier de la famille Strancy me chuchote :
-Je voulais tout simplement te garder près de moi...
Front contre contre front, haleine contre haleine, yeux dans les yeux, personne n'avaient bougé depuis que, c'est lèvres charnues avaient osé sortir, cette phrase si joliment mise en valeur part tous ce qui constitue l' être, de leur propriétaire. Les trois derniers mots, je les entends indéfiniment dans ma tête, pourtant voilà bien plus de 20 secondes qu'ils ont été prononcé." près de moi..." " près de moi" "près de moi" Était ce une vil fourberie causée par mon imagination? Edward Strancy souhaite t-il sérieusement, me garder près de lui? Pourquoi? "Voyons Nelly ne fait point ta sotte, tu le sais très bien!!!" Me cermone, ma pensée. Bien sur que je le sais, je pense plutôt le savoir, enfin je ne sais pas. Ce pourrait-il que le Strancy ce soit épris de son esclave? Non!!! Impossible!!! Ce n'est qu'une simple affection passagère, n'est ce pas?
Je m'écarte calmement, de mon maître, et n'ose point lui adresser le moindre regard. Je ne peux, et je ne veux pas, de peur qu'il ne puisse comprendre mes tourments. Je le sens malgré tout, ce regard qu'il me lance. Je le sens, je le sais, même sans le voir, je sais qu'Edward Strancy me regarde en ce moment même, car il attend une réaction de moi.Cherchant, un échappatoire, je regarde par la fenêtre, et remarque qu'il fait déjà nuit, et que la calèche n'est plus en mouvement depuis longtemps.
- Tu veux descendre tout de suite, ou souhaite tu rester dans la calèche ? Me questionne soudainement Edward Strancy.
- Je...Je vais descendre...Dis Je d'une voix complètement hésitante.
Je l'entend soupirer doucement. Puis rire, probablement un rire nerveux. J'aurais sûrement fais de même si j'étais à sa place.
M'apprêtant à sortir de la calèche, en prenant le soin de ne point croiser les yeux LaZuli de mon maître, je me fais arrêter par celui ci.
- Attend, reprend place!! Ordonne t-il avec cette sonorité toujours ironique dans la voix.
Reprenant place, je lève ensuite le buste,m'autorisant finalement à le regarder. Il rit encore nerveusement, qu'elle est la cause de c'est rires.
- Quel est le problème cette fois? Je souhaiterai juste savoir.
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- C'est bien toi qui m'a demandé pourquoi? Ai je raison? M'interroge t-il, haussant légèrement le ton.
Oui,c'est bien moi qui vous l'ai demandé.
- J'attends une réponse de ta part, lorsque je te pose une question !!!Crit-il.
